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lundi, 04 décembre 2017

La Cour de Cassation autorise le voile islamique dans l’entreprise : pagaille garantie

Publié par Guy Jovelin le 04 décembre 2017

La Cour de Cassation autorise le voile islamique dans l’entreprise : pagaille garantie !

 4 DÉCEMBRE 2017 | POLÉMIA

Par Sophie Durand, résistante contre l’islamisation de la France, pour la conservation de sa civilisation et de ses valeurs ♦ Un arrêt de la Cour de Cassation en date du 22 novembre précise les conditions dans lesquelles une salariée peut porter le voile. Certains n’y voient que du feu mais cette décision va venir troubler le calme des entreprises privées en donnant des limites à l’interdiction du port du voile : courdecassation.fr

Voici la procédure dans cette affaire : une jeune salariée, Asma Bougnaoui, a d’abord travaillé cheveux au vent. Puis elle a adopté un bandana, et enfin le voile. Un client de l’entreprise s’en est plaint. Plusieurs avertissements ont été adressés à la jeune femme, en vain. Elle a finalement été licenciée. La salariée a porté l’affaire devant les Prud’hommes, estimant être discriminée en raison de ses convictions religieuses. Elle a perdu. Puis devant la Cour d’appel, et a également perdu, les Prud’hommes et la Cour d’appel estimant qu’une entreprise pouvait demander à ses salariés un comportement discret. Asma Bougnaoui s’est alors pourvue en cassation. La Cour de cassation a d’abord demandé son avis à la Cour de justice européenne, basée à Luxembourg, qui s’est prononcée en mars dernier. La Cour de cassation a rendu son arrêt le 22 novembre 2017, sans renvoi devant une autre cour d’appel, ce qui indique que l’arrêt doit faire jurisprudence.

Globalement, la Cour de cassation a estimé que le souhait du client de ne plus voir Asma Bougnaoui voilée « ne pouvait être considéré comme une exigence professionnelle exigeante et déterminante » et qu’une telle interdiction du voile aurait dû figurer dans le règlement intérieur.

Certains s’imaginent bien naïvement que le port du voile en entreprise va pouvoir être interdit purement et simplement. Que nenni ! Il suffit de lire l’arrêt. Et les directives européennes. Et la loi El Khomri. Et le Code du travail dans lequel les dispositions européennes sont hélas intégrées. Il en ressort tant de conditions qu’on quitte ces intéressantes lectures avec le tournis, abasourdi et déstabilisé, obligé d’ingurgiter sur-le-champ un ou plusieurs cachets d’aspirine et de se mettre une poche d’eau glacée sur la tête. Jugez plutôt :

L’interdiction du voile islamique est autorisée. Oui, mais…

  • Oui, mais à condition que ce soit écrit dans le règlement intérieur.
  • À condition qu’il s’agisse de salariés en contact avec le public.
  • L’employeur en cas d’interdiction doit avant tout licenciement essayer de recaser la salariée dans un secteur sans contact avec le public.
  • L’entreprise doit contacter un inspecteur du travail pour lui faire valider cette interdiction.
  • La liberté d’opinion interdit que l’employeur interdise d’exprimer sa religion au sein de l’entreprise.
  • L’interdiction doit être celle de porter des signes des convictions religieuses mais cette seule interdiction ne suffit pas : doivent aussi être interdits les signes de convictions philosophiques et politiques.
  • Cette interdiction doit être indifférenciée, c’est-à-dire ne doit pas concerner seulement le port du voile.
  • La situation ne doit pas traduire une discrimination indirecte.
  • Qui plus est : l’interdiction ne doit pas faire subir un désavantage particulier à des personnes adhérant à une religion ou des convictions données.
  • Si un désavantage particulier doit être subi par des personnes adhérant à une religion donnée, cette interdiction devra être justifiée par un objectif légitime et les moyens appropriés et nécessaires de réaliser cet objectif.
  • La Cour de cassation estime que la volonté d’un employeur de tenir compte des souhaits d’un client de ne plus voir ses services assurés par une salariée portant le voile ne saurait être considérée comme une exigence professionnelle et déterminante.

Bref, c’est byzantin. Une entreprise n’a donc plus en réalité le droit d’interdire d’une manière générale le port du voile en entreprise. Un salarié travaillant dans un secteur sans contact avec la clientèle pourra se voir imposer par ses collègues la vue du voile, même si celui-ci représente pour lui un totalitarisme conquérant en désaccord avec ses convictions.

Au nom de la « liberté d’opinion », l’inspecteur du Travail pourra s’opposer au règlement intérieur interdisant le port du voile.

Au nom de la « liberté d’opinion », on imposera à ce salarié, qui n’a qu’un but : celui de travailler dans le calme, l’opinion dévastatrice de ceux qui nous font la guerre. Et il ne pourra pas donner son opinion.

Au nom de la « liberté d’opinion », la laïcité en entreprise sera bafouée.

Au nom de la « liberté d’opinion », partout ailleurs qu’au contact avec la clientèle, les voiles pourront proliférer.

Au nom de la « liberté d’opinion », un client qui n’en veut pas pourra se voir imposer les services d’une salariée voilée.

J’ai récemment rencontré un artisan débordé. Il a du travail par-dessus la tête et pourrait avoir toute une équipe avec lui, mais il refuse d’embaucher. Il tient à sa tranquillité. Il tient à ce que ce qu’il a déterminé soigneusement lui-même comme exigences professionnelles déterminantes au sein de son entreprise ne soit contrarié par aucun arrêt de la Cour de cassation. Ce qui lui paraîtrait à juste titre comme une intrusion intolérable dans sa manière de voir et de manager ses intérêts en même temps que ceux de ses clients.

