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lundi, 21 janvier 2019

Louis XVI : la France n'est pas née du bain de sang de la révolution

Publié par Guy Jovelin le 21 janvier 2019

" Je meurs innocent. Je pardonne aux auteurs de ma mort. Je prie Dieu que mon sang ne retombe pas sur la France". (Louis XVI sur l’échafaud le 21 janvier 1793). L'histoire de France ne se réduit pas à la république et la France n'est pas née du bain de sang de la révolution.

samedi, 11 août 2018

Histoire • Louis XVI, cet inconnu ... Allez, on révise son histoire de France !

Publié par Guy Jovelin le 11 août 2018

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Louis XVI préparant l’expédition La Pérouse 

Oui, c’est Louis XVI qui l’a fait : le saviez-vous ?

 Louis XVI décida de soulager son peuple en le dispensant du droit de Joyeux avènement, impôt perçu à chaque changement de règne.

• Louis XVI, créa le corps des pompiers.

• Louis XVI, autorisa l’installation de pompes à feu, pour approvisionner Paris en eau de manière régulière.

• Louis XVI, créa un mont-de-piété à Paris pour décourager l’usure et venir en aide aux petites gens.

• Louis XVI, abandonna aux équipages de ses vaisseaux le tiers de la valeur des prises qui lui était réservé en temps de guerre.

• Louis XVI, décida d’aider l’abbé de l’Épée dans son œuvre pour l’éducation des « sourds-muets sans fortune » auquel il enseignait un langage par signes de son invention. Le Roi lui versa alors une pension de 6000 livres sur sa propre cassette, contre l’avis de l’archevêché qui soupçonnait cet homme de jansénisme.

• Louis XVI, dota l’école de Valentin HAUY pour les aveugles.

• Louis XVI, donna l’ordre à ses commandants de vaisseaux de ne point inquiéter les pêcheurs anglais et obtint la réciproque pour les pêcheurs Français.

• Louis XVI, donna le droit aux femmes mariées et aux mineurs de toucher eux-même leur pensions sans demander l’autorisation de leur mari ou tuteur.

• Louis XVI, ordonna aux hôpitaux militaires de traiter les blessés ennemis « comme les propres sujets du Roi » 90 ans avant la 1ère convention de Genève !

• Louis XVI, décida d’abolir le servage et la main morte dans le domaine royal et le droit de suite qui permettait aux seigneurs de faire poursuivre les serfs ou mainmortables qui quittaient leur domaine.

• Louis XVI, ordonna l’abolition de la question préparatoire et préalable (torture).

• Louis XVI, accorda le premier, le droit de vote aux femmes dans le cadre de l’élection des députés à l’assemblée des états généraux.

• Louis XVI, décida de faire construire à ses frais, des infirmeries « claires et aérées » dans les prisons.

• Louis XVI, s’inquiéta du sort qui était réservé aux prisonniers détenus en préventive de par leur inculpation, avant le procès. Par ailleurs, il décida de leur accorder une indemnité ainsi qu’un droit d’annonce dans le cas où leur innocence serait reconnue lors de leur procès (sujet d’une étonnante actualité) !

• Louis XVI, supprima de très nombreuses charges de la maison de Roi (plus du tiers).

• Louis XVI, permit aux femmes d’accéder à toutes les maîtrises.

• Louis XVI, finança tous les aménagements, de l’hôtel-Dieu pour que chaque malade ait son propre lit individuel.

• Louis XVI, employa le premier, l’expression « Justice sociale ».

• Louis XVI, fonda un hôpital pour les enfants atteints de maladies contagieuses, aujourd’hui nommé : « Hôpital des enfants malades »

800px-1783_balloonj.jpg• Louis XVI, créa le Musée des Sciences et Techniques, futur Centre National des Arts et Métiers.

• Louis XVI, fonda l’École des Mines.

• Louis XVI, finança sur ses propres fonds, les expériences d’aérostation des frères Montgolfier. (Photo).

• Louis XVI, finança également les expériences de Jouffroy pour l’adaptation de la machine à vapeur à la navigation.

• Louis XVI, exempta les Juifs du péage corporel et autres droits humiliants.

