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jeudi, 06 septembre 2018

Les Français contre l’arbitraire et la spoliation

Publié par Guy Jovelin le 06 septembre 2018

POSTÉ LE 05 SEPTEMBRE , 2018,

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L’actualité de cette fin d’été – en attendant que les polémiques politiciennes et les «affaires» en tout genre reprennent leurs droits à la rentrée – ne laisse pas d’être suggestive.

J’apprends par l’association «40 millions d’automobilistes» que 400 radars ont été vandalisés en juillet dernier, après l’entrée en vigueur de l’absurde limitation à 80 km/h sur route.

Naturellement, on ne peut pas encourager les déprédations – d’autant moins que c’est nous, contribuables, qui payons la note !

Mais la faute à qui ? Comme naguère les «bonnets rouges» face aux portiques d’écotaxe, les automobilistes, ulcérés d’être verbalisés et tondus, se défendent comme ils peuvent contre un État spoliateur.

Au demeurant, comme l’État, depuis des années, ne cesse de manifester qu’il ne comprend que le rapport de force et qu’il n’écoute jamais les opposants pacifiques, on voit mal comment cela pourrait avoir d’autres conséquences.

Il faut tout de même savoir que ces 400 radars vandalisés représentent une multiplication par 4 du nombre d’actes de vandalisme sur ces odieuses petites boîtes.

Comme le dit l’association, le radar est désormais ressenti par les automobilistes, non pas comme un outil au service de la sécurité, mais plutôt comme un outil au service du racket de l’État – et un outil pour rappeler l’arbitraire et la puissance de l’État.

Il devient possible que les Français se réveillent enfin de leur léthargie.

Pendant des décennies, ils ont assisté placidement au grignotage de leurs libertés.

Songeons que la révolution de 1789 a commencé, alors que l’arbitraire et la spoliation fiscale étaient infiniment moindres qu’aujourd’hui.

À l’époque, en moyenne, un contribuable payait autour de 10% de ses revenus en impôt. Aujourd’hui, c’est en moyenne par loin de 60%.

Et pour ceux qui paient l’impôt sur le revenu, il n’est pas rare de payer 80% ou plus de ses revenus en impôt.

Encore plus fort, la Cour de cassation, dans un jugement admirable, a déclaré que payer au fisc plus de 100% de ses revenus n’était pas confiscatoire !

Donc, oui, les impôts étaient infiniment moins lourds en 1788.

L’arbitraire aussi était moins pesant. Bien sûr, il y avait des privilèges que l’état de la société justifiait de moins en moins.

Mais, tous les privilèges n’étaient pas dénués de fondement. Le clergé, principale cible de la Révolution, payait ainsi sur les revenus de son patrimoine l’équivalent de notre Sécurité sociale et de notre Éducation nationale.

Et la morgue d’un Saint-Simon était tout de même moins insupportable que l’arrogance des petits marquis sortis de l’ENA, comme Alexis Kohler, ou parvenus au sommet du pouvoir par le fait du prince, comme Alexandre Benalla.

Je ne parle pas ici de l’arbitraire judiciaire. Pourtant, on ne compte plus les lois qu’il est absolument impossible de respecter (des lois sur le financement de la vie politique aux lois sur la liberté d’expression, en passant par les lois fiscales elles-mêmes). Cela se traduit par un mépris général de ces lois – et une condamnation des adversaires politiques.

Je crois que jamais, dans l’histoire de France, la spoliation fiscale et l’arbitraire n’ont été aussi forts. Jamais nos libertés n’ont été autant foulées aux pieds – et ce n’est pas fini, puisque Macron et sa clique annoncent que le pire est à venir.

Mais notre vénéré président, qui n’a pas l’air d’apprécier les vieux Gaulois, devrait aussi se méfier des Francs. Nous nous appelons ainsi du fait de notre attachement séculaire à nos libertés, il devrait peut-être le méditer !

 

Source : les4verites

samedi, 21 avril 2018

Sécurité rentière : la privatisation des radars commence lundi et devrait augmenter de 10 millions le nombre de flashs par an !

