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mercredi, 19 décembre 2018

Gilets jaunes : les policiers rejoignent la grogne

Publié par Guy Jovelin le 19 décembre 2018

Rédigé par notre équipe le 18 décembre 2018

Les gilets jaunes sont du passé. Le Gouvernement a géré d’une main de maître « la peste brune » et la paix sociale est revenue. Depuis trois jours, la Macronie s’envoie des fleurs et les Français sont invités à ranger le mouvement des gilets jaunes dans le musée des bizarreries. Fin de la partie, Macron peut souffler et… ah mais non, l’autosatisfaction devra encore attendre un peu, car ce sont les policiers qui font désormais part de leur colère. Servir de sac de frappe aux casseurs et de cibles aux délinquants et terroristes n’est pas leur vocation surtout quand ils ne sont pas payés comme il se doit…

Si Emmanuel Macron se pavane encore au Palais de l’Elysée, c’est parce que les forces de l’ordre ont empêché la foule d’aller « le chercher ». Macron joue à celui qui n’a peur de rien ni de personne devant les députés de son parti, mais c’est uniquement car il se sait protégé par la police. Mais la police n’est pas contente et le fait désormais savoir haut et fort. Après le troisième samedi de mobilisation des gilets jaunes où les policiers n’avaient pas pu protéger grand-chose à part l’Elysée à cause du brillant ministre Castaner, la grogne a commencé à se faire entendre dans les rangs…

Bientôt plus de policiers pour garder la Macronie ?

La grogne s’exprime aujourd’hui directement maintenant que le plus fort de la vague semble être passée selon les prévisions pas souvent justes de l’exécutif. Les fonctionnaires de police et de gendarmerie en ont assez d’être utilisés comme de vulgaires pions dans l’impossibilité de voir leur famille pour sauver une Macronie aux abois. En plus de risquer leur vie pour des gens qui les méprisent, ils ne sont pas nourris, équipés et même payés ! Les témoignages abondent désormais de CRS et autres gardiens de la paix obligés de se payer une partie de leur équipement avec leurs deniers personnels. Cela ressemble étrangement à ce qui reste de l’armée française où certains soldats se payent des chaussures et un gilet par balle dignes de ce nom.

La situation a de quoi faire monter la colère d’autant plus que les heures supplémentaires ne sont pas payées. L’Etat doit la bagatelle de 27 millions d’heures supplémentaires. Le scandale est immense, mais vu que c’est l’Etat qui est coupable, le Gouvernement ne monte pas au créneau… Pas un mot de Marlène Schiappa, la grande défenseuse des droits et de tout ce qui ne la regarde pas ! Esseulés, les policiers ont lancé plusieurs mouvements de protestation à l’image d’une journée noire prévue ce mercredi où bien des commissariats risquent de fermer. Une journée tranquille pour tous les délinquants ? Rassurez-vous, c’est toujours sans pression pour eux avec une justice française abonnée au laxisme le plus virulent.

Le Gouvernement a compris plus rapidement le danger d’un lâchage logique des forces de l’ordre et commence sa danse du ventre en proposant 300 euros de prime aux fonctionnaires impliqués dans le maintien de l’ordre face aux gilets jaunes. 300 euros par journée de mobilisation ou pour un mois à complet ? La réponse ne fait aucun doute. Les syndicats des forces de l’ordre sont actuellement en grande discussion avec leur pseudo ministre. S’ils ne sont pas trop crevés par des horaires démentiels, ils auront compris qu’ils sont en situation de force et que les miettes de prime ne sont pas assez pour les ramener sagement à la caserne avant la prochaine grande mobilisation. Ils auront aussi compris que les promesses du Gouvernement n’engagent que ceux qui les reçoivent…

La police pourrait changer l’équation et faire disparaître l’illusionniste en chef de manière plus rapide encore. Pour cela il suffit de laisser les Français venir le chercher. Une option qui fait trembler (à juste titre) celui qui n’a plus Benalla pour le protéger.

 

Source : 24heuresactu

samedi, 13 octobre 2018

Paris (16e) : la grogne monte chez les riverains du centre qui doit accueillir 300 migrants

Publié par Guy Jovelin le 13 octobre 2018

Par  le 11/10/2018

 

Dans une lettre ouverte adressée au préfet Michel Cadot, à l’adjoint au logement de Paris Ian Brossat, et à la maire du 16e arrondissement, Danièle Giazzi, des riverains dénoncent l’absence de concertation préalable à l’installation de 300 migrants et réfugiés dans les anciens locaux de la gendarmerie du boulevard Exelmans.

Lors de l’inauguration en septembre, le préfet de région Michel Cadot l’assurait: «Le site ne pose pas de problème de voisinage», et «se prête à une intégration réussie dans le quartier». Trois semaines plus tard, les riverains du centre pour migrants et demandeurs d’asile du boulevard Exelmans, dans le 16ème arrondissement de Paris, font valoir l’inverse. «À aucun moment, nous n’avons été consultés par les autorités, ni même informés», assurent-ils dans une lettre ouverte adressée au préfet Michel Cadot, à l’adjoint au logement de Paris Ian Brossat, et à la maire du 16e arrondissement, Danièle Giazzi.

Les auteurs du courrier, signé par plus de 150 personnes selon eux, demandent «sans délai un réunion d’information pour tous les habitants du quartier». «Faut-il vous rappeler qu’en tant que voisins directs, nous sommes les principaux intéressés par cette décision qui nous est imposée?», poursuivent-ils dans ce texte également publié sous forme de pétition sur change.org.: « Nous sommes très inquiets sur les conséquences de cette concentration (très largement masculine) pour notre quartier et notre vie quotidienne, à bien des égards », ajoutent-ils. […]

Ouvert depuis 1 mois dans une ancienne caserne de gendarmerie, le site doit accueillera à terme 300 migrants, réfugiés et familles pauvres pendant deux ans, le temps que des travaux commencent pour faire des logements sociaux. Dans le détail, il y aura 150 demandeurs d’asile, 100 réfugiés statutaires (qui ont obtenu le statut et un titre de séjour), et disposera de 50 places pour héberger des familles sans abris. Les étrangers accueillis sont essentiellement Erythréens, Soudanais et Afghans. […]

Le Figaro via fdesouche

vendredi, 30 mai 2014

Grogne dans les services : les syndicats au front

Publié par Guy Jovelin

30/05/2014, 08:15 | Toulouse

Dernièrement, Jean-Claude Delage (photo) secrétaire général d'Alliance police nationale était en visite dans la région. Pour le patron du syndicat, ...

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Source : http://www.ladepeche.fr/article/2014/05/30/1890990-grogne-dans-les-services-les-syndicats-au-front.html