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jeudi, 26 octobre 2017

Paris : après le HLM d’Alexis Corbière, l’appartement RIVP de Danielle Simonnet

Publié par Guy Jovelin le 26 octobre 2017

Céline Carez|25 octobre 2017, 20h21

 

Danièle Simmonet, très attachée au XXe arrondissement, ici rue des Partants. LP/Olivier Corsan 

La conseillère de Paris occupe avec son conjoint un 83 m2 avec balcon dans le quartier Saint-Fargeau (XXe) pour un loyer de 1 300€. Ce n’est pas illégal, mais cette occupation fait débat.

Après le HLM d’Alexis Corbière, député de la France Insoumise, le logement RIVP de Danielle Simonnet. La conseillère de Paris, candidate aux dernières municipales et législatives, porte-parole et fidèle de Jean-Luc Mélenchon (la France insoumise), est logée depuis 1999 par le bailleur social la RIVP (Régie immobilière de la ville de Paris).

En 2003, l’élue a obtenu un appartement plus grand (en moins d’un an). Et occupe avec son conjoint un 83 m2 avec balcon dans le quartier Saint-Fargeau (XXe) pour un loyer de 1 300€. Cela n’a rien d’illégal. C’est un loyer libre, établi par la RIVP sans barème. Mais l’immeuble géré par le bailleur social a été bâti avec des subventions publiques. Et le loyer est 30 à 40 % moins cher que dans le privé. « C’est effectivement très bon marché », analyse Laurent Vimont, président de Century 21 France.

Interrogée ce mercredi sur le sujet, Danielle Simonnet explique qu’elle n’a pas l’intention de partir. « Je ne veux pas me loger dans le privé, enrichir un propriétaire privé et participer à la spéculation immobilière ».

 

La conseillère de Paris* indique par ailleurs que l’exécutif parisien dont Ian Brossat ne lui a pas demandé de partir. Si Anne Hidalgo (PS) avait demandé à tous les élus de quitter leur logement social, son adjoint (PCF) au logement botte en touche. « Son appartement n’est pas de la catégorie HLM mais un loyer libre. Et dès lors, il n’y a pas de plafond de ressources pour l’obtenir, pas d’enquête sur les revenus de ses occupants, pas de surloyer ».

Cependant, le monsieur logement de la mairie de Paris concède qu’au vu des 120 000 Parisiens en attente d’un logement social, « les citoyens parisiens comprennent de moins en moins que des élus parisiens vivent en logement social ».

Jérôme Dubus, conseiller de Paris du XVIIe (LR devenu LREM) prend moins de pincettes ! « Je constate que madame Simonnet, qui nous donne des leçons de morale au Conseil de Paris matin midi et soir et prône la transparence dans le dossier HLM, a une moralité à géométrie variable ! ». « Aucun élu parisien, martèle-t-il, ne devrait être logé par un des bailleurs sociaux de la ville de Paris ».

* Le salaire mensuel brut d’un conseiller de Paris est de 4 190€.
 
Source : leparisien

mercredi, 11 octobre 2017

Alexis Corbière et Raquel Garrido n'ont toujours pas quitté leur HLM

Publié par Guy Jovelin le 11 octobre 2017

Info BuzzFeed - Les insoumis Alexis Corbière et Raquel Garrido occupent toujours le HLM qu'ils s'étaient engagés à rendre. Et ils ne répondent pas aux courriers de leur bailleur social. L'organisme a dû envoyer un huissier pour les leur remettre. L'élu affirme toutefois que les démarches sont en cours.

 MIGUEL MEDINA/JEAN-FRANCOIS MONIER/AFP / Getty Images
 
Il y a un peu plus de trois mois, le député de la France insoumise Alexis Corbière avait promis de quitter le logement social qu'il occupe depuis 2003 avec l'avocate et chroniqueuse Raquel Garrido. «C'est compliqué de trouver en deux semaines, mais oui, je vais habiter dans ma circonscription. Est-ce que ça aura lieu dans trois, quatre ou cinq mois, je ne peux pas vous dire», assurait-il à L'Obs en juin dernier. Mais, selon nos informations, quatre mois plus tard, non seulement il y habite toujours mais en plus, il ne répond pas aux courriers de son bailleur social.

La polémique est née en 2011 lorsque Le Monde a révélé qu’Alexis Corbière, alors premier adjoint de la maire PS du 13e arrondissement de Paris, louait un logement social. Elle a été relancée sur les réseaux sociaux en pleine campagne présidentielle, alors que Corbière et Garrido étaient tous deux porte-parole de Jean-Luc Mélenchon. Puis juste après l'élection du député élu en juin dernier dans la 7e circonscription de Seine-Saint-Denis, la Régie immobilière de la ville de Paris (RIVP), bailleur social propriétaire de leur logement, a décidé de réagir.

Le 21 juin 2017 en effet, la RIVP a envoyé un courrier simple et un recommandé pour demander au couple de quitter le F4 (quatre pièces) de 80m2 situé dans le 12e arrondissement, dans lequel ils vivent avec trois de leurs enfants. La procédure est classique depuis 2009. Dès qu'une personne est élue ou devient ministre, les bailleurs sociaux de la ville de Paris doivent lui demander de quitter son logement.

