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samedi, 17 mars 2018

Culture • Prendre la francophonie au sérieux

 

francophonie,macron,mondialisation anglo-saxonne

Philippe Couillard, Premier ministre du Québec et Emmanuel Macron 

 

Par  Mathieu Bock-Côté 

TRAVAUX DIVERS - Largeur +.jpgDans cette tribune du Journal de Montréal [8.03] Mathieu Bock-Côté plaide pour la francophonie et, en même temps, pour l'identité québécoise. Nous ne pouvons que nous sentir à l'unisson, par raison et par sentiment. Car en la matière les puissances du sentiment qu'invoquait Barrès en son temps comptent encore au nôtre.  LFAR  

Dans le cadre de sa tournée en France, Philippe Couillard a eu l’occasion d’aborder avec Emmanuel Macron la question centrale de la francophonie pour notre siècle.

Devant la mondialisation anglo-saxonne, qui est le vecteur de l’impérialisme américain, quel peut être le rôle des peuples de langue française, et comment peuvent-ils s’organiser pour résister à un mouvement qui pousse à l’homogénéisation du monde et qui risque à terme de dépersonnaliser tous les pays en les réduisant à un triste folklore.

Macron

Emmanuel Macron, comme à son habitude, n’a pas témoigné d’une sensibilité particulière à cette question en disant que la chance des francophones, c’était de parler l’anglais. 

Depuis son arrivée sur la scène politique, on a compris que la question de la francophonie ne se classait pas parmi ses priorités. En janvier 2017, alors qu’il était candidat à l’Élysée, il avait prononcé dans une université allemande un discours en anglais, comme s’il concédait par là que c’est à travers la langue anglaise que les peuples européens sont appelés à se rencontrer et à construire un avenir commun. 

De ce point de vue, Macron représente bien l’anglomanie délirante d’une partie des élites françaises, qui font de leur anglicisation un symbole de leur modernité. On peut n’y voir qu’une coquetterie chez un peuple à ce point assuré de son identité qu’il peut s’amuser à angliciser tous les mots relevant de la technologie ou de l’économie. Une certaine France semble s’imaginer qu’en anglicisant ses élites, elle sera gagnante dans la mondialisation.

Étrange message : est-ce en s’effaçant qu’on s’affirme ?

Les Québécois sont peut-être les meilleurs gardiens de l’esprit véritable de la francophonie.

Depuis plus de 250 ans, nous menons une lutte pour assurer notre survie comme peuple de langue et de culture françaises en Amérique. Enracinés au nord de l’empire américain, enfermés dans une fédération qui les nie, les Québécois incarnent bien le désir des peuples de demeurer eux-mêmes et de poursuivre leur aventure sans se laisser avaler par de puissants voisins.

Et tel est l’esprit de la francophonie aujourd’hui : elle doit incarner la résistance à une mondialisation destructrice qui impose partout la même langue, les mêmes chansons, les mêmes enseignes, les mêmes saveurs.

Québec

Elle doit assurer la promotion de la langue française, mais aussi servir de bannière de ralliement pour les peuples qui ne veulent pas se laisser américaniser en surface et en profondeur.

Le grand écrivain tchèque Milan Kundera a déjà parlé de la condition des petites nations. Il en donnait la définition suivante : une petite nation se caractérise par sa précarité existentielle. Elle sait qu’elle peut disparaître, que sa culture est fragile, mais précieuse. Elle fait de sa défense un projet de civilisation.

Et c’est ici que la France a un rôle immense à jouer. Elle seule peut incarner à l’intérieur du monde occidental une résistance globale à l’empire américain. Encore doit-elle le vouloir. Et pour cela, son président doit en être conscient.    

mercredi, 08 novembre 2017

Une Marocaine nommée représentante pour la Francophonie…

Publié par Guy Jovelin le 08 novembre 2017

Auteur : Pierrot contre-info

Leila-Slimani.jpg

Leïla Slimani « incarne le visage de la francophonie ouverte sur un monde pluriculturel. Et c’est une femme engagée. Elle fait partie d’une nouvelle génération que le président veut faire émerger », justifie un conseiller du président auprès du quotidien.

Emmanuel Macron devrait faire part de la nouvelle à l’écrivaine lors d’une rencontre à l’Elysée, ce lundi à 15h. Le chef de l’Etat en profitera pour lui adresser une lettre avec les différentes actions à mener. Parmi elles: « promouvoir la francophonie, la diversité culturelle, mobiliser les amis de la France sur des thématiques telles que l’égalité entre les hommes et les femmes. » (NDCI : donc rien à voir avec la culture française ou la « Francophonie »)

L’écrivaine franco-marocaine de 36 ans avait déjà été sollicitée par Emmanuel Macron. Séduit par son roman, le chef de l’État lui aurait même proposé de devenir ministre de la Culture. Interrogée sur la question fin août, Leïla Slimani n’avait pas démenti la proposition.

Source

mercredi, 17 septembre 2014

La francophonie comme arme de guerre contre la France

La francophonie comme arme de guerre contre la France

Publié par Guy Jovelin

Mercredi 17/09/2014

« L’opération nationale « Dis-moi dix mots » proposée par le ministère de la Culture et de la Communication (délégation générale à la langue française et aux langues de France [sic]) invite chacun à jouer et à s’exprimer, sous une forme littéraire ou artistique, autour de dix mots et d’une thématique renouvelés chaque année. Lire la suite