Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mercredi, 20 décembre 2017

Le Drian : les vérités du père la morale

Publié par Guy Jovelin le 20 décembre 2017

Rédigé par notre équipe le 19 décembre 2017

Jean-Yves Le Drian est un ministre aussi discret qu’inefficace. Son attachement indéfectible au Parti socialiste peut expliquer ce triste constat. Ministre de la Défense tout au long du quinquennat Hollande, il a troqué l’uniforme pour celui de costume de diplomate sous Macron. Malheureusement, le nouveau locataire du quai d’Orsay est aussi mauvais que ces prédécesseurs et peut-être même plus menteur. 

En marge d’une rencontre avec des hommes d’affaires russes réunis à Damas le 18 décembre, Bachar el-Assad a remis les points sur les « i » concernant l’attitude de la France dans ce conflit barbare. Le chef de l’Etat syrien a déclaré que « la France n’avait pas le droit de s’ingérer dans les affaires syriennes » étant donné son lourd passif. Plus explicitement  « Celui qui soutient le terrorisme n’a pas le droit de parler de paix et n’a pas le droit de s’ingérer dans les affaires syriennes ». Ceci est la moindre des choses, mais à rappeler certains faits, le président syrien a mis à mal la politique française en Syrie.

La diplomatie par le (bon) bout de la lorgnette

C’est alors que ce cher Jean-Yves Le Drian sort de sa boîte et répond sèchement à un homme qui ne « mériterait pas d’être sur Terre » (selon son prédécesseur Fabius). Devenu président du Conseil constitutionnel et non pas Dieu, Fabius n’a toutefois pas de craintes à avoir tant la diplomatie française continue de se fourvoyer. La France a joué un bien vilain rôle au Levant et au moment où Daesh s’écroule en tant que construction étatique, Paris tente de mettre la poussière sous le tapis.

Le discours officiel est clair : la France est intervenue pour faire barrage à la sauvagerie. Une appellation bien générale qui permet de taper sur les uns, un peu moins sur les autres et pas du tout sur certains. Il faut croire que les terroristes d’al-Nosra font partie de cette dernière catégorie vu qu’ils faisaient « du bon boulot » (dixit Fabius). La France a prétendu combattre Daesh et le régime d’Assad simultanément sans aucun résultat probant. Quand les Russes ont décidé de s’impliquer, le recul des forces terroristes a été sensible et désormais presque achevé.

Les rares avions français n’ont fait aucune différence sur le terrain d’autant qu’ils doivent depuis plusieurs années déjà quémander des bombes au grand frère américain. Quid du budget de l’armée M. Le Drian ? Incapables de se payer un arsenal digne de ce nom, la France n’est qu’un drapeau dans la lutte contre le terrorisme en Syrie. Une lutte inefficace contrairement aux agissements souterrains qui ont même été évoqués sur BFM TV par Harold Hyman du temps où ce « journaliste » soi-disant spécialiste des relations internationales expliquait naïvement que des barbouzes travaillant pour le compte de la France faisaient passer dollars et armes de la Turquie à la Syrie. Du matériel pour tuer et des millions de dollars pour qui ? Pour des « rebelles modérés » fantasmés ?

La France a choisi le pire camp depuis le début du conflit et la note est déjà salée sur notre propre territoire. Il faut pleurer les innocents fauchés en France par des terroristes, mais applaudir ses derniers lorsqu’ils mettent la Syrie à feu et à sang ? La schizophrénie n’aide pas à bien gouverner… Et maintenant, Le Drian prend des airs effarouchés et tente de cacher le rôle de la France en parlant du sang sur les mains d’Assad. Il n’y a plus que Le Drian pour croire que quelqu’un autre qu’Assad lui-même affirme qu’il n’a pas de sang sur les mains. Mais ce n’est pas en dénonçant les crimes des autres que l’on peut se refaire une virginité.

Un diplomate doit savoir parler. Le Drian parle peu et dès qu’il le fait, il se ridiculise. La France qui rayonne et qui inspire n’est pas prête de se relever. M. Le Drian, laissez les pourparlers de paix se poursuivre

 

Source : 24heuresactu

lundi, 22 février 2016

Des éleveurs en colère aux domiciles de Le Drian et Le Foll dans l'Ouest dimanche soir

Publié par Guy Jovelin le 22 février 2016

Des éleveurs en colère aux domiciles de Le Drian et Le Foll dans l'Ouest dimanche soir
Stéphane Le Foll (d), ministre de l'Agriculture, discute avec des agriculteurs en colère venus manifester devant chez lui au Mans le 21 février 2016
© JEAN-FRANCOIS MONIER

Plusieurs dizaines d'éleveurs en colère ont manifesté dimanche soir devant le domicile du ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll au Mans et à...

Plusieurs dizaines d'éleveurs en colère ont manifesté dimanche soir devant le domicile du ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll au Mans et à proximité de celui de son collègue de la Défense Jean-Yves Le Drian près de Lorient.

Une trentaine d'agriculteurs se sont présentés vers 20H00 au domicile de M. Le Foll en périphérie du Mans, où le ministre a ouvert la porte de son jardin avant d'engager une conversation tendue pendant près d'une heure avec les manifestants, a constaté un photographe de l'AFP.

"Comment je fais avec mes factures?", lançait un éleveur, pendant qu'un autre provoquait la colère du ministre en le comparant à son ancien collègue du Budget, Jérôme Cahuzac, poursuivi pour fraude fiscale.

"Je fais ce que j'ai à faire, je fais mon travail", a répondu M. Le Foll, ancien député de la Sarthe, pendant ces longs échanges.

Les éleveurs ont apposé une banderole sur la haie du ministre avec le slogan "Nous sommes comme nos vaches sur la paille", ainsi qu'un cercueil où était inscrit la mention "Morts pour la France".

"Il a été très surpris de nous voir, piqué à vif", a témoigné pour l'AFP François Thomelin, producteur laitier à La Ferté-Bernard (Sarthe). "On avait accroché un pendu en paille, il a dit: 'Vous m'enlevez ça tout de suite".

M. Thomelin, qui a précisé être venu "en partenariat" avec le syndicat des Jeunes agriculteurs (JA), a dit vouloir expliquer au ministre "le malaise agricole". "On n'a plus rien, plus de sous, plus d'avenir", a-t-il résumé. "Il a dit qu'il est pas responsable de grand chose, ce qui ne nous convient qu'à moitié", a rapporté l'éleveur.

Par ailleurs, entre 60 et 80 agriculteurs en provenance du Finistère ont tenté d'approcher du domicile de M. Le Drian à Guidel, dans le Morbihan, mais ont été stoppés par les forces de l'ordre, a indiqué la préfecture.

La préfecture n'était pas en mesure de préciser si M. Le Drian, également président du conseil régional de Bretagne, se trouvait ou non sur place.

Les agriculteurs, venus à bord d'une vingtaine de tracteurs, ont pique-niqué dans le centre de Guidel, selon la même source.

 

Source : http://www.publicsenat.fr/