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samedi, 28 mai 2016

C’était aussi un 28 mai 1794 : la République massacrait encore des Français 28 mai 2016 par admin4

Publié par Guy Jovelin le 28 mai 2016

28 mai 2016 par admin4 

Nous aimons rappeler aux républicains – donneurs de leçons impénitents -, l’histoire de leur Régime.

Ce 28 mai donc, Étienne Christophe Maignet, chargé de la lutte contre la « contre-révolution » en Auvergne, fit incendier le village de Bédoin, au pied du mont Ventoux, et massacrer une bonne partie de sa population.

Quel acte extraordinaire pouvait-il justifier de telles représailles ?

Simplement l’arrachage, quelques semaines plus tôt, d’un « arbre de la liberté »…

 

Maignet avait alors ordonné à la commune d’indiquer les coupables et y avait envoyé le 4e bataillon de l’Ardèche, le logis et la nourriture étant aux frais des habitants. Par ailleurs, il avait ordonné l’arrestation des membres de la municipalité et du comité de surveillance, des nobles, des prêtres et de tous les suspects,« comme auteurs ou complices présumés du complot », et chargé le tribunal criminel du département d’instruire et de juger l’affaire « révolutionnairement ».

Les coupables n’ayant pas été retrouvés, Maignet prit un second arrêté le 20 floréal (9 mai) dans lequel il ordonnait le transfert, dans les plus brefs délais, du tribunal criminel à Bédoin pour y instruire la procédure et y faire exécuter immédiatement les jugements rendus. De même, il prévint tous les habitants non détenus qu’après l’exécution des principaux coupables, ils auraient vingt-quatre heures pour quitter leur maison avec tout leur mobilier, avant que le village ne soit livré aux flammes.

Le tribunal révolutionnaire prononce 66 condamnations à mort exécutées aussitôt par la guillotine. La population doit payer une nouvelle taxe révolutionnaire par habitant, les maisons sont incendiées, les terres agricoles stérilisées au sel, le village appelé « Bédoin l’infâme » est rayé de la carte, le reste des habitants déporté dans les villages voisins et assigné à résidence.

Thibaut de Chassey

 

Source : contre-info

mardi, 02 septembre 2014

C’était un 2 septembre…

1792 : début des massacres de septembre : 1532 personnes sont exécutées par les républicains.
Ils sont perpétrés sciemment pour terroriser la population parisienne et réduire les modérés au silence. Le règne de la Terreur s’instaure. A la tribune de l’Assemblée nationale, le ministre de la Justice, Danton, demande que tous les citoyens refusant de servir la « patrie » soient punis de mort. Un opuscule sur ce terrible épisode a été écrit par l’abbé Portail.

 

1914 : le Times de Londres lance l’un des grands bobards de la Première guerre mondiale (préfigurant ceux de la Deuxième) : les soldats allemands coupent les mains des enfants en Belgique.

 

1919 : le général antibolchevique des armées blanches, Anton Denikine, pénètre dans Kiev.

 

1941 : à Moscou, le Bulletin du Soviet suprême annonce que la population des Allemands de la Volga a été intégralement déportée parce qu’elle cachait des ennemis du peuple soviétique en son sein. La déportation s’est faite dans des wagons à bestiaux et la proportion de décès au cours du transport fut de 50%.

 

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