• Louis XVI, accorda sept millions aux victimes du froid excessif en 1784.

• Louis XVI, accorda des pensions de retraites, à tous ceux qui exerçaient une profession maritime.

• Louis XVI, demanda l’établissement annuel de la balance du commerce.

• Louis XVI, créa le droit de propriété des auteurs et compositeurs de musique.

• Louis XVI, accorda l’état-civil aux non-catholiques.

• Louis XVI, créa l’Ecole de musique et de danse de l’Opéra de Paris et le musée du Louvre.    

Louis XVI a la parole : lettres,: Girault De Coursac

Source : « Louis XVI a la parole » de Paul et Pierrette GIRAULT de COURSAC, éd de l’OEIL, 1997..

 

lafautearousseau

vendredi, 10 août 2018

10 août 1792 : naissance de la République dans un massacre

Publié par Guy Jovelin le 10 août 2018

Auteur : admin4
contre-info

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Depuis la fuite de Varennes, le roi Louis XVI et sa famille sont assignés à résidence au palais des Tuileries (aujourd’hui disparu), à l’ouest du Louvre.

La tension est vive et, excitée par Danton, une foule de sans-culottes se masse aux abords du palais.

La résidence royale est défendue par 900 gardes suisses et quelques centaines de gardes nationaux.

Louis XVI les passe en revue. Selon l’usage, les Suisses et les gardes nationaux crient : « Vive le roi ! ». Mais les artilleurs et le bataillon de la Croix-Rouge crient de leur côté :

« Vive la Nation ! ».

Situation confuse. Le roi gagne là-dessus une terrasse et observe la foule des Parisiens massés. Ceux-ci l’insultent : «À bas le veto ! À bas le gros cochon !». Apeurés, le roi, la reine et le dauphin traversent le jardin des Tuileries et vont chercher refuge au sein de l’Assemblée.

Devant le palais, l’émeute enfle. Une porte est malencontreusement ouverte. Un flot de sans-culottes s’y engouffre. Les gardes suisses ouvrent le feu et provoquent un reflux éperdu vers le Carrousel. Les émeutiers évacuent la place. Ils semblent près d’abandonner la partie.

Mais vers dix heures, un groupe de volontaires marseillais parvient à s’introduire à l’intérieur des Tuileries. Le combat reprend de plus belle. Le roi griffonne un billet ordonnant aux Suisses de déposer à l’instant les armes et de se retirer dans leurs casernes. Grave erreur du trop bon Louis XVI.

Obéissants, les gardes se replient vers la place Louis XV (l’actuelle place de la Concorde).

Mais ils sont bientôt encerclés, capturés, conduits à l’Hôtel de Ville puis massacrés. Mêlées à la foule, les poissardes des halles se livrent à de honteuses mutilations sur les cadavres.

Les émeutiers envahissent maintenant les Tuileries et lynchent pêle-mêle gardes, serviteurs et fidèles avant de piller le palais.

Six cents Suisses ainsi que deux cents aristocrates et gens de maison perdent la vie en ce jour du 10 août.

L’Assemblée législative, enhardie par le succès de l’émeute, prononce la « suspension » du roi. Elle convoque par ailleurs une Convention nationale en vue de prendre toutes mesures « pour assurer la souveraineté du peuple et le règne de la liberté et de l’égalité », et instaure pour la première fois le suffrage universel (masculin). Après une nuit de fortune, la famille royale est emmenée au donjon du Temple pour y être emprisonnée.

La période appelée « la Terreur » allait commencer.

Fin d’un régime millénaire qui avait construit la France mais était certes affaibli de l’intérieur.

Naissance de la République.

Source : thibautdechassey

samedi, 20 janvier 2018

21 janvier : assassinat de Louis XVI par la Révolution maçonnique

Publié par Guy Jovelin le 20 janvier 2018

Publié le par Clément LECUYER

Le 21 janvier 1793, le roi Louis XVI rendait l'âme, assassiné par la vermine révolutionnaire anti-catholique. Orchestrée par la franc-maçonnerie, la Révolution française restera l’un des pires bains de sang de l’histoire française.

