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mercredi, 05 décembre 2018

Pendant la spoliation, le bradage continue !

Publié par Guy Jovelin le 05 décembre 2018

 

Auteur

Guillaume de Thieulloy

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Emmanuel Macron a quel­que chose de fascinant.

Alors même qu’il est acculé par la colère populaire, alors même que ses principaux soutiens semblent prendre leurs distances (de Jacques Attali faisant, pour la première fois, l’éloge de la nation, à Gérard Collomb, quittant le ministère de l’Intérieur et multipliant les déclarations fracassantes, en passant par « Le Monde », naguère « Moniteur de la Macronie » en pointe sur l’affaire Benalla), il continue de dérouler imperturbablement son programme de démantèlement de la France.

Tout d’abord, il y a cette déclaration sur notre « partage de souveraineté » avec l’Allemagne.

Il serait question de « partager » notre dissuasion nucléaire et notre siège au conseil de sécurité de l’ONU.

En bon français, cela s’appelle une forfaiture : abandonner les marques de la souveraineté française à une puissance étrangère, c’est exactement l’inverse de ce que le chef de l’État est tenu de faire. L’article 5 de la constitution de 1958 déclare, au contraire : « Il est le garant de l’indépendance nationale, de l’intégrité du territoire et du respect des traités. »

Lui, il ferait rigoureusement l’inverse. Cela seul devrait justifier une procédure de destitution, si le parlement n’était pas devenu une chambre d’enregistrement.

Quand on pense que M. Macron se permet de donner des leçons à la terre entière, alors qu’il brade notre souveraineté, et que son arrogance et son mépris mettent le feu à Paris …

Dans un autre ordre d’idées, il vient d’annoncer que la France allait « restituer sans tarder » 26 œuvres d’art au Bénin.

Restituer ? Vraiment ? Mais le Bénin n’existait pas avant la colonisation française. Il n’existait que des royaumes tribaux, en guerre les uns avec les autres.

D’ailleurs, ces œuvres d’art n’auraient jamais été conservées, ni même identifiées comme artistiques, sans la France.

En Afrique, plus encore qu’en Asie, c’est le regard de l’Occidental qui a littéralement « créé » l’art local. Sans nous, Angkor serait un tas de pierres oubliées. Sans nous, l’art du Dahomey serait tout simplement inconnu.

Passons sur le « sans tarder », qui fixe à la majorité de « godillots » la feuille de route de voter sans rechigner un nouveau bradage du patrimoine français.

Mais rappelons que le droit international assurait – avant que les barbares post-modernes ne le ravagent pour imposer leur conception pseudo-morale – que ces œuvres étaient légitimement détenues dans les musées des anciennes métropoles.

Si ce funeste projet parvenait à son achèvement, nous pourrions fermer le Louvre. Quasiment rien n’y échapperait, des collections égyptiennes aux collections antiques, en passant par celles d’Extrême-Orient. Une large part vient de nos campagnes et de notre colonisation.

Quand on voit le sort des musées de Bagdad ou Kaboul, comment le regretter ? Et pense-t-on sérieusement que les œuvres d’art seront mieux mises en valeur à Porto-Novo, Cotonou ou Harare qu’à Londres, New York, Saint-Pétersbourg, ou Paris ?

Sous couvert de bons sentiments, M. Macron prépare un pillage sans commune mesure avec ce que les siècles précédents ont connu. En attendant, il brade scandaleusement le patrimoine français, comme s’il lui appartenait. Il ne nous appartient même pas à nous tous, collectivement, Français vivants. Il appartient tout autant aux Français morts et aux Français à naître que les démagogues oublient systématiquement.

Qu’au moment où il cherche à parlementer avec les gilets jaunes en lutte contre la spoliation fiscale, il évoque une spoliation de souveraineté et de patrimoine plus grave encore, voilà qui dépasse l’entendement – et qui justifierait amplement sa destitution.

