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vendredi, 26 janvier 2018

Ces féministes qui n’en sont plus

Publié par Guy Jovelin le 26 janvier 2018
 

Dans un monde en pleine confusion où les repères idéologiques deviennent de plus en plus flous et se diluent dans un délire verbal postmoderne et une phraséologie sectaire, les nouvelles féministes, elles aussi, perdent la boussole. Elles détournent leur principal combat – l’égalité homme-femme – au profit d’une bataille qui ressemble plus à une chasse à l’homme qu’à une juste cause idéologique. Leur haine du mâle transpire de partout. Des lesbiennes agressives ne s’y prendraient pas autrement… Avec leurs discours fallacieux et perfides sur l’égalité des sexes, combleraient-elles un manque en enculant des mouches qui n’avaient rien demandé ? Croient-elles vraiment que la grotesque campagne qu’elles mènent sur Internet, “BalanceTonPorc” va vraiment réguler les rapports hommes-femmes ? Savent-elles qu’il y a des lois pour punir le viol et le harcèlement, et qu’il n’est pas nécessaire d’en rajouter avec des délations à l’emporte-pièce trop souvent inconséquentes ? Et qui discréditent le féminisme. Sont-elles conscientes de la petite différence sexuelle qui assujettit l’homme à aborder une femme comme elle ne pourra jamais le faire à son encontre, même quand elle est libertine ? Heureusement que quelques femmes intelligentes ont eu le bon goût de rappeler à ces agitées du bocal, dans une tribune intitulée «Nous défendons une liberté d’importuner, indispensable à la liberté sexuelle», qu’il y a un énorme fossé entre l’agression sexuelle, qui est un délit et la drague insistante qui est une liberté accordée à un homme. Si la femme le veut bien ! D’autant qu’un galant connaît, forcément, la limite à ne pas dépasser. Pas besoin de lui rappeler que la courtoisie est d’abord une preuve de savoir-vivre et un hommage à la gente féminine. 

Si nos gauchistes féministes veulent déboulonner le patriarcat, qu’elles commencent déjà par dénoncer les agressions machistes et sexuelles commises par des hommes venus de pays où la femme est voilée et où elle n’a aucun droit. Là, il y a de quoi faire ! Mais sur ce sujet, on ne les entend jamais ! Quant aux actrices, soi-disant féministes, qui se sont engouffrées dans la délation tardive, alors que la plupart d’entre elles n’hésitent pas à jouer les allumeuses avec leur producteur pour obtenir un rôle, elles feraient mieux de se faire une publicité moins tapageuse, mais plus en adéquation avec leur profession.

Il est aberrant d’exiger la codification des relations sexuelles. La rationalité administrative n’a rien à faire dans la construction d’une relation amoureuse. Qui peut s’établir sur un malentendu ou une ambiguïté. Dans ce petit jeu, l’égalité des rapports ne peut pas se quantifier. Abus de pouvoir ou pas, la frontière de l’acceptable n’est qu’un partenariat arrangé entre les personnes concernées. Quitte à dénoncer, pour une des parties, les excès subis malgré ses dénégations. La loi lui permet de ne pas endurer ce qu’elle juge intolérable. Dans la pratique, vouloir imposer l’égalité sexuelle absolue, c’est évacuer un peu vite les différences qui existent entre hommes et femmes. Si la nature a donné certains attributs aux uns et aux autres, ce n’est pas pour rien : la procréation de l’espèce est toujours sous-jacente. Même quand on ne le souhaite pas.

Le féminisme doit rester un noble combat pour légalité sociale entre les hommes et les femmes ; dommage que des précieuses ridicules délirantes veuillent en faire une libération sexuelle pour soixante-huitardes attardées et pour imposer le féminin partout, comme par exemple dans l’écriture, parce que le genre neutre est masculin… Il n’y a pas si longtemps, elles préconisaient, dans la société civile, le genre neutre sexuel… Comprenne qui pourra !

