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mardi, 04 septembre 2018

Le billet de Franck Timmermans Rentrée scolaire : le cru 2018 de la vermine gauchiste

Publié par Guy Jovelin le 04 septembre 2018

   
 
 
Rentrée scolaire : 
Non, Blanquer ne sauvera pas l’Éducation nationale!
 
Comme chaque année, la rentrée des classes sera, cette semaine, l'occasion pour le ministre en place de vanter ses réformes et de laisser entrevoir aux parents et aux élèves la perspective d'un avenir radieux de l’Instruction publique indûment appelée Éducation nationale.
L'actuel ministre, Jean-Michel Blanquer jouit, certes, d’un préjugé favorable même s’il évite soigneusement de rompre avec les pratiques de « discrimination positive » chères à ses prédécesseurs, comme en témoigne sa décision de dédoubler les classes de CP uniquement en « réseaux d'éducation prioritaires », même s’il accepte les folies de Madame Schiappa concernant l’éducation sexuelle à l'école et même s'il donne raison aux syndicats d’enseignants contre l'avis des familles en rétablissant la semaine de quatre jours. Le « détricotage » de la loi Vallaud Blekacem dans les collèges, la réintroduction de la méthode syllabique pour l’enseignement de la lecture, le renforcement de l’apprentissage des fondamentaux dans le primaire, une meilleure évaluation des élèves et des professeurs, et l’interdiction des portables dans les établissements vont bien sur dans le bon sens.
Mais, tout comme repeindre une maison en train de brûler ne l'a jamais empêché de finir en ruines calcinées, des réformes, même justes, ne peuvent entraver la marche d’un mal profond qui progressera d’autant plus aisément qu’il sera mieux dissimulé.
Une école minée par l'immigration, dominée par la culture égalitariste, habitée de l'esprit de repentance et de désidentification historique, ouverte aux mille vents des modes sociétales et aux mains des marxistes ne sera véritablement relevée que dans le changement global et radical d’un État national. Tout le reste relève de la segmentation technique et de la parcellisation progressiste version « citoyenne ».
Sur le même sujet, lire ci-dessous l'excellent billet de Franck Timmermans…
 
Le billet de Franck Timmermans
Rentrée scolaire : le cru 2018 de la vermine gauchiste
 
 
Cinquante ans après mai 1968, jamais les livres scolaires consacrés à l’Histoire, la géographie et l’enseignement « moral et civique » n’ont été aussi pernicieux, aussi engagés, aussi endoctrinés comme s’ils avaient été écrits par les maos et trotskards de naguère, réincarnés aujourd’hui en bobos fanatiques. Pour ne prendre qu’un exemple : l’ouvrage d’Histoire – géographie de l’éditeur Belin (éditeur fétiche des Conventionnels de 1792 et qui baptisa son fils « Thermidor »…), pour la classe de 3e, cycle 4, 2016, est une vraie caricature en la matière : l’iconographie puise ainsi énormément dans toutes les sortes d’affiches associatives gauchistes, la Loi sur le mariage pour tous sert de modèle à un exercice, les élèves doivent plancher sur l’éventualité d’une possible dictature en France, émanant de l’extrême droite évidemment, chacun l’aura compris, car l’idéologie de la pensée unique est partout dominante, allusive, subversive. Plusieurs pages sont aussi consacrées aux dictatures, fasciste et nazie bien-entendu, mais celle du communisme n’est évoquée qu’au travers du seul Staline, ses crimes cantonnés aux purges de 1937-1938 et rien sur le bilan des dizaines de millions de morts alors que nous sommes en plein centenaire de l’URSS et du génocide planétaire engendré par toutes les tyrannies communistes ! Tout est donc prétexte à y illustrer et promouvoir les idées de gauche à toutes les époques et leurs ramifications associatives. Et ceci est valable dans le privé comme dans l’école publique, c’est le même menu, le même catéchisme ! Alors que faire quand on est parents ? D’abord évidemment rien qui consiste à instrumentaliser votre enfant pour politiser davantage le débat en classe car les conséquences seraient funestes et raviraient nos ennemis. La résistance ne peut se faire qu’autrement : d’abord par l’adhésion à un syndicat de parents d’élèves apolitique ou réformiste car vous ne pouvez rester seuls et devez faire partager vos sentiments. Ensuite, vos réactions consisteront à interpeller par écrit l’éditeur, le directeur de l’établissement, le Ministère et, le cas échéant, le professeur lui-même bien qu’il soit souvent le propagandiste le plus zélé de ce matraquage idéologique. Mais attention aux thèmes que vous contesterez :
  • L’ensemble du cours est à l’évidence orienté : les enseignants doivent tenir compte de la diversité démocratique de 2018, respecter les libertés de l’élève et rester impartiaux.
  • Les exercices sur le mariage pour tous, par exemple, ne peuvent servir de règlements de compte rétroactifs : il conviendra donc de plaider que ce sujet, bien que la Loi soit désormais entrée en vigueur, est encore trop clivant (surtout dans le Privé) pour de nombreuses familles, à l’heure surtout où les débats sur la GPA et la PMA vont bientôt reprendre, et qu’il s’agit là d’une question fondamentale d’éthique de respecter les convictions familiales de tous bords sans créer de confrontations scolaires.
  • Les exercices sur les abondants articles consacrés aux dictatures doivent être l’objet d’une interrogation : 100 ans après la guerre civile révolutionnaire en Russie, quid du bilan catastrophique de ce système concentrationnaire et des millions de morts en URSS, en Chine, au Cambodge et partout où il s’est implanté ? Quid du génocide vendéen, lui aussi généré par une guerre civile qui a débouché sur la Terreur ? Car Hitler et Staline ne sont finalement que les émules et héritiers de Robespierre.
  • Les risques d’une dictature en France ? Il existe car le risque immédiat est de voir s’implanter en France un fort courant islamiste s’appuyant sur un réseau de mosquées et d’associations salafistes mais aussi sur l’éventuelle obtention d’un droit de vote étendu à tous les immigrés. Il n’est que de voir et d’entendre Monsieur Erdogan sillonner les villes d’Allemagne ou la Bosnie pour y prôner un Islam conquérant. Il était de bon ton ces 20 dernières années d’envisager une Turquie européenne…
  • En utilisant la laïcité comme prétexte, vous mettrez les enseignants bobos en porte à faux, face à leurs contradictions et piégés par leurs propres méthodes coercitives.
Vous ne parviendrez pas à faire changer le choix des livres imposés à vos enfants cette année mais les protestations peuvent petit à petit faire réfléchir les exécutifs sur les ânonnements gauchistes. N’oubliez pas que les professeurs les plus endoctrinés sont souvent les cibles favorites des représailles dans les quartiers des cités. Le mérite scolaire en somme…