«C'est du jamais vu, nous avons dû envoyer un huissier»

La lettre est signée par la présidente de la RIVP et maire du 20e arrondissement de la capitale, Frédérique Calandra (PS). «Comme pour tous les ministres ou parlementaires, je souhaite qu'à un horizon raisonnable, vous laissiez votre appartement à une famille parisienne», écrit en substance l'édile, selon une source proche du dossier. Mais cet été, ni Alexis Corbière ni Raquel Garrido ne sont allés chercher le recommandé. Le député était pourtant présent à Paris puisqu'il travaillait à l'Assemblée nationale jusqu'au 9 août.

 
 
L'interphone du couple dans le 12e à Paris / Via David Perrotin/ BuzzFeed News

Sans réponse, la RIVP a dû envoyer un huissier remettre le courrier en main propre le 1er août à 7h30. Contactée, la régie confirme nos informations, mais ne souhaite pas faire de commentaires.

«C'est du jamais vu. Envoyer un huissier, nous n'avions jamais fait cela auparavant avec des élus», lâche tout de même une source au sein de la RIVP. Et depuis, le couple n'a toujours pas donné de nouvelles: «Nous n'avons reçu ni lettre de courtoisie ni préavis de départ», regrette notre source, qui précise qu'un nouveau courrier sera envoyé le mois prochain si la situation reste toujours figée.

«Ça ne se fait pas en claquant des doigts»

Juridiquement, le bailleur social n'a aucun moyen de faire pression sur le couple «insoumis». Comme l'a démontré Libération, les deux soutiens de Jean-Luc Mélenchon n'enfreignent aucune règle en habitant ce F4 dont le loyer s'élève à 1200 euros environ. Mais pour la RIVP, leur départ est maintenant «une question morale», car depuis 2009 la mairie de Paris fait pression sur tout élu ou ministre locataire d'un HLM.

Le revenu du couple a d'ailleurs nettement augmenté. Alexis Corbière gagne 7142 euros brut par mois depuis qu'il est député contre 2350 euros lorsqu'il était enseignant. En plus de ses honoraires d'avocate, Raquel Garrido perçoit une rémunération pour ses chroniques sur C8. Selon son nouvel acolyte, Jeremstar, elle percevrait 7200 euros par mois pour ces chroniques, un chiffre qu'elle a démenti.

Joint par BuzzFeed News, Alexis Corbière affirme qu'il «a été victime d'une campagne de calomnie». Mais il assume ne pas avoir répondu à la RIVP. «J'avais déjà reçu le courrier. Je n'étais pas au courant pour le recommandé, je faisais des sessions parlementaires jusqu'à 1h du matin», se défend-il critiquant la régie «qui aurait pu l'appeler». Et de plaider:

«Cette lettre n'appelait aucune réponse et il faudrait peut-être que je trouve un logement d'abord. Depuis des mois, mon honneur est sali, j'ai dit à la presse que j'allais quitter ce logement. Je vais le faire. Je suis en train de chercher un logement, mais avec une famille de trois enfants, ça ne se fait pas en claquant des doigts.»

Interrogé par BuzzFeed News sur cette situation, l'adjoint au logement à la ville de Paris, Ian Brossat, se montre en tout cas agacé: «La dignité voudrait qu'ils s'en aillent», affirme l'élu communiste qui estime que des familles parisiennes aux revenus bien plus modestes sont privées d'un logement social pendant ce temps.

Jean-Pierre Chevènement toujours en HLM

Dans le passé, des élus ou ministres ont refusé de quitter leur HLM. Jean-Pierre Chevènement avait été épinglé en 2011 parce qu'il disposait d'un logement social de 120m2dans le quartier chic du Panthéon, moyennant un loyer de 1519 euros mensuels. Un logement qu'il occupe toujours à ce jour, selon nos informations, ce que nous a confirmé sa propre assistante à la Fondation de l'islam de France, l'organisme que dirige Jean-Pierre Chevènement. Malgré les courriers de la RIVP lui demandant de quitter son logement, il n'a pas déménagé. Il a seulement accepté une augmentation du loyer, porté à 2000 euros par mois, selon nos informations. Ni M. Chevènement ni son assistante n'ont répondu à BuzzFeed sur ce point. Le loyer de l'ancien ministre s'élèverait à près de 3500 euros s'il habitait dans le parc immobilier privé.

Enfin, Fadela Amara, aujourd'hui inspectrice des affaires sociales, avait aussi refusé de résilier le bail de l'appartement de 55 mètres carrés qu'elle loue 1000 euros par mois dans le 13e arrondissement alors qu'elle était secrétaire d'État à la politique de la ville.

 

Source : buzzfeed

mercredi, 04 octobre 2017

Perpignan : menacées, une mère et ses filles n'osent plus sortir de chez elles

Publié par Guy Jovelin le 04 octobre 2017

LAURE MOYSSET

Perpignan : menacées, une mère et ses filles n'osent plus sortir de chez elles

Le quartier de Vernet Salanque.
L'INDÉPENDANT
 

Une mère et ses quatre filles, qui vivent dans un immeuble HLM de Vernet-Salanque, lancent un appel de détresse.