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"En coupant la tête à son Roi, la France a commis un suicide" (Mgr Delassus)


 Extrait du testament de Louis XVI
"Je meurs dans l'union de notre sainte Mère l'Église Catholique, Apostolique et Romaine, qui tient ses pouvoirs par une succession non interrompue de Saint Pierre auquel Jésus-Christ les avait confiés. Je crois fermement et je confesse tout ce qui est contenu dans le Symbole et les commandements de Dieu et de l'Église, les Sacrements et les Mystères tels que l'Église Catholique les enseigne et les a toujours enseignés.... Je finis en déclarant devant Dieu et prêt à paraître devant Lui, que je ne me reproche aucun des crimes qui sont avancés contre moi."  Lire en entier le testament ICI


 Le Pape Pie VI pleure la mort du roi français et dénonce fermement ce régicide

 
Lire la très belle allocution que ce Pape déclara le 17 juin 1793 (fichier PDF) :  "Pourquoi notre voix"

La Révolution française est satanique dans son essence

http://www.bibleetnombres.online.fr/images39/marianne.jpg

"La révolution a pour but de façonner un homme nouveau, en détruisant la constitution chrétienne de la France" (Constitution de 1792)

C'est ce qu'affirma le Cardinal Pie et les auteurs catholiques tels que :

- Le Papie Pie IX : "La Révolution est inspirée par Satan lui-même; son but est de détruire de fond en comble l’édifice du christianisme et de reconstruire sur ses ruines l’ordre social du paganisme." (Encyclique Noscitis et Nobiscum).

- Le pape Pie XI : "Effrayante et regrettable sédition, total renversement du régime social qui, à la fin du XVIII° siècle, sévit en France et persécuta haineusement les choses divines et humaines... En ce temps-là, des hommes ignobles s'emparèrent hardiment du pouvoir, masquant la haine qui les agitait à l'endroit de la religion catholique sous le fallacieux prétexte de philosophie, tendant de toutes leurs forces à abolir le nom chrétien" (Pie XI, Actes, Bonne Presse, t. 12, p. 132, cité in Jean Ousset, ibid.,, p. 123).

- Le Pape Benoît XV: "C'est sous l'effet de la folle philosophie issue de l'hérésie des Novateurs et de leur trahison que, les esprits déraisonnant en masse, éclata la Révolution dont l'extension fut telle qu'elle ébranla les bases chrétiennes de la société, non seulement en France, mais peu à peu dans toutes les nations" (Benoît XV, A.A.S. 7 mars 1917).

- Mgr Freppel : "la Révolution française est une doctrine et une doctrine radicale, une doctrine qui est l’antithèse absolue du christianisme. La Révolution, c'est la société déchristianisée; c'est le Christ refoulé au fond de la conscience individuelle, banni de tout ce qui est public, de tout ce qui est social; banni de l'État, qui ne cherche plus dans son autorité la consécration de la sienne propre; banni des lois, dont sa loi n'est plus la règle souveraine; banni de la famille, constituée en dehors de sa bénédiction; banni de l'école, où son enseignement n'est plus l'âme de l'éducation; banni de la science, où il n'obtient plus pour tout hommage qu'une sorte de neutralité non moins injurieuse que la contradiction; banni de partout, si ce n'est peut-être d'un coin de l'âme où l'on consent à lui laisser un reste de domination. La Révolution, c'est la nation chrétienne débaptisée, répudiant sa foi historique, traditionnelle, et cherchant à se reconstruire, en dehors de l'Évangile, sur les bases de la raison pure, devenue la source unique du droit et la seule règle du devoir." (La Révolution française. A propos du centenaire de 1789, Éditions du Trident, 1997)

- Mgr de Ségur : "la Révolution est, ou plutôt serait la destruction totale de l’ordre divin sur la terre, le règne parfait de Satan dans le monde. C'est la grande révolte de la société contre l'Eglise, de l'homme contre le Fils de l'homme, de la terre contre le Ciel." (La Révolution expliquée aux jeunes gens, 1862, Éditions du Trident, 1997)

