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vendredi, 20 avril 2018

Quatrième nuit d’incidents à Toulouse après l’interpellation d’une femme en niqab : une quinzaine de voitures brûlées

Publié par Guy Jovelin le 20 avril 2018

Auteur : Pierrot

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La soirée de mercredi a été marquée par de nouveaux incidents dans certains quartiers de Toulouse, pour la 4ème nuit consécutive, qui se chiffrent, selon une source policière à une quinzaine de voitures brûlées et à 2 interpellations. En revanche, les affrontements ont été moins nombreux avec les forces de l’ordre.

Ces nouveaux événements interviennent alors qu’un premier auteur a été jugé l’après-midi même en comparution immédiate : le jeune homme de 18 ans a écopé de 6 mois de prison dont 3 mois ferme pour avoir lancé une pierre lundi soir sur un véhicule de police. Il n’y a pas eu de mandat de dépôt à l’audience et le jeune homme n’a donc pas été placé en détention. 10 autres seront jugés vendredi.

Dans la journée, mairie de Toulouse et préfecture avaient renoncé à établir un couvre-feu pour les mineurs, estimant que la situation était désormais « sous contrôle ».

La veille, la nuit avait été un peu plus calme mais une vingtaine de véhicules avaient tout de même été incendiés, principalement sur le parking d’un concessionnaire auto, situé à proximité du quartier du Mirail. Cinq personnes avaient été interpellées et placées en garde à vue. Lundi ce sont 18 personnes qui avaient été arrêtées et plus de 25 véhicules incendiés lors d’une soirée extrêmement mouvementée.

 

Source : francetv via contre-info

samedi, 30 janvier 2016

Toulouse : les enseignants du collège George Sand cessent les cours après de nouveaux incidents

Publié par Guy Jovelin le 30 janvier 2016

Lassés par les incivilités après un nouvel incident et face au "manque de moyens", les enseignants du Collège George Sand ont décidé de ne pas assurer les cours ce vendredi 29 janvier et de demander au rectorat d'intervenir. Le collège George Sand à Toulouse © Google

© Google Le collège George Sand à Toulouse

 
Situé en Réseau d'Education Prioritaire renforcé (REP+), le collège George Sand, dans le quartier de la Cépière à Toulouse, est au bord de l'implosion. Ce vendredi 29 janvier, après un nouvel incident dans une classe, les enseignants ont décidé de cesser les cours et de se rendre en délégation au rectorat d'académie de Toulouse.

"Au bout du rouleau"

"On est au bout du rouleau, a confié un enseignant à France 3 Midi-Pyrénées. Nous vivons presque chaque jour des incidents, de la violence, avec des débordements dans les cours, des bagarres entre élèves, des enseignants menacés verbalement ou physiquement. Il n'est pas rare qu'un enseignant prenne un coup en voulant séparer des élèves qui se battent". Au-delà des enseignants, c'est toute l'équipe pédagogique et le personnel de l'établissement qui ne peut plus supporter ce climat. 

La question des moyens en zone d'éducation prioritaire

Les enseignants ont donc décidé de porter la situation hors des murs du collège, en cessant les cours (les élèves ont tout de même été pris en charge ce vendredi après-midi par les autres encadrants du collège) et en se rendant au rectorat. "Il faut que le rectorat trouve une solution, a poursuivi l'un des enseignants. Nous manquons de moyens d'encadrement alors que nous sommes en REP+. Au rectorat de nous dire ce qu'il peut faire pour notre collège"

Un audit participatif

Après leur entrevue avec l'inspecteur d'académie, le personnel du collège George Sand a décidé de reprendre le travail lundi. De son côté, l'éducation nationale annonce un "audit participatif" dans les semaines qui viennent pour trouver des solutions à cette violence. Les enseignants seront "vigilants" et souhaitent que cet audit débouche rapidement sur des moyens pour régler ces problèmes. 
 

Exaspérés par la violence les enseignants n'ont pas fait cours ce vendredi après-midi.

 

Source : http://france3-regions.francetvinfo.fr/

mardi, 20 octobre 2015

Les gens du voyage évacués de la gare de Castres (Tarn), le trafic SNCF va pouvoir reprendre

Publié par Guy Jovelin le 20 octobre 2015

15 jours après l'arrêt du trafic en gare de Castres après des incidents avec les gens du voyage installés près des voies, la police a procédé ce mardi à l'évacuation du camp illégal. Le trafic SNCF va pouvoir reprendre. Mais le problème de l'aire d'accueil de Castres n'est pas pour autant réglé.

  • Par Fabrice Valery
  • Publié le 20/10/2015 | 09:49, mis à jour le 20/10/2015 | 09:49

© Van oudendycke Maxime / France 3 La police a procédé à l'évacuation des gens du voyage

La police a évacué ce mardi matin à partir de 9h30 les gens du voyage qui occupaient illégalement une emprise au bord des voies de la gare de Castres (Tarn), ont constaté sur place des journalistes de France 3 Midi-Pyrénées. 

Deux semaines d'interruption du trafic

Depuis 2 semaines, le trafic SNCF étaient interrompu à la gare de Castres en raison d'une série d'incidents avec cette communauté. Les trains avaient été remplacés par des bus. Le 6 octobre, les agents des voies avaient fait valoir leur droit de retrait après une détonation d'origine inconnue, sans doute un gros pétard selon la police. 
La SNCF avait condamné ces actes de malveillance ou de perturbations du service et apporté son soutien à ses agents. Plusieurs plaintes ont été déposées. Le 7 octobre, le tribunal de grande instance de Castres avait ordonné l'évacuation de ce camp, situé dans un bois, où vivaient environ une quarantaine de personnes dont une vingtaine d'adultes.

Ce n'est pas à moi de leur mettre à disposition un terrain avec eau et électricité gratuites"
Pascal Bugis, maire DVD de Castres


Ce dossier était devenu en quelques jours un vif sujet de débats entre la préfecture et le maire divers-droite de Castres Pascal Bugis. 
"J'ai demandé le recours à la force publique. Il n'y a eu aucune évacuation", avait déploré Pascal Bugis, pour lequel "personne ne fera le boulot à la place de l'État". "L'État me dit qu'il veut bien mais qu'il ne sait pas où les mettre", a rapporté l'élu. "Or, ce n'est pas à moi de leur mettre à disposition un terrain avec eau et électricité gratuites".

Le problème de l'aire d'accueil de Castres n'est pas réglé pour autant

Car le problème est apparu après la fermeture pour cause de travaux de l'aire d'accueil des gens du voyage, le camp de la Vivarié. "Il y en a pour plusieurs mois de travaux car c'est un champ de ruines", avait dénoncé Pascal Bugis.
La préfecture avait indiqué de son côté qu'elle allait faire respecter la décision judiciaire "de manière imminente". "Cette situation est insoluble, l'État ne peut pas mettre toujours des terrains à disposition. Tant que la Vivarié sera fermée, l'espoir qu'ils partent ailleurs est illusoire", avait cependant déploré mardi le préfet du Tarn, Thierry Gentilhomme.