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mercredi, 23 mai 2018

Des vendeuses portant le hijab à Paris

Publié par Guy Jovelin le 23 mai 2018

Une lectrice du Salon beige témoigne : 

Thumbnail-11Vendredi dernier, en me promenant boulevard Haussmann à Paris, je décidai d’entrer chez H & M. Je fus très surprise dans un premier temps de voir des employés vigiles, certains grands et barbus, qui semblaient sortir tout droit d’une mosquée salafiste.

Je décidai d’essayer un vêtement et en me rendant à la cabine d’essayage, je me retrouvai face à une femme voilée (en hijab). Je crus au départ qu’il s’agissait d’une cliente qui était passée derrière le comptoir. Quelle ne fut pas ma surprise lorsqu’elle se tourna vers moi de voir qu’elle portait le badge H & M autour du cou. Non non, il s’agissait bien d’une employée H & M qui m’indiquait une cabine libre. Il faut dire qu’elle a certainement remarqué mon air soudain perplexe.

 

 

 

 

 

Thumbnail-12Mais ce n’est pas tout, en sortant de la cabine, je vis une deuxième employée en hijab traverser les rayons devant moi. Je me suis subitement demandée si j’étais bien à Paris ou en Arabie Saoudite. Mais non, j’étais bien Boulevard Haussmann!

Ce n'est pas une nouveauté, en 2015, la chaîne H&M déclarait :

"Nous n’imposons donc aucune restriction vestimentaire à nos employés et, dans ce contexte, nous considérons qu’il serait discriminatoire d’interdire le port du voile à une employée."

Michel Janva

 

Source : lesalonbeige

lundi, 02 avril 2018

Miss Angleterre : une demi-finaliste en hijab

Publié par Guy Jovelin le 02 avril 2018

maria-mahmood

Maria Mahmood, 20 ans, récemment élue première dauphine au concours de Miss Birmingham, est parvenue en demi-finale pour le titre de Miss Angleterre.

Elle n’est pas la première musulmane, mais bien la première à se présenter en hijab à cette compétition.

La future assistante sociale se veut « représentante de la diversité et du multiculturalisme » et est « fière de porter son identité musulmane ».

Cenator : Hélas, la nouvelle n’est pas un poisson d’avril. Mais heureusement, Maria Mahmood nous épargnera l’épreuve non halal du maillot de bain.

 

Source : Daily Mail, 30 mars 2018 via lesobservateurs

jeudi, 09 mars 2017

Nike va commercialiser un hijab pour les athlètes musulmanes

Publié par Guy Jovelin le 09 mars 2017

Le produit devrait être commercialisé au printemps 2018. 

La patineuse Zahra Lari porte un hijab de la marque Nike, dans un dossier de presse communiqué le 6 mars 2017.  
La patineuse Zahra Lari porte un hijab de la marque Nike, dans un dossier de presse communiqué le 6 mars 2017.   (VIVIENNE BALLA / AP / SIPA)

Nike va faciliter la vie des athlètes musulmanes. Lundi 6 mars, la firme américaine a annoncé son ambition de commercialiser à partir du début de 2018 un hijab destiné aux sportives qui portent le voile, rapporte le site Al Arabiya English (lien en anglais). "Le Nike Pro Hijab a été imaginé pour répondre aux demandes de nos athlètes qui nous disaient qu’elles avaient besoin de ce produit pour réaliser de meilleures performances, et nous espérons que cela pourra aider les athlètes du monde entier", a déclaré au site d'information une porte-parole de la marque. 

En lançant ce produit, Nike deviendrait alors l'acteur le plus important de ce petit marché en expansion, explique le site Quartz (en anglais). Un atout pour la marque, qui compte beaucoup sur son implantation au Moyen-Orient. Elle y a récemment lancé une campagne de publicité à l'intention des femmes, les encourageant à pratiquer des sports.  

Un hijab développé avec des athlètes

"Cela fait plus d'un an que nous travaillons sur le Nike Pro Hijab", a ajouté la marque, évoquant une "prise de conscience" en découvrant la coureuse saoudienne Sarah Attar, les cheveux couverts d'un hijab, pendant les Jeux olympiques de Londres, en 2012. "Ces nouveaux équipements ont été testés par l'élite des athlètes Nike, telle que la patineuse émiratie Zahra Lari et l'entraîneuse [égyptienne] Manal Rostom. Tous les jours, des athlètes du Moyen-Orient ont évalué le produit", poursuit le communiqué. 

Pour Nike, il s'agit de répondre à un besoin exprimé par les sportives musulmanes qui, dans de nombreux pays, pratiquent leur sport en portant un hijab traditionnel, non adapté à l'effort physique, en particulier au Moyen-Orient, où les températures sont les plus élevées. Ainsi, la marque a utilisé un tissu flexible et aéré, explique Al Arabiya.