- Joseph de Maistre : "Il y a dans la Révolution française un caractère satanique qui la distingue de tout ce qu'on a vu, et peut-être de tout ce qu'on verra." (Considérations sur la France, chap. V., cité in Marquis de la Franquerie, Louis XVI le roi-martyr)

- Abbé Augustin BARRUEL : "Dans cette révolution française, tout, jusqu’à ses forfaits les plus épouvantables, tout a été prévu, médité, combiné, résolu, statué ; tout a été l’effet de la plus profonde scélératesse, puisque tout a été amené par des hommes qui avoient seuls le fil des conspirations longtemps ourdies dans les sociétés secrètes, & qui ont su choisir & hâter les moments propices aux complots." (Mémoires pour servir à l’histoire du jacobinisme, Paris, 1796-1797)

 

La Révolution française : l'Eglise persécutée

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  Mgr Freppel : "Assurément la destruction du catholicisme en France, par la constitution civile du clergé d'abord, par la persécution violente, dans la suite, n'a cessé d'être le principal objectif des chefs de la Révolution.."    

- les ordres religieux sont abolis et supprimés.
- les églises sont fermées et deviennent propriétés de l'Etat.
- de véritables profanations et sacrilèges sont perpétrés par les révolutionnaires.
- les prêtres et les évêques doivent être élus par les électeurs de leur paroisse ou de leur diocèse, que ces électeurs soient catholiques, athées, protestants... Le Pape n'a plus le droit de donner son avis. 
- les curés et les évêques doivent prêter serment à la nation républicaine sous peine d'être bannis ou condamnés à mort. 
- les biens de l'Eglise (statues, ornements, calices, objets sacrés...) sont détruits ou bien vendus au profit de la révolution  les couvents sont vendus et souvent pillés.
- le dimanche, jour du Seigneur est aboli.
- de nombreuses tombes sont profanées.

 Le Pape Pie VI, qui mourut alors qu'il était prisonnier par la République, dénonça toutes ses lois anti-catholiques. Il les condamna comme étant hérétiques, sacrilèges, schismatiques et profondément injurieuses contre Dieu (cf. le Bref Quod Aliquantum et la Lettre apostoliqueCaritas). Il demanda aux membres du clergé de ne pas prêter le serment à la République.   Pratiquement tous les évêques et le trois quarts des prêtres refusèrent de signer. On les appelle le clergé réfractaire. Tous ces religieux durent se cacher. Beaucoup furent arrêtés, exilés, torturés et/ou condamnés à mort.

La Révolution française, véritable massacre

 > La Guerre de Vendée : premier génocide des temps modernes 

 Le Général révolutionnaire Westerman, chef des colonnes infernales se félicite : "Il n'y a plus de Vendée, elle est morte sous notre sabre avec ses femmes et ses enfants. Je viens de l'enterrer. Suivant les ordres que vous m'avez donnés, j'ai écrasé les enfants sous les pieds de mes chevaux, massacré les femmes qui n'enfanteront plus de brigands. Je n'ai pas un prisonnier à me reprocher. J'ai tout exterminé... Les routes sont semées de cadavres. Il y en a tant que sur plusieurs points, ils font des pyramides." 

http://lesalonbeige.blogs.com/.a/6a00d83451619c69e20120a8e1650a970b-320wi

  "la Vendée doit être un cimetière national" (Première loi de Carnot du 1° août 1793)

 Les procédés les plus barbares d'extermination furent mis en oeuvre par les colonnes infernales. Des généraux révolutionnaires mirent en place des fours crématoires où sont jetés vivants enfants, femmes et vieillards :

"Voici les témoignages des Commissaires républicains Morel et Carpenty à la Convention le 24 mars 1794 :

A Montournais, aux Epesses et dans plusieurs autres lieux, le général Amey fait allumer les fours et, lorsqu'ils sont bien chauffés, il y jette les femmes et les enfants. » (Jean Dumont, Pourquoi nous ne célébrerons pas 1789). A qui ose le lui reprocher, il répond que "c'est ainsi que la République veut cuire son pain". (Charles Vaugeois,  l'Extermination des Vendéens: les colonnes infernales)

 D'autres témoignages nous apprennent de nombreux faits similaires. Noyades collectives à Nantes, massacres de villages entiers (Cf. les enfants martyrs de Lucs-sur-Boulogne), pillages... le sang coula à flot.