 

Claude Picard

 

Source : ndf

vendredi, 04 août 2017

APL : le macronisme en pleine confusion

Publié par Guy Jovelin le 04 août 2017

Décidément, la clarté n’est pas le fort de la nouvelle équipe au pouvoir. Après l’imbroglio relatif à la vraie fausse peut-être suppression de la taxe d’habitation pour 80 % des ménages, les vrais couacs en série au sujet de la loi de moralisation de la vie politique, voilà que l’exécutif se prend les pieds dans le tapis des aides publiques au logement. Sommé de s’expliquer après l’annonce d’une baisse de 5 euros par ménage et par mois, le Gouvernement commence à faire machine arrière et pourrait même augmenter le nombre de bénéficiaires… 

De quel bois est fait Emmanuel Macron ? Le président jupitérien est-il un socialiste patenté, cru 1981, qui nationalise les chantiers navals STX au nez et à la barbe des investisseurs italiens ou est-ce un dangereux ultra-libérale qui s’attèle au démantèlement de la France à coups de « loi travail » et de retrait des services publics. La rédaction de 24 heures actu ne cache pas que sa lecture des faits la pousse à pencher pour la seconde option même si les farces du style STX ne sont jamais mauvaises pour donner l’illusion d’un président protecteur des ouvriers français. Macron est ce qu’il est, un pur produit du libéralisme qui entend donner un coup d’arrêt définitif à l’Etat providence.

Des bénéficiaires des APL pris pour des fainéants…

Ainsi, la suppression de certaines aides est devenue une priorité. Mais à trop vouloir aller vite, le Gouvernement n’a pas vu venir une gaffe énorme sur le plan électoral. Fier de lui et de sa gestion censée être exemplaire, le Gouvernement a annoncé fin juillet que les aides publiques au logement (APL) allaient être rabotées de 5 euros par ménage et par mois. Une décision forte qui devait montrer à ces charlots de Français que l’assistanat était terminé ! Les députés En Marche avaient bien appris la leçon comme Claire O’Petit qui avait exigé des étudiants d’arrêter « de pleurer » pour cinq euros par mois. Une belle leçon de volonté politique (et de crachat sur le petit peuple) qui semble bien devoir se fracasser dans le mur.

Ridiculisé par Mélenchon et ses acolytes sur les bancs de l’Assemblée nationale, le Gouvernement rétropédale et explique désormais que la mesure sera accompagnée d’une seconde qui prévoit d’abaisser de 15 à 10 euros le seuil en-dessous duquel les bénéficiaires des APL peuvent percevoir ces aides. Car selon une disposition légale du 3 juillet 1978 : « lorsque le montant de l’aide personnalisée au logement est inférieur à 15 euros par mois, il n’est pas procédé à son versement ». Ainsi, la décision de baisser de cinq euros par mois les APL aurait fait jouer l’effet de seuil et 50 000 personnes seraient ainsi sorties du dispositif.

…Qui vont finir par voir leur nombre augmenter

Pas de quoi pleurer comme se plaisent à le dire certains chez En Marche sauf que 50 000 ménages sorties comme des malpropres d’un dispositif qui leur permet d’avoir un toit au-dessus de leur tête, ce n’est pas très social. L’image du protecteur Macron en prend un sacré coup. « En même temps », abaisser le seuil à 10 euros, c’est s’exposer au risque de voir augmenter dès 2018 le nombre de bénéficiaires des APL si la baisse de cinq euros n’était pas confirmée une seconde année. Ou comment passer d’une mesure censée économiser des fonds publics à une nouvelle dépense que l’Etat ne peut pas prendre en charge.

Macron voulait frapper fort avec une mesure plus cosmétique politiquement qu’utile sur le plan comptable. Les 140 millions d’économie risquent de se transformer en boulet et tous ceux qui avaient cru en un président protecteur commencent à comprendre que la vérité n’est jamais montrée dans les JT. Une fois encore (et c’est une performance en si peu de temps), le président et sa « connerie sans nom » s’exposent malgré le silence assourdissant autour de sa personne sacrée. Vivement la rentrée et le cortège de mesures rapidement démenties après un vote raté qui aura débouché sur l’inverse de l’opposé de quelque chose.

 

Source : 24heuresactu