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mardi, 16 octobre 2018

«Le jour où un réfugié soudanais a commencé à enseigner à l’université d’Auvergne»

Publié par Guy Jovelin le 16 octobre 2018

Par  le 15/10/2018 

Pour sa dernière chronique, Pablo Aiquel, journaliste indépendant, raconte l’entrée dans le monde du travail de Hassan le menuisier et d’Ali le sociologue.

[…] Pour les réfugiés qui souhaitent persévérer dans leur vocation ou faire valoir leurs compétences, il ne suffit pas toujours de traverser la rue. […]

Ali (son prénom a été modifié à sa demande), lui, a été repéré par une responsable de l’université Clermont-Auvergne, qui participe au projet européen Collab visant à intégrer des réfugiés dans le corps enseignant. Quatre Syriens (deux femmes et deux hommes), deux Syriens, un Guinéen et un Soudanais vont ainsi donner des cours de gestion, de communication interculturelle ou de marketing.

Accompagné d’un professeur titulaire, Ali, qui est titulaire d’un master de sociologie et qui exerçait comme professeur assistant à l’université de Khartoum, doit commencer, mardi, une série de cours sur la civilisation arabe contemporaine en licence 3 d’arabe. «Je vais leur parler du Soudan, bien sûr, mais aussi de l’Arabie saoudite et de l’Egypte», explique-t-il, enthousiaste.

«Nous avons cherché à ce que le profil et l’expérience des réfugiés servent aux étudiants, l’idée étant de montrer qu’ils peuvent assurer des cours qui sont dans les maquettes des formations», explique la responsable du projet, Cécilia Brassier-Rodrigues.

Le Monde via fdesouche

samedi, 28 mai 2016

C’était aussi un 28 mai 1794 : la République massacrait encore des Français 28 mai 2016 par admin4

Publié par Guy Jovelin le 28 mai 2016

28 mai 2016 par admin4 

Nous aimons rappeler aux républicains – donneurs de leçons impénitents -, l’histoire de leur Régime.

Ce 28 mai donc, Étienne Christophe Maignet, chargé de la lutte contre la « contre-révolution » en Auvergne, fit incendier le village de Bédoin, au pied du mont Ventoux, et massacrer une bonne partie de sa population.

Quel acte extraordinaire pouvait-il justifier de telles représailles ?

Simplement l’arrachage, quelques semaines plus tôt, d’un « arbre de la liberté »…

 

Maignet avait alors ordonné à la commune d’indiquer les coupables et y avait envoyé le 4e bataillon de l’Ardèche, le logis et la nourriture étant aux frais des habitants. Par ailleurs, il avait ordonné l’arrestation des membres de la municipalité et du comité de surveillance, des nobles, des prêtres et de tous les suspects,« comme auteurs ou complices présumés du complot », et chargé le tribunal criminel du département d’instruire et de juger l’affaire « révolutionnairement ».

Les coupables n’ayant pas été retrouvés, Maignet prit un second arrêté le 20 floréal (9 mai) dans lequel il ordonnait le transfert, dans les plus brefs délais, du tribunal criminel à Bédoin pour y instruire la procédure et y faire exécuter immédiatement les jugements rendus. De même, il prévint tous les habitants non détenus qu’après l’exécution des principaux coupables, ils auraient vingt-quatre heures pour quitter leur maison avec tout leur mobilier, avant que le village ne soit livré aux flammes.

Le tribunal révolutionnaire prononce 66 condamnations à mort exécutées aussitôt par la guillotine. La population doit payer une nouvelle taxe révolutionnaire par habitant, les maisons sont incendiées, les terres agricoles stérilisées au sel, le village appelé « Bédoin l’infâme » est rayé de la carte, le reste des habitants déporté dans les villages voisins et assigné à résidence.

Thibaut de Chassey

 

Source : contre-info