"Ceci est un appel au secours. Par pitié, aidez-nous". Le message a été jeté comme une bouteille à la mer sur internet, relayé par des proches sur les réseaux sociaux. Le cri de désespoir d'une mère et ses quatre filles de 13, 15, 18 et 21 ans, cloîtrées depuis plusieurs jours dans leur appartement des HLM Vernet-Salanque, et terrorisées par une famille de voisins dont quatre frères d'une vingtaine d'années. Derrière leurs volets fermés, la porte d'entrée bloquée par une chaise, elles supplient, en pleurs, que quelqu'un leur vienne en aide et mette un terme à ce quotidien de recluses.

Peur de franchir la porte

"Si on sort, ils vont nous tuer, raconte la mère. Mes trois cadettes, dont celle qui passe le bac cette année, ne peuvent plus aller à l'école. Elles ont peur. Quand on passe la porte, ils sont là, à nous agresser, nous insulter et à nous menacer de mort. On n'ose plus aller faire les courses. Quelques personnes du secteur osent nous amener un peu à manger. Certains ont essayé d'aller leur parler mais ils ne veulent rien entendre. Je travaille dans un supermarché, je ne peux même plus y aller. Ni ma fille aînée".

Tout aurait ainsi débuté en juillet, pour un motif qui reste encore bien flou. Elles auraient subi une première agression physique et auraient déposé plainte. Dès lors, tout se serait aggravé. "Injures, jets de pierres, intimidations, coups de pied dans la porte de leur logement...", disent-elles. La mère et ses filles aidées par diverses associations (le CDIFF, le Seuil, l'ADAVIP...) ont finalement fui leur domicile pour être hébergées en foyer. Or, après un mois, ne remplissant plus les conditions d'accueil, elles ont dû rentrer chez elles. Et dès leur arrivée, mercredi, "le cauchemar" aurait recommencé.

L'aînée qui, profondément affectée, a voulu mettre fin à ses jours, renchérit : "Le compteur électrique a été vandalisé. Nos trois voitures ont toutes été cassées. J'ai mis un an à bosser 7/7 jours pour pouvoir me la payer et je n'ai plus rien. Si on passe en jupe, on se fait traiter de pute. Ils nous cherchent en permanence. Ils ont tiré des coups de feu en l'air vendredi dernier et ont dit qu'ils allaient nous tirer dessus. Mon frère qui habite à côté est enfermé chez lui. Ils ont dit qu'ils allaient lui briser les côtes".

"Nous sommes assiégées"

Alors, la mère ne sait plus vers qui se tourner. "Ils cernent l'appartement, hurlent leur haine. Nous sommes assiégées. Ils disent que l'on n'a pas le droit de rester là. Car c'est leur loi, la loi du quartier. Mais personne n'a le droit de transformer un quartier en ghetto, de faire vivre cet enfer à d'autres. Mais, quand on sera parti, ce sera une autre famille qui vivra la même chose. Tout ça pour rien, parce que l'on a été les premiers à porter plainte et à briser le silence."

"On a appelé la police, la police municipale, on a saisi le maire, le préfet, le procureur, l'office HLM.... Rien n'est fait. Personne n'est interpellé. L'autre jour, on nous a répondu : “Vous êtes en danger. Partez”." La mère de famille a déposé une demande de mutation de logement qui doit être examinée aujourd'hui même en commission. L'issue, peut-être...

 

Source : midilibre

mardi, 01 août 2017

Les APL baissent pour financer les HLM et les réfugiés (rediff)

Publié par Guy Jovelin le 01 août 2017

 

Le ministère du Logement va devoir économiser 225 millions d’euros sur les aides personnalisées au logement (APL), selon le projet de budget pour 2016 dévoilé mercredi.

Ces mesures d’économies compenseront des dépenses supplémentaires prévues l’an prochain: 150 millions d’euros d' »aides à la pierre » (subventions aux bailleurs sociaux pour la construction de HLM) en plus, et 120 millions pour renforcer les capacités d’accueil des réfugiés, selon l’entourage de la ministre du Logement Sylvia Pinel.

Les APL, très connues et octroyées sous conditions de ressources, sont aussi le principal poste de dépenses du ministère du Logement pour un montant de 15,5 milliards d’euros. Selon le projet de budget, elles seront rabotées de 225 millions en 2016 et de 314 millions en 2017 par trois mesures d’économies cible.

Le patrimoine des bénéficiaires entrera dans le calcul du revenu fiscal de référence, et un loyer plafond sera fixé, à un niveau « très élevé », à partir duquel l’APL sera dégressive. Enfin les salariés de moins de 25 ans ne bénéficieront plus d’une dérogation qui leur était favorable: leur revenu annuel réel sera désormais pris en compte et non plus leur première fiche de paie.

Environ 500.000 ménages, sur les 6,5 millions de bénéficiaires des APL, seraient concernés.

Source : fdesouche via La Dépêche