  Selon les historiens, entre 200 000 et 600 000 français ont été tués lors de cette guerre de Vendée (dont environ 30 000 soldats révolutionnaires)

> La Révolution déclare la guerre à l'Europe

  La première République française déclara rapidement la guerre à de nombreux pays européens, entre 1792 et 1802. Les français furent obligés sous peine de mort de rentrer dans l'armée révolutionnaire. Le bilan est terrible : entre 400 000 et 600 000 français morts.  Brissot, un important chef révolutionnaire déclarait en 1991 : "La guerre serait actuellement un bienfait national et la seule calamité serait de n'avoir pas la guerre." (Histoire critique et militaire des guerres de la révolution, T. 1, par Antoine Henri Jomini, 1837)

> La Terreur : la France entière ensanglantée

 

http://www.nationspresse.info/wp-content/uploads/2009/02/stnoelpinot1.jpg

Saint Noël Pinot, prêtre, guillotiné tout comme des milliers de français
 

 A partir de 1792, les chefs révolutionnaires imposèrent un régime de terreur. Environ 17 000 personnesfurent guillotinées, 25 000 furent victimes d’exécutions sommaires et environ 500 000 emprisonnées.  

 La Révolution française est une œuvre criminelle de bout en bout. Les crimes y ont été perpétrés à ciel ouvert, publiquement. Les prisonniers sont livrés aux brutes, égorgés et dépecés sans aucun pitié.

 Laissons désormais la parole à M. l'abbé J. Olivier :

"Après ces destructions, il fallait rebâtir :

Les révolutionnaires donnèrent pour fondement à la nouvelle société le principe de "l’homme bon par nature"(Rousseau). Là-dessus fut élevé la trilogie maçonnique : Liberté, Egalité, Fraternité.

- Liberté, à tous et pour tout, puisqu’il n’y a en l’homme que de bons instincts...

- Egalité, parce que tous sont également bons, donc ont des droits égaux en tout...

- Fraternité, en rupture de toute barrière entre les individus, familles ou nations, pour laisser le genre humain s’embrasser dans une république universelle...

A la religion catholique fut substitué le culte de la Nature. Elle avait un dieu : l’Etre Suprême, et une déesse, la Raison ; elle avait des dogmes : la liberté, la volupté, la loi et la nation.

Ainsi, "l’homme put revenir à la pureté et à la simplicité de la Nature." (Talleyrand)

A la royauté fut substitué la démocratie révolutionnaire, pour perpétuer les réformes. Tout ce qui pouvait rappeler l’ancien temps fut proscrit (jusqu’au calendrier)...

Les résultats furent épouvantables. L’Homme retourna à l’état d’animal, et au bout de dix ans, la France était retournée aux temps les plus barbares de son histoire. Réalisme chrétien et utopisme révolutionnaire...

Alors arriva fort opportunément Napoléon, qui sauva la révolution de sa propre ruine en l’endiguant. Il rétablit l’Eglise de France par le concordat, mais ne rétablit point la civilisation chrétienne... Les institutions révolutionnaires perdurèrent. Et au fil du temps, la révolution continua et continue toujours à saper le règne du Christ pour instaurer toujours davantage celui de Satan.

Et notre siècle n’est que la continuation du précédent, fondé sur les mêmes idées, qui progressent sans cesse. Les racines de notre mal sont profondes..."