 

Source : les4verites

jeudi, 06 septembre 2018

Les Français contre l’arbitraire et la spoliation

Publié par Guy Jovelin le 06 septembre 2018

POSTÉ LE 05 SEPTEMBRE , 2018,

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L’actualité de cette fin d’été – en attendant que les polémiques politiciennes et les «affaires» en tout genre reprennent leurs droits à la rentrée – ne laisse pas d’être suggestive.

J’apprends par l’association «40 millions d’automobilistes» que 400 radars ont été vandalisés en juillet dernier, après l’entrée en vigueur de l’absurde limitation à 80 km/h sur route.

Naturellement, on ne peut pas encourager les déprédations – d’autant moins que c’est nous, contribuables, qui payons la note !

Mais la faute à qui ? Comme naguère les «bonnets rouges» face aux portiques d’écotaxe, les automobilistes, ulcérés d’être verbalisés et tondus, se défendent comme ils peuvent contre un État spoliateur.

Au demeurant, comme l’État, depuis des années, ne cesse de manifester qu’il ne comprend que le rapport de force et qu’il n’écoute jamais les opposants pacifiques, on voit mal comment cela pourrait avoir d’autres conséquences.

Il faut tout de même savoir que ces 400 radars vandalisés représentent une multiplication par 4 du nombre d’actes de vandalisme sur ces odieuses petites boîtes.

Comme le dit l’association, le radar est désormais ressenti par les automobilistes, non pas comme un outil au service de la sécurité, mais plutôt comme un outil au service du racket de l’État – et un outil pour rappeler l’arbitraire et la puissance de l’État.

Il devient possible que les Français se réveillent enfin de leur léthargie.

Pendant des décennies, ils ont assisté placidement au grignotage de leurs libertés.

Songeons que la révolution de 1789 a commencé, alors que l’arbitraire et la spoliation fiscale étaient infiniment moindres qu’aujourd’hui.

À l’époque, en moyenne, un contribuable payait autour de 10% de ses revenus en impôt. Aujourd’hui, c’est en moyenne par loin de 60%.

Et pour ceux qui paient l’impôt sur le revenu, il n’est pas rare de payer 80% ou plus de ses revenus en impôt.

Encore plus fort, la Cour de cassation, dans un jugement admirable, a déclaré que payer au fisc plus de 100% de ses revenus n’était pas confiscatoire !

Donc, oui, les impôts étaient infiniment moins lourds en 1788.

L’arbitraire aussi était moins pesant. Bien sûr, il y avait des privilèges que l’état de la société justifiait de moins en moins.

Mais, tous les privilèges n’étaient pas dénués de fondement. Le clergé, principale cible de la Révolution, payait ainsi sur les revenus de son patrimoine l’équivalent de notre Sécurité sociale et de notre Éducation nationale.

Et la morgue d’un Saint-Simon était tout de même moins insupportable que l’arrogance des petits marquis sortis de l’ENA, comme Alexis Kohler, ou parvenus au sommet du pouvoir par le fait du prince, comme Alexandre Benalla.

Je ne parle pas ici de l’arbitraire judiciaire. Pourtant, on ne compte plus les lois qu’il est absolument impossible de respecter (des lois sur le financement de la vie politique aux lois sur la liberté d’expression, en passant par les lois fiscales elles-mêmes). Cela se traduit par un mépris général de ces lois – et une condamnation des adversaires politiques.

Je crois que jamais, dans l’histoire de France, la spoliation fiscale et l’arbitraire n’ont été aussi forts. Jamais nos libertés n’ont été autant foulées aux pieds – et ce n’est pas fini, puisque Macron et sa clique annoncent que le pire est à venir.

Mais notre vénéré président, qui n’a pas l’air d’apprécier les vieux Gaulois, devrait aussi se méfier des Francs. Nous nous appelons ainsi du fait de notre attachement séculaire à nos libertés, il devrait peut-être le méditer !

 

Source : les4verites