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lundi, 14 novembre 2016

Millau : la cérémonie officielle du 11 novembre perturbée

Publié par Guy Jovelin le 14 novembre 2016

EVA TISSOT

 Millau : la cérémonie officielle du 11 novembre perturbée

Le moment de recueillement devant le monument aux morts avait été respecté au cours de la matinée.
 
Le défilé de la Légion, initialement prévu après la commémoration, ce vendredi 11 novembre, a été annulé.

La cérémonie officielle en souvenir de l'Armistice de 1918, qui se déroulait vendredi matin autour du monument aux morts érigé dans le parc de la Victoire, ne s'est pas terminée selon le programme initial. Malgré ce que laissaient penser les barrières, barrages et rues bloquées entre la place du Mandarous et une grande partie du boulevard de la République, le défilé de la 13e Demi-brigade de la Légion étrangère, qui devait clôturer la cérémonie officielle, n'a pas eu lieu. La mairie avait été avertie dès jeudi soir de cette annulation ordonnée par l'état-major de l'armée, mais elle avait maintenu le dispositif de sécurité "au cas où il y ait un changement de programme". 

"Nous avons fait reculer l'armée pour treize individus !"

Si l'état-major de l'armée de terre a pris une telle décision de dernière minute, c'est parce qu'il a eu vent, sur les réseaux sociaux, d'un appel lancé par des militants qui se présentent comme antimilitaristes. "Des motifs d'ordre public nous ont conduits à penser que le défilé militaire ne pourrait pas se dérouler dans le respect dû à notre armée", a déclaré à Midi Libre la préfecture au cours de la journée de vendredi.

La cérémonie officielle, menée par le premier adjoint Claude Assier, s'était déroulée dans un grand respect du protocole, réchauffé de temps à autre par quelques rayons de soleil. La commémoration a été rythmée par les déplacements des troupes, les remises de décorations, la lecture de poèmes par les élèves du collège Jeanne-d'Arc, le dépôt de gerbes, ou encore le ravivage de la flamme du souvenir par des élèves du collège Marcel-Aymard et du CMJS, avant une minute de silence et La Marseillaise.

Un "Vive la Légion" à la fin des discours

En fin de cérémonie, Christophe Saint-Pierre a pris la parole pour annoncer le changement de programme. À la suite de ces quelques mots, l'assemblée s'est dispersée dans une certaine confusion. Chacun y allant de son commentaire...

Le cortège s'est ensuite dirigé vers la mairie pour clôturer les honneurs. Sur le boulevard de la République, des spectateurs attendaient encore le défilé. Sur le parvis de la mairie, ou L'Élan millavois et L'Harmonie du Sud-Aveyron ont joué une aubade, le maire de Millau a pris la parole. "Je m'excuse de cette annulation auprès de la population, des anciens combattants et de vos hommes, mon colonel", a commencé le premier édile.

"Je suis un fervent défenseur de la liberté d'expression, mais manifester un jour comme celui-ci, alors que nous commémorons un grand moment de notre Histoire... Il y a un temps pour chaque chose. Je suis très en colère, nous avons fait reculer l'armée pour treize individus. C'est une minorité qui prend en otage une majorité, qui elle est favorable à la venue de la Légion. Il va falloir que les politiques réfléchissent." Les discours se sont terminés sur un timide, mais franc, "Vive la Légion !", venant du public rassemblé devant les grilles de la mairie.

 

Source : midilibre

jeudi, 13 octobre 2016

Millau (12) : départs d’incendie dans 3 églises (Màj : 6 mois de prison pour le déséquilibré marocain multirécidiviste)

 Publié par Guy Jovelin le 13 octobre 2016

Par le 12/10/2016

12/10/2016

Un homme de 22 ans, qui avait allumé des incendies dans deux églises de Millau (Aveyron) et tenté d’en allumer un troisième avant d’être interpellé, a été condamné aujourd’hui à six mois de prison ferme par le tribunal de Rodez.

Le tribunal correctionnel a, par ailleurs, révoqué deux mois de sursis auxquels le prévenu avait été condamné dans une précédente affaire, et assorti la condamnation d’un suivi socio-judiciaire avec obligation de soin pour une durée de 5 ans.

[...] Le prévenu a déjà été condamné à trois reprises pour de faits similaires – feux de poubelles, notamment – et est hospitalisé depuis le 21 septembre 2016, date de la première audience.

[...] Le psychiatre chargé de l’expertise a fait état d’une altération du discernement du prévenu au moment des faits, sans qu’il soit pour autant aboli, et évoqué « une personnalité mégalomaniaque, un sentiment de puissance déclenché par l’allumage des incendies avec un fort risque de récidive ».

