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dimanche, 05 août 2018

Fleury-Mérogis (91) : manifestation anti-surveillants devant la prison

Publié par Guy Jovelin le 05 août 2018

Par  le 04/08/2018

 

 

Les surveillants pénitentiaires de Fleury-Mérogis affirment avoir été la cible d’insultes et de menaces de mort samedi, lors d’une manifestation devant la prison.

Une manifestation anti-surveillants a eu lieu samedi matin devant la prison de Fleury-Mérogis, dans l’Essonne, à l’appel du collectif Justice pour Lucas, du nom d’un détenu mort au sein de la prison le 21 juillet dernier. D’après le syndicat FO Pénitentiaire joint par Europe 1, une cinquantaine de personnes ont manifesté pendant près de deux heures sur le parvis de la prison, appelant à des actes violents à l’encontre des surveillants.

« Ils avaient des mégaphones, ils ont hurlé des insultes au personnel qui sortait, les traitant d’assassins », raconte Stéphane Touil, délégué régional du syndicat. Les manifestants « ont filmé et photographié les surveillants, ce qui est interdit, en toute impunité. Les surveillants sont écœurés », a-t-il ajouté.

Suicide ou passage à tabac ? Le collectif Justice pour Lucas réclame une enquête sur la mort de Lucas Harel, un jeune homme de 21 ans mort au sein de la prison le 21 juillet dernier. D’après l’administration pénitentiaire, le détenu s’est suicidé après s’être entretenu au parloir avec sa mère, mais ses proches ne croient pas à cette version et estiment qu’il a été passé à tabac dans sa cellule par des surveillants.

(…)

jeudi, 07 juin 2018

Narbonne : « Vous avez vu ce qui s’est passé à Trèbes, vous allez voir, on est des fous nous »

Publié par Guy Jovelin le 07 juin 2018 

Par  le 06/06/2018

Cela avait commencé par une banale interpellation pour un excès de vitesse, mais les faits ont ensuite dégénéré

Le 1er juin dernier, Ben (*) est arrêté par une patrouille de police après un léger excès de vitesse. L’homme n’a pas son permis et donne en plus une fausse identité. Placé en garde à vue, le contrevenant s’énerve et perd le contrôle. Insultes et menaces de mort se succèdent mais surtout le mise en cause fait des références explicite aux attentats de Trèbes : « Je vais vous brûler, je vais vous kalach, vous avez vu ce qui s’est passé à Trèbes, vous allez voir, on est des fous nous ».

Le prévenu âgé de 29 ans comparaissait devant le tribunal correctionnel de Narbonne lundi 4 juin pour cinq infractions. Mais l’une d’elles attire l’attention du tribunal, celle d’apologie du terrorisme. Ben s’excuse pour ses paroles mais explique ne pas avoir été lui-même : « Ils m’ont emmené en garde à vue, je n’avais pas mangé, ni bu (NDLR : il faisait le ramadan) j’étais fatigué, on m’a interdit d’aller aux toilettes, je me suis pissé dessus, alors oui je n’arrivais plus à me contrôler ».

Elle requiert une peine de deux ans ferme et une interdiction des droits civiques et familiaux. En défense, Me Romain Bellet ne met pas en doute les quatre premières infractions (conduite sans permis, fausse identité, outrage à agent et menaces de mort) mais conteste celle d’apologie du terrorisme : « L’apologie est qualifiée de telle en présence d’un élément public, or les paroles ont été énoncées au sein du commissariat, l’infraction n’est pas caractérisée ».

 

samedi, 31 décembre 2016

Violences et menaces de mort à la Mie Câline : le recours aux caméras de surveillance

Publié par Guy Jovelin le 31 décembre 2016

L'intérieur de l'établissement s'est rapidement transformé en champ de bataille où des objets ont volé./Photo DDM
L'intérieur de l'établissement s'est rapidement transformé en champ de bataille où des objets ont volé./Photo DDM

L’affaire de la violente altercation survenue mardi à Cahors entre une cliente et des vendeuses de la Mie Câline, que nous relatons dans notre édition de ce jour, prend de nouvelles proportions.

À l’instar des responsables de cet établissement, la cliente impliquée dans ce dossier très sensible a également porté plainte au commissariat de Cahors. Elle ne nie pas les menaces de mort qu’elle a proférées à l’encontre des vendeuses, ni sa phrase choquante où elle annonçait qu’elle reviendrait et «poserait une bombe». Dans le contexte actuel, chacun comprend aisément que ce type de menace verbale puisse profondément choquer et attiser les peurs.

En revanche, cette cliente assure qu’il y a eu un échange de jets d’objets la blessant au visage et qu’elle n’est donc pas la seule à avoir agi ainsi. La responsable du personnel de l’établissement confirme que l’une des vendeuses a en effet riposté. «Elle s’est simplement défendue», assure-t-elle.

La cliente ne décolère pas. Elle a justifié son attitude en indiquant que l’une des vendeuses lui avait, par erreur, servi un sandwich contenant du porc. «Je suis d’origine maghrébine», lâche-t-elle. L’enquête de police fera toute la lumière sur ce dossier. Les caméras de surveillance livreront aussi leur vérité et la justice tranchera. Mais les services compétents n’indiquent pas, pour l’instant, que les protagonistes de cette affaire auront à s’expliquer à la barre d’un tribunal.

dimanche, 11 décembre 2016

Pamiers (09) : le RAID interpelle un islamiste présumé qui voulait « donner son âme à Allah »

Publié par Guy Jovelin le 11 décembre 2016

Par le 10/12/2016

Les policiers du RAID ont interpellé ce samedi après-midi vers 16 heures, à Pamiers, un individu au profil radicalisé qui a proféré des menaces de mort sur Facebook et voulait « donner son âme à Allah. »

[...] « Sans énoncer de cible particulière, l’intéressé indiquait parallèlement vouloir donner son âme à Allah le 12 décembre 2016″, précise le procureur de la République. L’homme au profil radicalisé préparait-il une action violente ? Rappelons que ce lundi, 12 décembre, correspond à la visite en Ariège du Premier ministre Bernard Cazeneuve et du garde des Sceaux Jean-Jacques Urvoas, attendus pour inaugurer la déviation d’Ax-les-Thermes et le nouveau tribunal de Foix.

Chargé de l’enquête, le service régional de police judiciaire (SRPJ) a identifié l’homme qui n’est pas inconnu de la justice. « Il a été dernièrement condamné en janvier 2016 à 8 mois d’emprisonnement en comparution immédiate pour outrage sur personne dépositaire de l’autorité publique, menaces de mort sous condition, intrusion dans un établissement scolaire, détention de stupéfiants », précise Karline Bouisset.

[...] L’individu a été placé en garde à vue « pour apologie du terrorisme et menaces de mort en raison de la religion. » [...]

La Dépêche

 

Source : fdesouche