Publié par Guy Jovelin le 21 avril 2018

Auteur : Pierrot

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Voilà des mois que ces mitraillettes à flashs sont testées sans aboutir à des contraventions. La sécurité routière inaugurera lundi ce nouveau dispositif qui sera ensuite adopté département après département. « Toute la France sera couverte mi-2019 », confie-t-on à la Sécurité routière.

L’objectif est sans aucun doute de faire crépiter les flasheuses à l’heure où le nombre de morts sur la route ne baisse presque plus. De l’aveu même du ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, les radars embarqués dans des véhicules conduits par des forces de l’ordre ne fonctionnent que 1h13 par jour en moyenne. Les confier au privé permettra de pousser jusqu’à 8 heures par jour. Le nombre de flashs pourrait donc passer de 2 millions à 12 millions par an !

40 Millions d’Automobilistes dénonce une « machine à cash ». Selon un document que nous avons pu consulter, l’association pro voiture a saisi le Conseil d’Etat pour faire annuler la privatisation des radars au motif que les services de police ne peuvent pas être sous-traités. Son délégué général refuse de commenter la procédure, mais s’emporte : « A partir du moment où l’on accole les mots radars et société privée, on ne peut plus prétendre qu’il ne s’agit pas de remplir les caisses de l’Etat. »

 

Source : leparisien via contre-info

mercredi, 14 février 2018

Danemark : les limites de vitesse passent de 80 à 90 km/h, la mortalité baisse de 13% et seulement 10 radars dans tout le pays

Publié par Guy Jovelin le 14 février 2018

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 Source Réalités routières cliquez ici

Pendant que la France expérimentait la baisse de la vitesse autorisée sur les routes du réseau secondaire, le Danemark testait la hausse ! Résultat ? L’accidentalité a baissé de 11 % et la mortalité de 13 % sur deux ans, selon l’association « 40 millions d’automobilistes ».

Ne pas dépasser le 80 km/h sur les routes du réseau secondaire français ? Une mesure déjà décriée qui devrait être annoncée par le gouvernement à la mi-janvier.

Parmi les partisans du « non », l’association « 40 millions d’automobilistes », qui a décidé de démontrer l’inefficacité du procédé via l’exemple danois. A l’inverse de ce que s’apprête à faire l’Hexagone, le Danemark est passé de 80 à 90 km/h. Selon l’association, pendant les deux années d’expérimentation, l’accidentalité a baissé de 11 % et la mortalité de 13 %. « Cela a fluidifié le trafic » estime Pierre Chasseray, délégué général.

« Les usagers ne respectaient pas tous la limitation de 80 km/h. Cela menait à des dépassements pouvant conduire à des accidents ». D’après lui, c’est la limitation qui n’était « pas adaptée » aux comportements des usagers.

Quant à l’installation de radars, là encore, les deux pays se situent aux extrêmes l’un de l’autre. « Au Danemark, il n’y a que 10 radars sur tout le territoire. Est-ce que le radar est la seule solution à la sécurité routière ? Non, puisque fondamentalement, là-bas, il n’y en a pas » assure-t-il. « Il faut choisir la voie de la prévention et ne pas miser sur la répression à tout prix ».

 

Source : synthesenationale

mercredi, 25 octobre 2017

Le curé enragé s'en prend aux radars

Publié par Guy Jovelin le 25 octobre 2017

Michel Janva

 

Source : lesalonbeige

vendredi, 08 avril 2016

Sécurité routière : l'Etat va privatiser les radars

Publié par Guy Jovelin le 8 avril 2016

LE FAIT DU JOUR. Pour réaffecter les forces de l'ordre à d'autres missions, l'Etat va déléguer à des sociétés privées l'utilisation de radars mobiles. Polémique assurée.

Les radars embarqués ciblent en priorité les voitures responsables de grands excès de vitesse.
Les radars embarqués ciblent en priorité les voitures responsables de grands excès de vitesse.
(LP/Matthieu de Martignac.)
 

L'an dernier, plus d'un million et demi d'automobilistes ont été flashés sans le savoir. Il leur a suffi de croiser (trop vite) la route d'une des 319 voitures-radars banalisées équipées de flashs infrarouges indétectables. Dans l'habitacle : des policiers et des gendarmes en tenue. Mais le gouvernement a décidé de confier, à partir de janvier prochain, la conduite de ces véhicules à des sociétés privées agréées par l'Etat.