 Le régicide vu par Albert Camus
 Ce fils des rivages d’Afrique du Nord, malheureusement fort éloigné du christianisme, n’en avait pas moins saisi le sens profond de l’assassinat de Louis XVI, beaucoup mieux que la grande majorité des hommes politiques :

"Le 21 janvier, avec le meurtre du Roi-prêtre, s’achève ce qu’on a appelé significativement la passion de Louis XVI. Certes, c’est un répugnant scandale d’avoir présenté, comme un grand moment de notre histoire, l’assassinat public d’un homme faible et bon. Cet échafaud ne marque pas un sommet, il s’en faut. Il reste au moins que, par ses attendus et ses conséquences, le jugement du roi est à la charnière de notre histoire contemporaine. Il symbolise la désacralisation de cette histoire et la désincarnation du Dieu Chrétien. Dieu, jusqu’ici, se mêlait à l’histoire par les Rois. Mais on tue son représentant historique, il n’y a plus de roi. Il n’y a donc plus qu’une apparence de Dieu relégué dans le ciel des principes.

Les révolutionnaires peuvent se réclamer de l’Evangile. En fait, ils portent au Christianisme un coup terrible, dont il ne s’est pas encore relevé. Il semble vraiment que l’exécution du Roi, suivie, on le sait, de scènes convulsives, de suicides ou de folie, s’est déroulée tout entière dans la conscience de ce qui s’accomplissait. Louis XVI semble avoir, parfois, douté de son droit divin, quoiqu’il ait refusé systématiquement tous les projets de loi qui portaient atteinte à sa foi. Mais à partir du moment où il soupçonne ou connaît son sort, il semble s’identifier, son langage le montre, à sa mission divine, pour qu’il soit bien dit que l’attentat contre sa personne vise le Roi-Christ, l’incarnation divine, et non la chair effrayée de l’homme. Son livre de chevet, au Temple, est l’Imitation de Jésus-Christ. La douceur, la perfection que cet homme, de sensibilité pourtant moyenne, apporte à ses derniers moments, ses remarques indifférentes sur tout ce qui est du monde extérieur et, pour finir, sa brève défaillance sur l’échafaud solitaire, devant ce terrible tambour qui couvrait sa voix, si loin de ce peuple dont il espérait se faire entendre, tout cela laisse imaginer que ce n’est pas Capet qui meurt mais Louis de droit divin, et avec lui, d’une certaine manière, la Chrétienté temporelle. Pour mieux affirmer encore ce lien sacré, son confesseur le soutient dans sa défaillance, en lui rappelant sa « ressemblance » avec le Dieu de douleur. Et Louis XVI alors se reprend, en reprenant le langage de ce Dieu : « Je boirai, dit-il, le calice jusqu’à la lie ». Puis il se laisse aller, frémissant, aux mains ignobles du bourreau." (L’homme révolté, La Pléïade)

  Conclusion

 En tant que français et catholique, nous nous devons  d'avoir une sainte horreur de ce régime républicain français qui a pour fondement :

- un attentat contre l'ordre voulu par Dieu,
- l'assassinat d'un Roi et d'une Reine, certes loin d'être de saints dirigeants, mais qui tenaient leur pouvoir directement de Dieu et qui aimaient leur patrie,
- une persécution violente contre l'Eglise catholique,
- des sacrilèges et profanations inouïs,
- le génocide de tout un peuple qui a voulu défendre sa foi,
- des crimes innombrables de milliers d'innocents.

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Je ne chanterai pas votre révolution.
Elle a fait trop coulé de sang, de pleurs, de larmes.
De notre vieux royaume elle a rompu le charme
Et fait perdre, au pays, sa noble vocation.

Aujourd’hui nous pouvons vous juger à vos faits.
Votre révolution a incendié notre terre.
Elle a porté, partout, la misère et la guerre,
Quand le monde a jamais plus désiré la paix…
Je ne peux pas fêter votre révolution.
On ne célèbre pas le vol, le viol, le crime.
Je porterai le deuil de toutes ses victimes.
Elles seules ont droit à ma vénération.

(extrait d'un poème consultable ICI)

samedi, 21 janvier 2017

IN MEMORIAM - Louis XVI

 Publié par Guy Jovelin le 21 janvier 2017

21 janvier 1973, anniversaire de l'exécution du roi Louis XVI qui déclare avant d'être guillotiné "Je meurs innocent des crimes dont on m'accuse. Je pardonne à ceux qui sont responsables de ma mort et je prie pour que le sang qui sera répandu aujourd'hui ne retombe pas sur la France".

21 janvier 1793 - 21 janvier 2017

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