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mercredi, 06 septembre 2017

Le message hallucinant des dealers aux habitants

Publié par Guy Jovelin le 06 septembre 2017

Le message hallucinant des dealers aux habitants
Le message hallucinant des dealers aux habitants
Le message imprimé en plusieurs exemplaires et affiché dans les immeubles 19 et 20 de la place des Faons, dans le quartier des Izards, est signé «La Direction». Toulouse Métropole Habitat, le gestionnaire du parc HLM de ce quartier populaire, n'est évidemment pas l'auteur de cette note d'information rédigée en réalité par des trafiquants de stupéfiants qui, depuis quelques semaines, ont pris le contrôle des deux bâtiments où les locataires sont tenus désormais de se conformer au nouveau règlement intérieur imposé par les dealers.

Traqués par les policiers de la Brigade anti-criminalité (BAC) qui descendent chaque semaine aux Izards, l'une des plaques tournantes du commerce de drogues à Toulouse, les trafiquants sous pression se sont retranchés dans ces deux immeubles où ils imposent leurs lois. Les blocs 19 et 20 sont des adresses bien connues de consommateurs de shit, d'herbe et de cocaïne. Les trafiquants n'ont pas l'intention d'abandonner cette position stratégique . Ils l'ont fait savoir aux habitants de l'immeuble dans un message d'intimidation qui ne fait pas dans la nuance, et s'adresse «à tous les habitats de la tour et du quartier des Izards». Ceux qui, parmi les locataires, seraient des «complices» des policiers de «la brigade des stups» sont priés de se dénoncer, faute de quoi les informateurs identifiés par les trafiquants devront «assumer les conséquences» de leur silence. Les autres sont également avertis : «refusez le moindre coup de main de la police».

Otages des dealers, les habitants des deux immeubles n'ont plus le droit d'emprunter les escaliers dans lesquels des barrières de chantier ont été installées pour faire obstacle aux forces de l'ordre en intervention. Lorsque, comme cela se produit souvent, les ascenseurs tombent en panne, rentrer ou sortir de chez soi devient une périlleuse mission. Hommes ou femmes sur lesquels se portent les soupçons des dealers, font l'objet de fouilles. Car ici, le business et le client sont rois. «La direction» garde le sens des affaires.

dimanche, 03 septembre 2017

Quand les dealers appliquent leurs propres lois aux Izards !

Publié par Guy Jovelin le 03 septembre 2017

 

 Place des Faons Toulouse

A Toulouse, les habitants du quartier des Izards sont pris en otages par les trafiquants de drogue et confrontés au quotidien aux menaces des dealers et à l’insécurité qu’ils ont installée en faisant des halls d’immeuble des véritables commerces de proximité consacrés à la vente de stupéfiants.

Mais depuis plusieurs jours, voire même plusieurs semaines, les résidents des tours situées aux 19 et 20 place des Faons, ne peuvent même plus appeler la police craignant les représailles des voyous et les risques physiques que pourraient encourir leur famille.

Selon La Dépêche du Midi, une femme aurait même été agressée après avoir fermé une fenêtre qui permettait aux dealers de s’échapper lorsque la Brigade Anti Criminalité intervenait dans le quartier.

Une « note de service », bourrée de fautes d’orthographe et intimant aux habitants de ne surtout pas collaborer avec la police, sous peine de représailles a même été placardée dans ces immeubles selon le journal local. Cette « note » disant en substance que pour toutes collaborations avec les services de police, « ils en assumeraient les conséquences ». A noter tout de même que les trafiquants remercient les habitants de leur compréhension.

Outre ce climat de peur, forçant ces gens à rester cloîtrés chez eux ou à sortir la tête baissée, les trafiquants de drogue ont également dégradé les parties communes de ces immeubles. Les néons lumineux ont été peints en noir pour tamiser la lumière et des tags ont été inscrits sur tous les murs. A l’entrée, les tarifs sont même affichés: « Menu du jour, shit, beuh, 5 à 10 € le gramme ».

JG

 

Source : infos-toulouse

jeudi, 02 mars 2017

À Toulouse, les policiers testent des caméras-piétons pour filmer les contrôles d'identités

Publié par Guy Jovelin le 02 mars 2017

Les policiers de Toulouse testent, dès le 1er mars et pour un an, l'enregistrement vidéo lors des contrôles d'identité dans deux quartiers. Le dispositif fera l'objet d'un rapport.

CamérasPiétonsControleIdentitéToulouse
Deux Zones de sécurité prioritaire (ZSP) de Toulouse ont été désignées pour tester les caméras-piétons, lors des contrôles d'identité. (photo d'illustration © Fotolia)

Deux quartiers de Toulouse, classés Zones de sécurité prioritaire (ZSP), testeront le dispositif en avant-première. Mercredi 1er mars 2017, le ministère de l’Intérieur a annoncé le début de l’expérimentation de l’enregistrement vidéo, qui pourrait devenir obligatoire lors des contrôles d’identité. Désormais, les policiers seront équipés de caméras afin de filmer les contrôles d’identités auxquels ils procèderont.

Ce dernier sera testé pendant un an, puis suivi d’un retour sous trois mois. Les résultats de ce retour donneront le feu vert – ou non – pour généraliser le système au pays entier. Actuellement, le dispositif fait l’objet d’un décret, en cours d’examen par le Conseil d’État.

Les Izards et le Mirail concernés

Dans la Ville rose, deux Zones de sécurité prioritaire (ZSP) testeront le système dès mercredi matin : les Izards et la zone mixte du Mirail. Les policiers seront dotés de caméras, qui filmeront les contrôles d’identité, comme le prévoyait la loi Égalité et citoyenneté. «

En tout, 23 sites ont été retenus pour tester de dispositif. En plus des deux zones de Haute-Garonne, on en retrouve à Paris (intra-muros, en petite et grande couronnes) et dans les Alpes-Maritimes.

Actuellement, la Direction départementale de la sécurité publique (DDSP) de Haute-Garonne dispose de 43 caméras », confirme la préfecture. Et ce déploiement s’est fait en deux séquences, explique-t-elle :

Une première expérimentation en mars 2013, avec la dotation de 156 caméras pour les 47 zones concernées, dont celle du Grand Mirail. Et une seconde à l’automne 2016, pour arriver à 43 caméras sur la circonscription de Toulouse.

Au niveau national, les agents de police et de gendarmerie sont équipés de 2 600 caméras-piétons, précise Bruno Le Roux, le ministre de l’Intérieur, qui ajoute que ce chiffre pourrait être « doublé ». L’ensemble des agents de ces 23 zones devraient donc être, dans les prochains mois, équipés de ce nouveau système.

Un dispositif pour apaiser « la relation lors d’un contrôle » ?

En parallèle, le climat est toujours tendu entre les forces de l’ordre et certains citoyens, notamment depuis l’affaire Théo d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), survenu début février. De son côté, le ministère de l’Intérieur soutient que ce dispositif pourrait apaiser « la relation lors d’un contrôle ».