Le Figaro


26/09/2016

Le jeune homme de 22 ans, de nationalité marocaine, était déjà connu de la justice pour des départs de feux volontaires commis à Paris et à Millau.

(…) Le Midi Libre

mardi, 20 septembre 2016

Millau (Aveyron) : un pyromane interpellé après avoir tenté de mettre le feu à 3 églises

Publié par Guy Jovelin le 20 septembre 2016

Par VA.

Publié le ,

mis à jour le

Un pyromane présumé de 22 ans a été interpellé lundi après-midi à Millau (Aveyron) en flagrant délit alors qu'il tentait d'incendier une église. Il venait de mettre le feu à deux retables dans deux autres églises de la ville. 

 
© France 3 Midi-Pyrénées

© France 3 Midi-Pyrénées


L'individu est suspecté d'avoir avait déclenché, toujours à Millau, lors du même après-midi, un premier incendie dans l'église du Sacré-Coeur à l'aide des bougies disposées autour d'un retable. C'est un touriste anglais, intrigué par la fumée qui s'échappait du lieu de culte, qui a donné l'alerte. Les pompiers ont dû intervenir pour circonscrire ce premier début d'incendie, notamment en évacuant le retable sur le parvis du lieu de culte.

Puis, le pyromane présumé se serait rendu à l'église Notre Dame de L'Espinasse, où il s'en serait pris à une autre statuette en bois. Laquelle n'a pas brûlé grâce à l'intervention d'une tierce personne parvenant à éteindre le début d'incendie avec ...de l'eau bénite.

Ce n'est que lors de sa tentative d'incendier une troisième église, l'église Saint Antoine, que l'individu a été interpellé et placé en garde à vue. Une expertise psychiatrique du suspect  a été demandée par le procureur de la République de Rodez, Yves Delpérié, lundi en fin d'après-midi. 

VIDEO / le reportage de Mathilde de Flamesnil et Régis Dequeker

vendredi, 23 octobre 2015

Millau : la ville est-elle prête à accueillir des réfugiés ?

 Publié par Guy Jovelin le 23 octobre 2015

Millau : la ville est-elle prête à accueillir des réfugiés ?Sur les marches de la mairie, avant la rencontre entre la délégation et Christophe Saint-Pierre.
V.

Le collectif millavois de soutien aux migrants a rencontré le maire mercredi.

La commune de Millau est-elle prête à s'intégrer au dispositif départemental d'accueil des réfugiés en provenance notamment d'Irak et de Syrie dans le cadre de l'effort national demandé par l'Europe et le gouvernement ? Si des communes comme Saint-Affrique, Rodez ou Villefranche-de-Rouergue ont déjà pris clairement position depuis le début du mois de septembre, la mairie de la principale agglomération sud-aveyronnaise ne s'est toujours pas publiquement prononcée.

 

Sans tambour ni trompette...

Une délégation du collectif millavois de soutien aux migrants a rencontré, mercredi, le maire Christophe Saint-Pierre pour demander à ce qu'il positionne Millau comme ville d'accueil pour les réfugiés.

"Nous avons organisé mi-septembre une réunion au Créa à laquelle quelque 80 personnes ont participé. À cette occasion, nous avons recueilli de nombreuses propositions concrètes, d'accueil, d'hébergement, de soutien, de la part de responsables d'associations ou de particuliers, explique Valérie Carlenc, qui fait partie de la délégation. Ce que nous souhaitons maintenant, c'est que la ville soit officiellement candidate à l'accueil de réfugiés, qu'il y ait une coordination des moyens au niveau local, sachant qu'elle pourra aussi s'appuyer sur ses propositions individuelles et associatives."

Parmi les Millavois venus soutenir mercredi après-midi devant l'hôtel de ville la délégation du collectif dans sa démarche, Josette Hart, présidente du Jardin du Chayran, structure d'insertion par le maraîchage biologique, a rappelé que son association était prête à accueillir des réfugiés.

"L'État voudrait qu'on accueille des migrants sans qu'on sache comment on fait" Le maire Christophe Saint-Pierre

Joint par téléphone, Christophe Saint-Pierre a indiqué à Midi Libre que, s'il n'était pas opposé au principe de l'accueil de réfugiés, trop d'incertitudes demeuraient dans le discours de l'État concernant les modalités de leur prise en charge pour que la commune se positionne officiellement. "En lien avec le collectif de soutien aux migrants, j'ai déjà à plusieurs reprises entrepris, sans tambour ni trompette, des démarches pour des personnes en situation irrégulière sur le territoire de la commune, explique le premier magistrat de la cité. Dans ces cas difficiles, l'État me répond en substance de me mêler de mes affaires, et là, il voudrait qu'on accueille des migrants sans qu'on sache comment on fait, ni qu'on connaisse la finalité. S'agit-il de les aider dans l'idée qu'ils retournent un jour chez eux ? De les intégrer dans nos territoires ?"

