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samedi, 13 octobre 2018

Paris (16e) : la grogne monte chez les riverains du centre qui doit accueillir 300 migrants

Publié par Guy Jovelin le 13 octobre 2018

Par  le 11/10/2018

 

Dans une lettre ouverte adressée au préfet Michel Cadot, à l’adjoint au logement de Paris Ian Brossat, et à la maire du 16e arrondissement, Danièle Giazzi, des riverains dénoncent l’absence de concertation préalable à l’installation de 300 migrants et réfugiés dans les anciens locaux de la gendarmerie du boulevard Exelmans.

Lors de l’inauguration en septembre, le préfet de région Michel Cadot l’assurait: «Le site ne pose pas de problème de voisinage», et «se prête à une intégration réussie dans le quartier». Trois semaines plus tard, les riverains du centre pour migrants et demandeurs d’asile du boulevard Exelmans, dans le 16ème arrondissement de Paris, font valoir l’inverse. «À aucun moment, nous n’avons été consultés par les autorités, ni même informés», assurent-ils dans une lettre ouverte adressée au préfet Michel Cadot, à l’adjoint au logement de Paris Ian Brossat, et à la maire du 16e arrondissement, Danièle Giazzi.

Les auteurs du courrier, signé par plus de 150 personnes selon eux, demandent «sans délai un réunion d’information pour tous les habitants du quartier». «Faut-il vous rappeler qu’en tant que voisins directs, nous sommes les principaux intéressés par cette décision qui nous est imposée?», poursuivent-ils dans ce texte également publié sous forme de pétition sur change.org.: « Nous sommes très inquiets sur les conséquences de cette concentration (très largement masculine) pour notre quartier et notre vie quotidienne, à bien des égards », ajoutent-ils. […]

Ouvert depuis 1 mois dans une ancienne caserne de gendarmerie, le site doit accueillera à terme 300 migrants, réfugiés et familles pauvres pendant deux ans, le temps que des travaux commencent pour faire des logements sociaux. Dans le détail, il y aura 150 demandeurs d’asile, 100 réfugiés statutaires (qui ont obtenu le statut et un titre de séjour), et disposera de 50 places pour héberger des familles sans abris. Les étrangers accueillis sont essentiellement Erythréens, Soudanais et Afghans. […]

Le Figaro via fdesouche

dimanche, 03 juin 2018

Morsang (91) : 40 migrants afghans et soudanais accueillis ce vendredi, les riverains inquiets et en colère

Publié par Guy Jovelin le 03 juin 2018

Par  le 02/06/2018

Les premiers migrants sont arrivés ce vendredi dans les deux gymnases réquisitionnés à Morsang-sur-Orge et Sainte-Geneviève. Une réunion publique été organisée dans la soirée.

Des hommes, principalement des Afghans et des Soudanais qui, après avoir passé plusieurs jours sous la pluie, profitent de ces hébergements pour se reposer.

Cette tranquillité s’oppose à l’inquiétude qui se lit sur les visages des riverains. Une réunion publique a été organisée dans la soirée au sein de l’école Robespierre, situé à quelques pas du gymnase. Une centaine d’habitants ont pu faire part de leurs craintes, mais aussi de leur colère à Marjolaine Rauze, maire (PCF) et Jean-Benoît Albertini, le préfet.

« Pourquoi avoir choisi Morsang, il y a des villes bien plus riches ? Pourquoi ce gymnase alors que nos enfants vont à l’école juste à côté ? » s’agace un homme. « Un diagnostic a-t-il été fait pour savoir s’ils avaient des maladies ? » s’alarme une infirmière. « Comment pouvez-vous assurer la sécurité de nos jeunes qui vont à pied tout seul au collège », renchérit une mère de famille.

(…)

 

Le Parisien via fdesouche

mardi, 27 février 2018

Arles (13) : des dizaines de riverains ont mis en place des rondes nocturnes pour faire face à la hausse de la délinquance

Publié par Guy Jovelin le 27 février 2018

« Encore une maison cambriolée cette nuit, ça suffit. Je propose qu’on s’organise pour faire des rondes citoyennes la nuit sur la commune ». Ce message, posté le 5 février sur Facebook, n’est pas resté lettre morte. Depuis, une quinzaine d’habitants de Cabannes se relaient toutes les nuits pour faire des patrouilles dans le village, avec parfois un gyrophare orange sur le toit de leur véhicule personnel.

Cette initiative trouve son origine dans une série de cambriolages sans précédents sur la commune. Au cours de la deuxième quinzaine de janvier, une vingtaine de propriétés ont été visitées dans cette bourgade tranquille de 4500 habitants, coincée entre les Alpilles et le Luberon. « Les Cabannais ont l’habitude que leur village soit calme, alors quand tout ça est arrivé, ça nous a tous touchés » explique Angélique, qui assure des rondes avec son mari. La première patrouille, c’est Aurélien et Jérémy qui l’ont faite, sans s’en ouvrir à personne. « On voulait faire le test avant de lancer l’idée à tout le monde, explique Aurélien, l’auteur du message du 5 février sur Facebook. On a vu qu’on pouvait être efficace. Le fait qu’un véhicule circule sur les routes en warning ou avec un gyrophare, ça nous rend visible. C’est rassurant pour les habitants et dissuasif pour les cambrioleurs. »

Fort de cette certitude, Aurélien a organisé une réunion publique pour évoquer le sujet. « Il y avait 80 personnes, je n’aurais jamais imaginé une telle mobilisation. Il y avait un vrai ras-le-bol, et la psychose commençait à s’installer. L’idée de faire des rondes citoyennes a plu, donc on s’est lancé. »

 

La Provence via fdesouche