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vendredi, 04 août 2017

APL : le macronisme en pleine confusion

Publié par Guy Jovelin le 04 août 2017

Décidément, la clarté n’est pas le fort de la nouvelle équipe au pouvoir. Après l’imbroglio relatif à la vraie fausse peut-être suppression de la taxe d’habitation pour 80 % des ménages, les vrais couacs en série au sujet de la loi de moralisation de la vie politique, voilà que l’exécutif se prend les pieds dans le tapis des aides publiques au logement. Sommé de s’expliquer après l’annonce d’une baisse de 5 euros par ménage et par mois, le Gouvernement commence à faire machine arrière et pourrait même augmenter le nombre de bénéficiaires… 

De quel bois est fait Emmanuel Macron ? Le président jupitérien est-il un socialiste patenté, cru 1981, qui nationalise les chantiers navals STX au nez et à la barbe des investisseurs italiens ou est-ce un dangereux ultra-libérale qui s’attèle au démantèlement de la France à coups de « loi travail » et de retrait des services publics. La rédaction de 24 heures actu ne cache pas que sa lecture des faits la pousse à pencher pour la seconde option même si les farces du style STX ne sont jamais mauvaises pour donner l’illusion d’un président protecteur des ouvriers français. Macron est ce qu’il est, un pur produit du libéralisme qui entend donner un coup d’arrêt définitif à l’Etat providence.

Des bénéficiaires des APL pris pour des fainéants…

Ainsi, la suppression de certaines aides est devenue une priorité. Mais à trop vouloir aller vite, le Gouvernement n’a pas vu venir une gaffe énorme sur le plan électoral. Fier de lui et de sa gestion censée être exemplaire, le Gouvernement a annoncé fin juillet que les aides publiques au logement (APL) allaient être rabotées de 5 euros par ménage et par mois. Une décision forte qui devait montrer à ces charlots de Français que l’assistanat était terminé ! Les députés En Marche avaient bien appris la leçon comme Claire O’Petit qui avait exigé des étudiants d’arrêter « de pleurer » pour cinq euros par mois. Une belle leçon de volonté politique (et de crachat sur le petit peuple) qui semble bien devoir se fracasser dans le mur.

Ridiculisé par Mélenchon et ses acolytes sur les bancs de l’Assemblée nationale, le Gouvernement rétropédale et explique désormais que la mesure sera accompagnée d’une seconde qui prévoit d’abaisser de 15 à 10 euros le seuil en-dessous duquel les bénéficiaires des APL peuvent percevoir ces aides. Car selon une disposition légale du 3 juillet 1978 : « lorsque le montant de l’aide personnalisée au logement est inférieur à 15 euros par mois, il n’est pas procédé à son versement ». Ainsi, la décision de baisser de cinq euros par mois les APL aurait fait jouer l’effet de seuil et 50 000 personnes seraient ainsi sorties du dispositif.

…Qui vont finir par voir leur nombre augmenter

Pas de quoi pleurer comme se plaisent à le dire certains chez En Marche sauf que 50 000 ménages sorties comme des malpropres d’un dispositif qui leur permet d’avoir un toit au-dessus de leur tête, ce n’est pas très social. L’image du protecteur Macron en prend un sacré coup. « En même temps », abaisser le seuil à 10 euros, c’est s’exposer au risque de voir augmenter dès 2018 le nombre de bénéficiaires des APL si la baisse de cinq euros n’était pas confirmée une seconde année. Ou comment passer d’une mesure censée économiser des fonds publics à une nouvelle dépense que l’Etat ne peut pas prendre en charge.

Macron voulait frapper fort avec une mesure plus cosmétique politiquement qu’utile sur le plan comptable. Les 140 millions d’économie risquent de se transformer en boulet et tous ceux qui avaient cru en un président protecteur commencent à comprendre que la vérité n’est jamais montrée dans les JT. Une fois encore (et c’est une performance en si peu de temps), le président et sa « connerie sans nom » s’exposent malgré le silence assourdissant autour de sa personne sacrée. Vivement la rentrée et le cortège de mesures rapidement démenties après un vote raté qui aura débouché sur l’inverse de l’opposé de quelque chose.