Objectif : les faire circuler jour et nuit et multiplier les contrôles à l'heure où le nombre de morts sur la route est reparti à la hausse depuis deux ans.

D'après une enquête Harris Interactive* commandée par l'association 40 Millions d'automobilistes, et que nous vous dévoilons en exclusivité, 83 % des Français voient d'un mauvais œil cette perspective. 76 % estiment que cette mesure « aura pour objectif d'augmenter le montant des contraventions collectées par l'Etat » et 86 % craignent que les sociétés concernées ne réalisent des contrôles aux endroits où elles ont le plus de chance de constater des infractions. « Les radars ne peuvent pas être gérés par des sociétés privées dont l'objectif est la réalisation de bénéfices et qui flasheront à tout-va, dénonce le délégué général de l'association provoituresPierre Chasseray. Personne ne sera épargné par ce système impitoyable car ces voitures fonctionneront à longueur de journée avec pour seul objectif le profit sur le dos des conducteurs. »

QUESTION DU JOUR. Comprenez-vous que l'Etat confie au privé la gestion des radars embarqués ?

Alors que l'association craint une explosion du nombre de PV, le délégué interministériel à la Sécurité routière dénonce un faux procès. « La rétribution de ces prestataires agréés ne dépendra pas du nombre d'amendes, affirme Emmanuel Barbe. C'est la voiture et elle seule qui procédera comme aujourd'hui au contrôle automatique de la vitesse, et l'analyse du flash continuera à être effectuée par un officier de police judiciaire basé à Rennes au centre de traitement automatisé des infractions. » La sécurité routière ne cache pas toutefois que son but est de mieux rentabiliser ces voitures. « A tout endroit et à tout moment, les automobilistes doivent savoir qu'ils pourront se faire flasher » insiste Emmanuel Barbe.

« Faute d'effectifs suffisants, ces voitures-radars circulent aujourd'hui à peine plus d'une heure par jour et nous avons été les premiers à réclamer cette mesure de sous-traitance, explique la présidente de la Ligue contre la violence routière, Chantal Perrichon. Cela permettra de réaffecter les gendarmes et policiers, jusqu'ici chargés de conduire ces véhicules, à d'autres missions prioritaires comme les contrôles d'alcoolémie ou de comportements dangereux. »



 

Péages et fourrières déjà privatisés
Nombre de services publics ont déjà été privatisés dans le domaine des transports. En 2006, pour diminuer le déficit de l'Etat, le gouvernement de Dominique de Villepin concède une bonne partie du réseau autoroutier à des entreprises privées. Vinci Autoroutes, Eiffage, Albertiset six autres sociétés concessionnaires se partagent le territoire. Ce qui a conduit à une augmentation régulière des prix au péage. Cette année, cette hausse s'élevait, en moyenne, à 1,12 %. Même démarche pour les services de fourrière automobile, où dans de nombreuses villes les municipalités et les préfectures de police ont fait le choix de confier cette tâche à des prestataires privés.

Une nouvelle gestion souvent critiquée au vu de leurs tarifs et de certaines de leurs pratiques. Ainsi, quelques entreprises, payées aux nombres de véhicules confisqués, imposent un quota mensuel d'interventions à leurs salariés. Un fait qui a été dénoncé à Paris, en 2014, par le député-maire LR du XVe arrondissement, Philippe Goujon, qui souhaitait une « remunicipalisation » de ce service. En 2015, le prix de l'enlèvement d'un véhicule a bondi de 116 € à 150 € dans la capitale.Petit nouveau sur le marché de la privatisation : l'examen du Code la route. Inscrite dans la loi Macron, la réforme du permis de conduire prévoit de confier la surveillance du test théorique à des organismes privés agréés. But de l'opération, réduire les délais d'attente à la suite d'un échec, actuellement évalués à 98 jours. L'entrée en vigueur de la réforme est fixée au 18 avril.

 



*Enquête réalisée en ligne du 22 au 24 mars auprès d'un échantillon représentatif de 1 002 personnes.

 

Source : http://www.leparisien.fr/