 

Source : francetvinfo

vendredi, 22 avril 2016

Politique Friction / Hijab Day: Sciences Po, l’école de la soumission……

Publié par Guy Jovelin le 22 avril 2016

Hijab Day: Sciences Po, l’école de la soumission

 Par Eric Verhaeghe Jusqu’ici tout va bien 21/04/2016 

L’initiative du « Hijab Day » prise par des étudiants de Sciences Po a un mérite: elle jette les masques sur le fond idéologique d’une école dont les véritables valeurs sont parfois mal connues.

Le Hijab Day a échoué

On se félicitera de l’échec de cette opération qui visait à faire prendre conscience aux élèves de ce que signifie porter le voile. C’était une réponse aux propos de la ministre Laurence Rossignol et du Premier Ministre sur la question. Certains se sont sentis obligés d’expliquer que la France était le dernier pays où le port du voile à l’université posait problème. Malgré cette campagne d’intoxication sur le mode bien connu: « soyez modernes, acceptez le voile », la mayonnaise semble n’avoir pas pris. Très peu d’élèves, ce qui est bon signe, ont suivi le mouvement.

Le relativisme de Sciences Po

On s’étonnera néanmoins que l’école ait accepté d’ouvrir ses portes à cette initiative. Elle révèle en effet que des étudiantes françaises non-musulmanes sont prêtes, au nom de la tolérance et du respect des cultures, à remettre en cause des décennies de combat pour la libération de la femme. Il n’est pas si loin le temps où les femmes françaises n’avaient pas le droit de porter le pantalon ou la mini-jupe. Il a d’ailleurs fallu attendre mai 68 pour que le port du pantalon se banalise pour les femmes.

Il est assez fascinant de voir que les enfants de soixante-huitards sont aujourd’hui prêts à tolérer d’une religion ce que leurs parents avaient farouchement combattu dans une autre. Non seulement ils le tolèrent, mais ils pratiquent une sorte de prosélytisme volontaire, une apostasie en quelque sorte.

On y verra l’effet d’un relativisme destructeur: toutes les cultures se valent, toutes les traditions et tous les modes de vie aussi. Il n’y a donc pas d’obstacle à oublier sa propre histoire pour épouser ou faire sienne celle des autres. Après tout, tout est dans tout et inversement.

Sciences Po retient le pire de la mondialisation

C’est bien la culture Sciences-Po qui est en cause ici, avec sa profession de foi au premier degré en faveur de la mondialisation et de ses bienfaits. Dans un syncrétisme curieux, la compréhension de la mondialisation ne se fait pas à partir d’une mise en exergue et d’une adaptation de notre patrimoine et de nos valeurs, mais bien dans l’abandon de celles-ci au profit d’une sorte d’universalisme béat où le sens et l’histoire sont dissous dans un immense melting pot pour ainsi dire archaïque.

La « pensée » Sciences-Po incarne la tendance contemporaine à se représenter la Terre comme un grand Tout appelé « la planète » à laquelle il faut vouer un culte indifférencié, comme si porter le voile n’avait pas plus d’impact que de ne pas le porter. Après tout, tout cela, c’est la planète où nous devons tous vivre ensemble dans la tolérance.

On comprend mieux pourquoi les élites qui accèdent au pouvoir après un passage par cette école s’en prennent autant à des traditions françaises finalement plutôt tolérantes, et montrent autant de bienveillance vis-à-vis de cultures beaucoup moins démocratiques que la nôtre.

Sciences Po, école de la soumission

Les élèves de Sciences Po, qui finissent régulièrement aux postes de décisions, sont-ils réellement préparés à défendre l’intérêt général de la Nation? L’épisode du Hijab Day pose une question de confiance sur ce point.

Car Sciences-Po a plus que jamais endossé les habits de la soumission décrits par Michel Houellebecq dans son dernier roman. Tout le monde sait que la culture Sciences-Po a toujours limité l’exaltation du courage personnel à un culte très extérieur rendu à Jean Moulin. Mais tous ceux qui ont fréquenté de près des anciens élèves de cette école savent qu’elle déborde rarement de cette iconographie abstraite.

Comment ne pas s’interroger en voyant ces enfants majoritairement issus des quartiers privilégiés manifester de l’empathie, et ne plus être très loin de la promotion en faveur d’un objet qui illustre de façon frappante le recul de la condition féminine dans le monde contemporain?

Dans les années 80, lorsque la Guerre Froide prenait mauvaise tournure, des mouvements pacifistes (surtout en Allemagne) soutenaient: « Plutôt rouges que morts ». Dans leur esprit, la paix était la valeur suprême et justifiait tous les renoncements à nos libertés. Le « Hijab Day » n’est rien d’autre que la reprise française de ce slogan: mieux vaut vivre en paix dans une société où les femmes portent le voile, que de faire la guerre pour avoir le droit de ne pas se voiler.

Le germe de la soumission est là, toujours nourri par une illusion absurde. En effet, croire que le renoncement à nos libertés permet d’avoir la paix est une énorme erreur d’appréciation. Les exécutions en tous genres dans tous les pays où le voile est obligatoire le rappellent.

http://www.eric-verhaeghe.fr/hijab-day-sciences-po-lecole...

 

Source : leblogalupus