 

Source : 24heuresactu

mardi, 01 août 2017

Les APL baissent pour financer les HLM et les réfugiés (rediff)

Publié par Guy Jovelin le 01 août 2017

 

Le ministère du Logement va devoir économiser 225 millions d’euros sur les aides personnalisées au logement (APL), selon le projet de budget pour 2016 dévoilé mercredi.

Ces mesures d’économies compenseront des dépenses supplémentaires prévues l’an prochain: 150 millions d’euros d' »aides à la pierre » (subventions aux bailleurs sociaux pour la construction de HLM) en plus, et 120 millions pour renforcer les capacités d’accueil des réfugiés, selon l’entourage de la ministre du Logement Sylvia Pinel.

Les APL, très connues et octroyées sous conditions de ressources, sont aussi le principal poste de dépenses du ministère du Logement pour un montant de 15,5 milliards d’euros. Selon le projet de budget, elles seront rabotées de 225 millions en 2016 et de 314 millions en 2017 par trois mesures d’économies cible.

Le patrimoine des bénéficiaires entrera dans le calcul du revenu fiscal de référence, et un loyer plafond sera fixé, à un niveau « très élevé », à partir duquel l’APL sera dégressive. Enfin les salariés de moins de 25 ans ne bénéficieront plus d’une dérogation qui leur était favorable: leur revenu annuel réel sera désormais pris en compte et non plus leur première fiche de paie.

Environ 500.000 ménages, sur les 6,5 millions de bénéficiaires des APL, seraient concernés.

Source : fdesouche via La Dépêche

vendredi, 02 octobre 2015

Suppression des APL pour 500.000 familles : déshabiller Paul pour habiller Mohamed

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Le gouvernement vient de révéler les grandes lignes du budget 2016.

Parmi les annonces : les aides personnalisées au logement (APL) baisseront de 225 millions.

Rien de choquant à première vue tant ces APL sont critiquées, leur attribution plus proche du tirage de cartes chez une devineresse que d’un traitement égalitaire dont sont si friands les socialistes.

En janvier déjà, le gouvernement révélait qu’il voulait rendre « inéligibles aux APL les logements dépassant un certain niveau de loyer et de superficie et les ménages disposant d’un certain niveau de patrimoine » et « mettre fin à la possibilité de rattachement au foyer fiscal des étudiants percevant une aide au logement ».

«Un certain niveau de loyer», «un certain niveau de patrimoine», nous étions dans l’approximatif. Mais comme c’est une marque de fabrique du gouvernement socialiste, il n’y avait rien de surprenant.

Dans la foulée, il était envisagé la « suppression pure et simple des “aides à la pierre” (subventions aux bailleurs sociaux pour la construction d’HLM), aides, disait un rapport, « à la fois extrêmement coûteuses pour les finances publiques et régulièrement dénoncées pour leur manque d’efficacité et leurs effets inflationnistes ».

Et voilà que la très inconnue (qui l’identifierait sur une photo de la famille gouvernementale socialiste ?) Madame le ministre du Logement, de l’Égalité des territoires et de la Ruralité, Sylvia Pinel, annonce une économie de 225 millions d’euros sur les APL.

La raison ?

Déshabiller Paul pour habiller Mohamed le réfugié, ex-migrant, ex-clandestin sans papier.

Selon le ministère, ces mesures d’économies compenseront les dépenses supplémentaires prévues l’an prochain, à savoir 150 millions d’euros d’« aides à la pierre » supplémentaires (aides qui devaient être supprimées mais qui sont au contraire augmentées pour loger qui vous savez), et 120 millions pour renforcer les capacités d’accueil des réfugiés (là, il s’agit des centres d’accueil avant de les disperser sur le territoire).

Pourtant, la propagande gouvernementale avait juré-craché que l’accueil des prétendus réfugiés ne coûterait rien aux citoyens. On leur avait même trouvé miraculeusement sans les « aides à la pierre » plus de 70 000 places en HLM.

Dans la réalité, environ 500 000 ménages seront punis, perdant encore un peu plus de pouvoir d’achat pour financer l’invasion migratoire.

Ces « évolutions des modalités d’attribution et de calcul des aides personnelles au logement (…) iront dans le sens d’une plus grande équité entre bénéficiaires », a déclaré sans rire le ministre du Budget Christian Eckert.

Équité, que de saloperies contre la France et les Français, on commet en ton nom.

Marcus Graven

Source : http://ripostelaique.com/suppression-des-apl-pour-500-000-famil...