Les emblématiques kiosques des allées Roosevelt vont faire l’objet d’une rénovation et, pour deux d’entre eux, d’un transfert ailleurs dans Toulouse. Après quasiment 100 ans d’existence, retour sur l’histoire des 8 derniers kiosques toulousains…
Connus à Toulouse pour leur design d’un ancien temps, ils le sont surtout pour attirer toute la racaille de Toulouse. Au carrefour des deux lignes de métro, la place s’est rapidement transformée en point de stationnement pour des bandes de jeunes, poussant les passants qui la franchisse à marcher d’un pas méfiant. Des trafiquants de drogue, transportés grâce au métro prenaient, depuis des années, l’habitude de dealer sous les yeux d’une police souvent dépassée.
Le métro, vecteur de criminalité
Depuis la mise en place des deux lignes, les abords du métro n’ont jamais été aussi propice à l’insécurité. Les populations à problème s’y transportant facilement à un prix bon marché. D’ailleurs, Tisséo a pu tenté de réagir avec la mise en place de leurs brigades de médiateurs, médiateurs eux-même issus des quartiers chaud de la ville, et pour certains des repris de justice. Les résultats ne sont évidemment pas probant.
Ces kiosques sont donc à la station Jean-Jaurès ce que sont les belvédères, gradins et places des autres stations du métro toulousains.
Un potentiel déménagement des kiosques ?
Après avoir été longtemps menacés de disparition, la municipalité s’était engagée à les déplacer un peu partout sur la ville Rose. Devant l’opposition de riverains et d’associations, les kiosques seront finalement conservés sur place, à l’exception de deux d’entre eux qui feront l’objet d’un déplacement.
Tous feront l’objet d’une rénovation extérieure estimée à 220.000 €. Les rénovations intérieures seront à la charge des exploitants. Ces exploitants, plus prompt à laisser s’installer la criminalité, procéderont-ils à ces rénovations ? Rien n’est moins sûr. Si l’idée de déplacer les points à problèmes pourrait paraître intéressante, il faut croire que le maire de la ville aura toute les difficultés du monde à faire de même pour tous les quartiers qui, chaque jours, polluent l’existence de riverains.
Source : infos-toulouse