mercredi, 02 septembre 2015

La rentrée de NV. Belkacem

Publié par Guy Jovelin le 2 septembre 2015

La rentrée de NV. Belkacem

C’est la poursuite de la mise en œuvre du plan de destruction de l’identité française. La rentrée de NV. Belkacem (NVB pour les intimes) est marquée par une remarquable...

 

 

 

Lire la suite : http://www.medias-presse.info/la-rentree-de-nv-belkacem/3...

jeudi, 28 août 2014

À l’Éducation nationale, le ministre est interchangeable et il le sait (par Pierre Van Ommeslaeghe)

Publié par Guy Jovelin

 
À moins d’une semaine de la rentrée scolaire, le ministre de l’Éducation nationale change. Après la sortie de Benoît Hamon ce dimanche, il est certain que François Hollande ne pouvait pas le garder à ce poste (ni ailleurs au gouvernement). Il n’en reste pas moins que cela fait désordre. Cela ne remet pas en cause la rentrée. Elle est préparée depuis longtemps, et l’expérience et le professionnalisme des personnels sur le terrain suffisent à assurer une bonne rentrée. Mais symboliquement, l’effet est désastreux.

Car cela prouve qu’il n’y a pas vraiment besoin de ministre pour faire fonctionner l’Éducation nationale. On sait depuis longtemps que ce ministère est en réalité une technocratie achevée où ce sont les directeurs d’administration centrale qui font la loi. Les ministres passent, eux restent. Et les ministres le savent. Ceux qui ont tenté d’y remédier s’y sont cassé les dents faute de soutien politique du chef de l’État, les autres y ont renoncé s’ils en avaient eu la velléité. Il n’y a donc pas de direction politique à l’Éducation nationale. Plus exactement, la politique suivie par ce ministère n’est ni démocratique (le peuple n’y a pas sa place) ni républicaine (ce n’est pas l’intérêt général qui y est poursuivi).

Mais la séquence de l’éviction de Benoît Hamon et sa signification sont peut-être plus graves encore. La politique, disait Thomas d’Aquin, est la plus haute des charités car elle est le souci du bien commun. Du moins doit-elle l’être. Particulièrement en ce qui concerne l’éducation puisqu’il s’agit de transmettre le patrimoine intellectuel et moral de la nation aux enfants, pour les insérer dans notre monde commun.

Benoît Hamon avait cette haute responsabilité. Il occupait un poste où il pouvait agir pour le bien commun, du moins pour ce qui lui semblait l’être. Or, à une semaine d’une date importante pour les enfants de France, il a choisi d’aller à l’affrontement avec le président de la République. On peut concevoir qu’il ne soit pas d’accord sur l’orientation de la politique de ce dernier. Mais étant au gouvernement, on peut penser qu’il y avait d’autres manières de lui faire savoir son désaccord, voire d’infléchir cette politique.

On peut aussi penser que, si cet affrontement lui semblait inévitable, il pouvait le différer de quelques semaines, le temps d’assumer cette rentrée qu’il avait préparée. Il a préféré agir comme il l’a fait, sachant que cela serait plus profitable à sa carrière politique. Affichant son mépris des enseignants, des parents, des élèves.

Benoît Hamon manifeste ainsi ouvertement qu’il se moque de l’intérêt de la France, qu’il est prêt à le sacrifier à ses intérêts propres. Il n’est, hélas, pas le seul, et pas seulement à gauche.

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