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vendredi, 01 juin 2018

France – Belgique : un même échec contre le terrorisme

Publié par Guy Jovelin le 01 juin 2018

Rédigé par notre équipe le 31 mai 2018

La France adore donner la leçon à sa cousine belge. Paris se présente comme un modèle et Bruxelles est trop naïf pour se rendre compte que la potion magique est un poison. Les effets sont détonants quand il s’agit de lutte contre le terrorisme. France – Belgique : mêmes problèmes et mêmes échecs. Les morts se suivent et la seule réponse est un hommage aux victimes. Au secours !

La Belgique a bien des similarités avec la France. Dommage pour nos voisins belges que leurs élites copient les nôtres surtout quand elles vont droit dans le mur. La justice belge est du même acabit de celle qui nous fait de sempiternelles leçons de morale et laisse les malfrats libres de préparer tous leurs crimes. Le triple meurtre perpétré par un islamiste à Liège en est la triste illustration. Explications.

Un terroriste en congés !

Deux policières mortes lacérées à coups de couteau, un futur professeur assassiné dans sa voiture et deux otages auront donc été les victimes d’une nouvelle attaque terroriste sur le territoire belge. Liège a connu un épisode tragique qui n’aurait pourtant jamais dû se produire. Mais le mal est fait. Trois innocents sont pleurés par leurs proches et la Belgique a fait la démonstration de son incapacité à lutter (et vouloir lutter ?) contre un islamisme qui la gangrène.

L’assassin se nomme Benjamin Herman. Un nom lâché en pâture avec d’autant plus de facilité qu’il ne sonne pas vraiment musulman. Sauf que ses crimes ont été faits en hurlant « Allah Akbar ». L’homme de 31 ans s’est radicalisé en prison, mais avait pourtant des bons de sortie. Ainsi, le terroriste était dans les rues de Liège en toute légalité puisqu’il bénéficiait d’une énième permission de sortie. Condamné à de multiples reprises pour violence et trafic de stupéfiant, la justice belge s’est montrée très clémente. Etre connu comme radicalisé n’est pas non plus rédhibitoire pour qui prétend à errer à l’air libre en Belgique…

Alors qu’il devait être derrière les barreaux jusqu’en 2020, Benji était en « congé pénitentiaire » de deux jours. Un laps de temps largement suffisant pour se laisser aller à ses pulsions meurtrières. La première victime est un ancien co-détenu défoncé à coups de marteau. Une mise en bouche pour celui qui voulait tuer le plus de policiers possibles. Ce sont donc deux policières, poignardés dans le dos qui paieront de leur vie le laxisme de la justice belge. Un passant aussi qui a eu pour malheur de croire en une justice faible et il s’est retrouvé au mauvais endroit au mauvais moment.

Une prise d’otage dans un lycée et une fusillade plus tard, le terroriste gisait sur le sol. La Belgique peut alors pleurer ses victimes et dire que le terrorisme c’est mal. Comme la France, l’absence chronique de réaction forte a des effets destructeurs sur le pays. Les attentats commis par des « chances pour la Belgique » se multiplient sans compter le carnage du métro et de l’aéroport de Bruxelles en mars 2016.

France et Belgique, Belgique et France : même combat ou plutôt absence de combat face au terrorisme. Le futur des Belges est aussi sombre que le destin des Français. Triste Europe !

 

Source : 24heuresactu

jeudi, 28 août 2014

Capitulation du gouvernement de « combat » Valls I

Publié par Guy Jovelin

 

Un gouvernement né entre le 31 mars (nomination de Manuel Valls comme premier ministre) et le 2 avril (publication du décret sur la composition du gouvernement) pouvait difficilement être crédible. Né comme un poisson d’avril dans les jours qui suivaient la défaite humiliante du Parti socialiste (PS) aux élections municipales, le gouvernement s’est autodissous dans la confusion et le ridicule après 147 jours de « combat » contre du vent.

La disparition de Valls I a été l’occasion de nombreuses moqueries tant à droite (l’UMP évoquant une « démission nécessaire » et la « passivité naturelle » de François Hollande) que dans la presse.

« Son pouvoir [de François Hollande] ne dépasse plus les grilles de l’Élysée. […] Les fidèles sont devenus des mutins qui trouent la coque d’un rafiot qui prend déjà l’eau de toute part » note L’Alsace.

« Tir à la canonnière contre le navire gouvernemental. […] À la soute, les Français, eux, continuent de ramer. Sans cap et sans capitaine »ajoute Le Parisien.

« Dans le bateau ivre qu’est devenu l’exécutif, tout est possible »conclut Le Journal de la Haute-Marne.

Censé incarner l’unité et le combat, Manuel Valls a conduit la gauche à l’échec et la désunion. Dès le jour de sa nomination, Manuel Valls avait été attaqué par la gauche du PS. Le lendemain, EÉLV annonçait son départ du gouvernement. L’attribution des portefeuilles, effectuées dans l’urgence, est l’occasion d’un affrontement entre Arnaud Montebourg et Laurent Fabius ; Manuel Valls arbitrera au profit de ce dernier. En mai, un conflit oppose Ségolène Royal et Arnaud Montebourg puis Michel Sapin. Au fil des semaines, les rangs des députés « frondeurs » s’étoffent, les critiques émanant du gouvernement contre l’exécutif se multiplient : sécurité sociale, pacte de responsabilité, intermittents du spectacle, austérité, tout est sujet à polémique ; couacs, mauvais chiffres économiques, désastre sur le terrain de l’emploi, de la sécurité : pas un seul jour Manuel Valls n’a incarné le « combat » ni « l’unité ».

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