Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

vendredi, 14 septembre 2018

Guerre d'Algérie

Publié par Guy Jovelin le 14 septembre 2018

Guerre d'Algérie: Macron se garde bien de rappeler les massacres par le FLN algérien de dizaines de milliers de harkis, les attentats contre les civils, les égorgements de masse et le terrorisme sanglant contre les français. Mais dans quel camp est-il ?

samedi, 19 mars 2016

19-Mars : des Harkis en force au mémorial de Rivesaltes pour dire que cette date ne marque pas la fin du conflit mais le début d'un massacre

Publié par Guy Jovelin le 19 mars 2016

Le 19 mars à 15h26 

PHOTO/MICHEL CLEMENTZ

Entre 150 et 200 harkis se sont réunis ce samedi, devant le mémorial du camp de Rivesaltes, pour dénoncer leur "abandon" par la France et "l'insulte" de François Hollande en ce 19 mars. Brandissant en particulier une pancarte "19 mars" barrée d'un bandeau de deuil, les harkis "veulent rappeler à toute la France notre abandon" en cette date anniversaire du 19 mars 1962, a déclaré Hocine Louanchi, coordinateur du Rassemblement militant de la cause harkie. "Le 19 mars, c'est la date de notre massacre", a-t-il poursuivi, "François Hollande a voulu nous insulter" en commémorant pour la première fois le cessez-le feu décrété le 19 mars 1962 en Algérie au lendemain des accords d'Evian.

Les harkis, dont certains venus d'autres départements, comme le Nord ou l'Ariège, ont déposé une gerbe sur le mémorial du camp de Rivesaltes, près de Perpignan, où nombre d'entre eux avaient été enfermés dans des conditions insalubres ou ont péri, au sortir de la guerre d'Algérie. "On oublie nos morts, où sont nos morts?", a déclaré à la foule M. Louanchi, qui a passé neuf mois à Rivesaltes. Il a qualifié le mémorial du camp, inauguré en octobre par le Premier ministre Manuel Valls, de "falsification" de l'Histoire: "on n'a pas écrit notre Histoire, on nous a gazés sur le plan psychologique", a-t-il dit, estimant que l'exposition à l'intérieur du mémorial donnait "l'impression que nos parents sont venus ici en colonie de vacances". "C'est pour l'honneur de nos parents, pour notre reconnaissance et pour une loi de réparation sans cesse promise et jamais votée" que les harkis manifestent ce 19 mars, a ajouté M. Louanchi, qui fut l'un des acteurs des premières révoltes harkies de 1975.

Selon lui, "la responsabilité de la France dans le drame des harkis est actée"et François Hollande doit tenir sa promesse électorale d'avril 2012 de reconnaître cette responsabilité "dans l'abandon des harkis, le massacre de ceux restés en Algérie et les conditions d'accueil des familles transférées dans des camps en France". L'initiative présidentielle, cette année, de commémorer le cessez-le-feu est contestée par de nombreuses associations d'anciens combattants et de pieds noirs pour qui le 19 mars marque non pas la fin du conflit algérien, mais le début de l'exil et du massacre de civils et des harkis.

 

Source : http://www.lindependant.fr/

vendredi, 11 mars 2016

Communiqué de presse du Cercle algérianiste

Publié par Guy Jovelin le 11 mars 2016

Le 8 mars 2016

Résultat de recherche d'images pour "pieds noirs"
En commémorant le 19 mars 1962,
François HOLLANDE affiche son mépris pour
les souffrances des Harkis et des Pieds-Noirs


Pour la première fois depuis la fin de la guerre d’Algérie, un Président de la
République, François HOLLANDE, assistera à la commémoration du 19 mars 1962,
alors même que tous ses prédécesseurs, à commencer par François MITTERRAND, ont
toujours refusé de reconnaître, par leur présence, cette date très contestable.


Comment ne pas rappeler que, loin d’avoir marqué la fin de la guerre d’Algérie, la date
du 19 mars 1962, symbolise, bien au contraire, le début du déchaînement des violences
contre les Français d’Algérie, Harkis et Pieds-Noirs confondus, victimes des représailles
du FLN ?


En décidant d’être présent le 19 mars prochain, à cette cérémonie, le Chef de l’État a
donc choisi, délibérément, de tourner le dos à une partie de ses compatriotes, et
d’afficher son mépris pour les souffrances de dizaines de milliers de victimes,
assassinées par le FLN après le 19 mars 1962.


Plutôt que de rassembler la nation, dans le souvenir et l’unité, François HOLLANDE,
par ce geste, a décidé sciemment, pour des raisons purement idéologiques et électorales,
de jeter le voile de l’oubli sur le drame des Français d’Algérie, et de raviver les blessures
de ceux dont la douleur reste toujours intacte.


Toutes les victimes de la guerre d’Algérie, Monsieur le Président de la République, ont
droit au même respect et à la même compassion.


Or, par votre présence le 19 mars prochain, vous ferez la démonstration que certaines
souffrances sont plus honorables que d’autres.


Thierry ROLANDO
Président national du Cercle algérianiste