Elles sont loin, les montagnes d’Afghanistan. Aimal a, lui aussi, un statut de réfugié, et beaucoup de gratitude pour les bénévoles qui ont changé son destin. Ces réfugiés vivent aujourd’hui en colocation dans des appartements de l’agglomération de Pau. Et leurs anges gardiens ne sont jamais loin, comme ces retraités, les Campgrandessus, qui veillent sur des Soudanais et des Afghans. Les aider à poursuivre leurs études, à trouver du travail : c’est la dernière marche avant l’autonomie. Le centre de Béterette, à Gelos, dans la banlieue de Pau : c’est là qu’en octobre 2016 sont arrivés de la jungle de Calais 40 migrants, désormais réfugiés pour la plupart. C’est là aussi que s’est constitué le réseau d’une cinquantaine de bénévoles. Aujourd’hui, le centre est officiellement fermé, mais d’autres migrants se battent à leur tour pour obtenir l’asile en France et les bénévoles sont toujours là, à leurs côtés.
Source : fdesouche