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vendredi, 30 novembre 2018

Quimper (29) : Un policier en civil hospitalisé après la violente agression d’un groupe de jeunes qui l’aurait reconnu

Publié par Guy Jovelin le 30 novembre 2018

Par  le 29/11/2018 

L’agression s’est produite ce jeudi, pendant la pause méridienne. Un policier de l’état-major du commissariat de Quimper se trouvait dans la file d’attente d’une boulangerie, aux abords du centre commercial de Kermoysan. Il envisageait d’acheter un sandwich avant de reprendre son service.

Un jeune homme, lui aussi présent dans la file d’attente, est venu le provoquer, en lui disant que son téléphone portable lui plaisait. Le ton est monté. Deux autres jeunes gens qui se trouvaient à proximité se sont rapprochés. Bien qu’il leur ait dit qu’il était policier, il a été violemment pris à partie et a reçu plusieurs coups de poing au visage.

Le fonctionnaire en civil aurait été reconnu par un groupe de jeunes de ce quartier émaillé par des scènes de violence et des contrôles de stupéfiants au fil de ces derniers mois. « Ils se sont mis sur son dos et l’ont frappé » explique Nelly Jauneau-Poirier.

Les suspects, identifiés pour deux d’entre eux, sont recherchés. Le policier agressé a été hospitalisé : il se trouve aux urgences ce jeudi après-midi. Le commissariat a ouvert une enquête.

Le préfet du Finistère, Pascal Lelarge, a tenu à témoigner « tout son soutien à ce fonctionnaire ainsi qu’à sa famille ». Il ajoute : « Cette agression inqualifiable s’inscrit dans un contexte préoccupant de violences au quotidien. Les forces de l’ordre, touchées par cette agression, restent pleinement mobilisées pour assurer la sécurité de tous nos concitoyens ».

Le télégramme et Ouest France via fdesouche

jeudi, 06 juillet 2017

Un policier agressé à Saint-Denis a complètement perdu la mémoire

Publié par Guy Jovelin le 06 juillet 2017

 

L’agresseur présumé, arrêté mardi, a été mis en examen mercredi et placé en détention provisoire pour violences volontaires sur personnes dépositaire de l’autorité publique ayant entraîné une infirmité permanente.

Une information judiciaire a été ouverte mercredi par le parquet de Bobigny après l’agression ultra-violente d’un policier fin mai à Saint-Denis, en région parisienne. L’agresseur présumé arrêté mardi a été mis en examen pour violences volontaires sur personne dépositaire de l’autorité publique ayant entraîné une infirmité permanente et placé en détention provisoire.

Une agression qui dégénère. L’agression s’est produite le 30 mai, lors d'un contrôle d’identité qui a dégénéré à la Plaine Saint Denis, au nord de Paris. Avec un collègue, les deux agents de la Brigade de Sécurité de Quartier sont encerclés par six jeunes d’une vingtaine d’années venus en soutien des deux contrôlés. Caillassés, jetés à terre, ils sont roués de coups notamment à la tête. Il a fallu des renforts et une grenade de désencerclement pour mettre fin à l’agression qui a laissé au policier le plus touché la trace des semelles de chaussures sur le visage.

39 ans de vie oubliés. Les coups portés ont été tels que depuis l’agression, le policier a totalement perdu la mémoire. Il a oublié 39 ans de sa vie. Le brigadier, a perdu tous ses acquis, la conduite, faire du vélo ; il ne se souvenait même plus qu’il était policier. "Le seul souvenir qui lui reste d’avant l’agression, c’est sa sœur, qu’il a reconnue quand elle est venue le chercher [à l’hôpital]", confie à Europe 1 Christophe, l’un de ses amis de longue date. A part elle, l’homme ne reconnaît ni sa mère ni ses frères, ne se souvient pas de sa maison, ni de son adresse. "Tout a été effacé", martèle ce proche qui l’épaule ces dernières semaines. "On refait connaissance, on se redonne nos prénoms, comme aux premiers jours", relate-t-il à Europe 1.

"Tout réapprendre". Perturbé par le fait de ne pas savoir "ce qu’il savait et ce qu’il ne savait pas", le brigadier se documente, lit beaucoup pour "se tenir au fait de l’actualité". "Tout est à réapprendre", insiste Christophe qui précise que son ami est touché par le soutien affiché de ses collègues et de sa hiérarchie. L’agresseur principal présumé, 20 ans, vient d’être arrêté. Il a été formellement reconnu par le 2e brigadier et mis en examen mais il nie les faits.

Par Salomé Legrand
 
Source : europe1