On attend une évolution de la jurisprudence Baby Lou, qui permettait d’interdire le voile dans les entreprises privées exerçant une mission de service public.

On attend de voir les voilées investir massivement l’entreprise et le choc qui va en résulter. On connaît leur capacité de nuisance procédurière. Après cela, ce seront les kamis, la charia et les cinq prières obligatoires pour tous.

On attend aussi avec gourmandise les revendications, au sein de l’entreprise, du Ku-Klux-Klan, des royalistes légitimistes, des nudistes, des végétalistes intégraux, des indépendantistes bretons et de tout poil, des adorateurs du Soleil ou d’Ubu et autres sectes tolérables à la condition sine qua non de rester de curieuses minorités et, surtout, de respecter l’ordre public.

On comprendra que les Français soient de plus en plus allergiques au port du voile, cette agression manifeste de notre mode de vie et de nos lois.

Sophie Durand
29/11/2017

Source : Riposte Laïque
Correspondance Polémia – 30/11/20

Crédit photo : Denis Bocquet via Flickr (cc)

jeudi, 22 septembre 2016

La religion de plus en plus présente en entreprise

Publié par Guy Jovelin le 22 septembre 2016

Par lefigaro.frMis à jour Publié

 

 

VIDÉO - Demande d'absence, aménagement du temps de travail, prières… Selon une étude, 65% des salariés disent avoir observé une progression du fait religieux dans l'entreprise.

La religion se fait une place de plus en plus grande au sein de l'entreprise. C'est ce qui ressort d'une enquête réalisée entre avril et juin 2016 par l'Institut Randstad et l'Observatoire du Fait religieux en entreprise (OFRE), dévoilée ce jeudi. Ainsi 65% des salariés disent avoir observé des manifestations du fait religieux dans l'entreprise, contre 50% en 2015.

Selon les auteurs de cette étude, cette nette progression témoigne du fait que «la présence du fait religieux s'affirme» et «se banalise» dans les entreprises, mais «la plupart du temps sans que cela pose problème». Même si l'Islam est souvent cité, toutes les religions sont concernées, assure l'étude. Dans 91% des cas, ces convictions religieuses s'expriment par des requêtes et pratiques personnelles comme les demandes d'absence pour une fête religieuse ou d'aménagement du temps de travail (planning, horaires), le port ostentatoire de signes religieux et les prières pendant les pauses. «C'est la majorité des cas et ils n'entravent pas le travail», explique Lionel Honoré, professeur des universités et directeur de l'OFRE.

En revanche, certains cas, minoritaires, sont conflictuels. L'étude chiffre ces cas à 9% du total des faits observés en 2016, contre 6% en 2015, 3% en 2014 et 2% en 2013. Parmi les situations sources de conflit figurent le prosélytisme, le refus de réaliser certaines tâches, de travailler avec une femme ou sous ses ordres ou encore la demande de ne travailler qu'avec des coreligionnaires… Ces cas seraient concentrés dans certains secteurs de l'économie à la main-d'œuvre peu qualifiée (équipementiers automobiles, BTP, traitement des déchets, grande distribution...) et dans les zones géographiques périurbaines.

Sur 48% des managers confrontés à la question de l'expression des convictions religieuses au travail, ils sont 14% à avoir dû faire face à un fait conflictuel en 2016, contre 12% en 2015, selon l'étude. Les encadrants de terrain semblent cependant mieux armés pour faire face aux situations ayant trait au fait religieux, avec notamment une meilleure connaissance du cadre légal. «Ils ont plus de repères, font bien la différence entre ce qui relève du radicalisme religieux et de demandes ayant trait à leur savoir managerial classique», explique l'universitaire.

«Les salariés se regroupent pour imposer leurs prières pendant le travail, ils s'approprient des lieux comme salles de prière, font pression sur le manager en l'accusant d'islamophobie... C'est à prendre très au sérieux car ce n'est plus une question de comportement, c'est une remise en cause de la loi républicaine et il faut être très ferme», assure Lionel Honoré. Pour lui, «l'entreprise a besoin d'actes forts politiques en amont».

Pour les salariés interrogés, pas question toutefois d'imposer une loi sur la religion au travail. Plus de 60% des répondants y sont opposés. Alors que la loi travail prévoit que le règlement intérieur des entreprises puisse «contenir des dispositions inscrivant le principe de neutralité et restreignant la manifestation des convictions des salariés» sous certaines conditions, 65% des personnes interrogées y sont opposées. Elles «ne souhaitent pas que l'entreprise impose à ses salariés la neutralité religieuse notamment par l'intermédiaire d'un règlement intérieur». «Les personnes interrogées sont ouvertes à des réponses pragmatiques aux demandes des salariés ayant une dimension religieuse, mais non à ce que l'entreprise s'organise en fonction des prescriptions religieuses», commentent les auteurs.

Par ailleurs, 80% des personnes interrogées «connaissent en général la religion de leurs collègues» et 82% n'en sont «pas gênées». Néanmoins, la «gêne est en nette hausse: 18% contre 8% en 2015», selon l'étude.

 

Source : lefigaro

vendredi, 08 avril 2016

Négociations autour de la « loi travail »

Publié par Guy Jovelin le 8 avril 2016

7 avril 2016 par admin4

loitravail

Voici une photo des négociations autour de la « Loi Travail » d’El Khomri.

Connaissez-vous le point commun entre tous les acteurs en présence ?
Aucun n’a travaillé en entreprise !

 

Source : 7 avril 2016 par admin4