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jeudi, 18 janvier 2018

Lycée Galliéni à Toulouse : 36 caméras pour protéger les profs

Publié par Guy Jovelin le 18 janvier 2018 

 

Mise à part l’installation de 36 caméras au lycée toulousain Joseph Galliéni, les enseignants, reçus au rectorat hier, ont fait chou blanc «mais le dialogue est ouvert». 

(…) Trente-six caméras suffiront-elles à changer la donne ? Force est de constater que le dispositif du conseil régional, qui a déjà assuré de nombreux travaux de mise en sécurisation, n’a pas suffi. Ils devaient permettre à ce lycée, situé route d’Espagne, de se doter d’outils performants : mise en place d’un sas sécurisé et d’un tourniquet pour l’entrée des élèves, une caméra de vidéoprotection sur le parvis, un portail coulissant automatique, un visiophone et des caméras sur le parking. Au total, 300 000 euros engagés. Sur près de 1 000 élèves scolarisés, 150 sont jugés «très difficiles» ou suivis par la justice dans cet établissement où le désarroi se lit sur les visages. Et où les dégradations multiples se chiffrent à 47 000 euros par an.

Bagarre en classe, élèves qui pianotent sur leur smartphone en plein cours, un autre qui se lève et se cogne la tête contre le mur avant de se rasseoir, Fanny Guichard à tout vu en sept ans d’enseignement au lycée polyvalent Joseph Galliéni. Cette professeure de physique-chimie, comme nombre de ses collègues, est à bout cette année. «C’est simple, j’ai demandé ma mutation en Polynésie, loin d’ici, je n’en peux plus».  (…)

 

vendredi, 05 septembre 2014

Des caméras embarqués sur les policiers toulousains

Actualités

Publié le 05/09/2014 à 03:54, Mis à jour le 05/09/2014 à 07:59

Les policiers estiment que ces caméras vont faciliter leur protection en cas de litige lors d'une intervention./ Photo DDM, illustration

Les policiers estiment que ces caméras vont faciliter leur protection en cas de litige lors d'une intervention./ Photo DDM, illustration

Expérimentées, les caméras piéton vont bientôt équiper toutes les patrouilles de police. 4 500 caméras ont été commandées. «Un progrès» selon les syndicats.

«Moi je n'ai rien dit, Madame le président. Je vous le jure. C'est eux qui m'ont insulté !»

Dans le box du tribunal correctionnel, le prévenu se défend avec une candeur presque aussi remarquable que ses nombreux antécédents. Sur leur banc, deux policiers en uniforme, dont l'un a la main prise dans un impressionnant bandage, se désolent. «Dès que nous avons voulu l'interpeller, les insultes ont fusé, puis les coups…», détaille un des fonctionnaires qui a laissé son pouce dans la bataille.

Ce dialogue, courant notamment lors des audiences de comparutions immédiates, va-t-il bientôt appartenir au passé ? Sans doute. En effet d'ici 2017, les patrouilles de police vont être équipées de caméra piéton. De petits appareils capables d'enregistrer pendant 6 heures d'affilée et qui, quand ils sont déclenchés, enregistrent même les 30 secondes précédant le top départ.

Ce projet remonte à l'époque où Nicolas Sarkozy occupait un bureau place Beauvau. Manuel Valls, encore ministre de l'Intérieur l'a relancé, en même temps que les matricules d'identification que policiers et gendarmes doivent porter sur leur uniforme. Cette caméra portative pour filmer les interventions de police, et dont le projet avait fait grincer bien des dents en interne, va bien débarquer dans les commissariats. Première livraison dès 2015 et jusqu'en 2017. À terme, chaque patrouille en opération à l'extérieur sera équipée.

Une caméra par patrouille

«La phase d'essai a mobilisé 160 appareils. Elle est terminée et très positive», annonce Didier Martinez, représentant régionale du syndicat Unité SGP-Fo. Testées notamment en ZSP, les zones de sécurité prioritaire dont celle du Mirail à Toulouse, ces caméras dont les policiers ne voulaient pas ont pourtant vite marqué des points. «L'expérience montre que dans 70 % des cas, la présence d'une caméra calme le jeu et fait tomber la pression», souligne le syndicaliste. «Enfin une décision qui va dans le sens de la protection des policiers. Un plus très intéressant», apprécie Luc Escoda, le représentant régional d'Alliance.

«Aujourd'hui, quand une intervention se passe mal, on nous accuse de tous les maux. On passe notre temps à se justifier. Avec les enregistrements, plus besoin. Il suffira de visionner», apprécie un policier membre d'une unité d'intervention.

Tous les syndicats de gardiens (Alliance, Unité SGP-Fo) ou d'officiers (Synergie, SCSI) se disent favorables. À Toulouse, les caméras sont attendues courant 2015.

Jean Cohadon

Source : http://www.ladepeche.fr/article/2014/09/05/1945658-une-po...