Le maire précise néanmoins avoir demandé à son adjoint aux affaires sociales, Bernard Niel, président délégué du CCAS, d'évaluer la capacité d'accueil qui pourrait être mobilisée pour accueillir les réfugiés.

Le collectif devrait solliciter prochainement le coordinateur départemental, André Drubigny, nommé mi-septembre, pour l'organisation d'une table ronde à Millau.

Source : http://www.midilibre.fr/2015/10/22/la-ville-est-elle-pret...

lundi, 14 septembre 2015

Pas d’étrangers au Larzac

Publié par Guy Jovelin le 14 septembre 2015

la-legion-etrangere-forme-ses-reservistes.jpg

Du côté de Millau dans l’Aveyron et, pour être plus précis, dans les environs du camp du Larzac, il y a des étrangers que certains habitants du cru ne veulent surtout pas voir débarquer chez eux. Il ne s’agit pas des réfugiés avec la toute nouvelle prime à 1000 euros du doux M. Cazeneuve. Non, ces « étrangers », ce sont les militaires de la 13e demi-brigade de la Légion étrangère qui va se replier d’Abou Dhabi, où elle est stationnée depuis 2011, dans le cadre des dernières mesures de restructuration des armées.
Un collectif d’opposants s’est constitué et revendique déjà 2500 signatures. Un graffiti à l’entrée du camp proclame « Pas de Légion dans la région », version light dirons-nous, d’un « Interdit aux chiens et aux militaires ». Une manifestation avait même lieu samedi à Millau. Va-t-on vers une seconde guerre du Larzac, la première ayant été éteinte en 1981 par la grâce de François Mitterrand ?
Le porte-parole de ce collectif a carrément déclaré qu’ « une nouvelle génération d’habitants de Millau n’a pas envie de voir débarquer un corps d’armée à la réputation sulfureuse, au lourd passé colonial ». A l’heure où l’on parle, ici et là, de quotas, ce porte-parole a même ajouté « Un habitant sur deux sera un militaire, ce n’est pas ce que nous imaginions quand nous défendions ce territoire exceptionnel ».
Qu’on aimerait qu’un tel discours soit tenu pour ce territoire, je dirais même plus, pour ce pays exceptionnel que l’on appelle encore la France ! J’entendais l’autre jour à la télévision un sociologue patenté qui nous expliquait qu’il n’existe pas de seuil à partir duquel une population allogène rejette l’étranger. Cela devrait rassurer notre collectif.
Mais au fait, à quoi fait allusion ce porte-parole en parlant de « réputation sulfureuse » et de « lourd passé colonial », un peu comme si l’on parlait d’une association d’anciens pédophiles de l’Education nationale ou d’alcooliques au repentir douteux ? On aimerait bien qu’il précise sa pensée.
Passons justement sur le passé colonial qu’un grand nombre de légionnaires actuels a certainement connu ! Le patron de la 13 a dû naître sous Pompidou – sous le règne duquel cette fameuse guerre du Larzac fut déclenchée – et peut-être même sous Giscard. Quant aux plus jeunes légionnaires, ils n’ont même pas le bonheur d’être nés au temps béni de Mitterrand, le pacificateur du Larzac.
« Réputation sulfureuse », « lourd passé colonial » : une association d’expressions toutes faites qui révèle, me semble-t-il, des connaissances historiques stéréotypées, voire ronéotypées avec la machine à alcool des années 70, celle sans doute dénichée derrière les fagots d’une grange du causse, témoins d’un passé antimilitariste glorieux.
« Réputation sulfureuse » ? Je cherche. Il me semble que des noms comme Narvik, Bir-Hakeim, où la 13 justement s’illustra, ont belle réputation dans notre histoire de France. Certes, cela sent un peu la poudre. Mais pas le soufre. Et oui, parce que pour défendre la France, il vaut mieux un fusil qu’une ronéo. Du reste, pour ces faits d’arme, le drapeau de la 13 est décoré de la Croix de la Libération, excusez du peu.
Des Français par le sang versé, plutôt que par les prestations versées, méritent sans doute mieux qu’un accueil – pour reprendre l’expression désormais consacrée- quelque peu nauséeux, convenons-en.

 

Georges Miche

Source : http://www.bvoltaire.fr/georgesmichel/pas-detrangers-au-l...