Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

vendredi, 21 avril 2017

Plainte contre Macron pour injures confirmée à Perpignan après ses propos sur la colonisation

Publié par Guy Jovelin le 21 avril 2017

Par Sébastien Berriot, France Bleu Roussillon et France BleuJeudi 20 avril 2017 

Les rapatriés manifestent devant le palais de justice de Perpignan

Les rapatriés manifestent devant le palais de justice de Perpignan © Radio France - Delphine-Marion Boulle

 

La plainte déposée par le Cercle algérianiste contre Emmanuel Macron a pris forme ce jeudi à Perpignan, après les propos du candidat à la Présidentielle sur la colonisation. L'avocat de l'association a officiellement déposé la consignation réclamée par la justice. 150 rapatriés ont aussi manifesté.

Après les propos controversés d'Emmanuel Macron sur la colonisation, le Cercle algérianiste, association de rapatriés, a franchi une nouvelle étape judiciaire ce jeudi à Perpignan dans le cadre de sa plainte pour injures qui vise le candidat à l'élection présidentielle.

 

L'avocat de l'association a officiellement remis à la justice un chèque de 2.000 euros, correspondant au montant de la consignation demandée par le tribunal. Cette remise ouvre maintenant la voie à la saisine d'un juge d'instruction.

 Maître Gilles-William Goldnadel, l'avocat de Cercle algérianiste - Radio FranceMaître Gilles-William Goldnadel, l'avocat de Cercle algérianiste © Radio France - Delphine-Marion Boulle

A l'extérieur du palais de justice quelques 150 rapatriés d'Algérie étaient rassemblés pour soutenir cette plainte contre Emmanuel Macron et dénoncer les propos du candidat, prononcés à Alger lors d'une interview accordée à une télévision privée algérienne. Emmanuel Macron avait qualifié la colonisation de vraie barbarie et de crime contre l'humanité, provoquant de très vives réactions dans la communauté des rapatriés d'Algérie.

Plusieurs élus Les républicains figuraient parmi les manifestants devant le palais de justice, notamment le maire de Perpignan, Jean-Marc Pujol, ou encore le président des Républicains dans les Pyrénées-Orientales, François Lietta.

Le président national du Cercle algérianiste Thieery Rolando avait également fait le déplacement. Perpignan a été choisie pour le dépôt de cette plainte, la ville et le département des Pyrénées-Orientales ayant accueilli de très nombreux rapatriés d'Algérie.

 Les manifestants du Cercle algérianiste - Radio FranceLes manifestants du Cercle algérianiste © Radio France - Sébastien BerriotSource : francebleu

vendredi, 11 mars 2016

Communiqué de presse du Cercle algérianiste

Publié par Guy Jovelin le 11 mars 2016

Le 8 mars 2016

Résultat de recherche d'images pour "pieds noirs"
En commémorant le 19 mars 1962,
François HOLLANDE affiche son mépris pour
les souffrances des Harkis et des Pieds-Noirs


Pour la première fois depuis la fin de la guerre d’Algérie, un Président de la
République, François HOLLANDE, assistera à la commémoration du 19 mars 1962,
alors même que tous ses prédécesseurs, à commencer par François MITTERRAND, ont
toujours refusé de reconnaître, par leur présence, cette date très contestable.


Comment ne pas rappeler que, loin d’avoir marqué la fin de la guerre d’Algérie, la date
du 19 mars 1962, symbolise, bien au contraire, le début du déchaînement des violences
contre les Français d’Algérie, Harkis et Pieds-Noirs confondus, victimes des représailles
du FLN ?


En décidant d’être présent le 19 mars prochain, à cette cérémonie, le Chef de l’État a
donc choisi, délibérément, de tourner le dos à une partie de ses compatriotes, et
d’afficher son mépris pour les souffrances de dizaines de milliers de victimes,
assassinées par le FLN après le 19 mars 1962.


Plutôt que de rassembler la nation, dans le souvenir et l’unité, François HOLLANDE,
par ce geste, a décidé sciemment, pour des raisons purement idéologiques et électorales,
de jeter le voile de l’oubli sur le drame des Français d’Algérie, et de raviver les blessures
de ceux dont la douleur reste toujours intacte.


Toutes les victimes de la guerre d’Algérie, Monsieur le Président de la République, ont
droit au même respect et à la même compassion.


Or, par votre présence le 19 mars prochain, vous ferez la démonstration que certaines
souffrances sont plus honorables que d’autres.


Thierry ROLANDO
Président national du Cercle algérianiste

lundi, 22 février 2016

Les harkis bâillonnés par l’État ?

Publié par Guy Jovelin le 22 février 2016

Nouvelle colère des anciens harkis.
 
 
Nouvelle colère des anciens harkis : l’État semble vouloir imposer des associations aux effectifs étonnamment pléthoriques pour évincer, des réunions au ministère, des associations plus petites mais, elles, 100 % harkies !

Jeudi dernier, le 18 février, M. Todeschini, secrétaire d’État chargé des Anciens combattants, a présidé au ministère de la Défense une réunion du « G12 harki » – Groupe d’associations d’anciens harkis habilitées par le ministère – pour y étudier des solutions aux problèmes que vivent, depuis plus d’un demi-siècle, ces soldats français ayant risqué leur vie sous nos couleurs. Et lors de cette réunion, qu’ont appris les participants dont le nombre vérifié d’adhérents va de 45 – neuf ne dépassent pas la centaine de membres – à 320 ? Tout simplement que l’État avait décidé de faire des « propositions pour la constitution du G12 harki » en présentant cinq associations ayant « un poids relativement important permettant de les retenir » ! Et un poids non des moindres : la plus petite compte plus de 100 membres et les quatre autres – comme cela tombe curieusement bien – dépassent allègrement les 500 membres, et même une les 800 !

Pour les actuels représentants des harkis habilités au « G12 », il est pour le moins étonnant que les associations choisies aient autant d’adhérents : à 25 € la cotisation, celle qui en déclare 800 aurait ainsi 20.000 € par an en caisse, versés par d’anciens harkis ou même des enfants ou amis de ceux-ci ! Ils estiment cela peu probable… Une autre association proposée par M. Todeschini, natif et élu d’Alsace-Lorraine, fait référence à 554 membres anciens combattants en… Alsace et en Allemagne !
Or, sur les moteurs de recherche, si on associe le nom de cette association au mot « harkis », un seul document apparaît : une thèse de doctorat récente (3/12/2014, université de Strasbourg, Aurélie Bludszus, 489 pages) dans laquelle le nom de cette association n’est cité que dans la liste récapitulative en fin de document, mais pas pour ses actions en faveur des harkis. Le mot « harkis » n’est employé qu’au chapitre sur l’Amicale des pieds-noirs de Moselle, l’Association nationale des Français d’Afrique du Nord, d’outre-mer et leurs amis, le Front national des rapatriés et le Cercle algérianiste… Mais pas avec l’association aux 554 membres proposée par le secrétaire d’État.

Quand un collectif de harkis regroupant, donc, plusieurs associations des Alpes-Maritimes qui ont largement accueilli les harkis ne fait état « que » de 320 adhérents, une association de l’Est de la France en annoncerait, elle, plus de 550…

Si les associations proposées par l’État entraient dans le G12, soit des associations de harkis – et uniquement de harkis – telles celles de l’Aveyron ou de l’Aude passeraient à la trappe, soit le G12 deviendrait G17 et, dans ce cas, les voix des « petites » associations pèseraient moins face à des « mastodontes » mais ne réunissant que peu de harkis…

Source : http://www.bvoltaire.fr/