Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lundi, 05 février 2018

Ouverture du procès du terroriste islamiste Salah Abdeslam en Belgique : « Je place ma confiance en Allah »

Publié par Guy Jovelin le 05 février 2018

Par  le 05/02/2018

Le seul survivant des commandos djihadistes des attentats du 13 novembre a brisé son silence et invoqué l’islam lors de son procès lundi à Bruxelles.

Salah Abdeslam, seul membre encore en vie des commandos djihadistes qui ont attaqué Paris le 13 novembre 2015 et jugé lundi à Bruxelles dans un autre dossier, a refusé de répondre aux questions sur les faits qui lui sont reprochés, Mais il a toutefois pris la parole, dans un silence impressionnant, affirmant que ce silence ne faisait pas de lui « un criminel ».

« Mon silence ne fait pas de moi un criminel, c’est ma défense », a-t-il lancé au tribunal, avant d’évoquer Allah et à sa religion, l’islam. « C’est en mon Seigneur que je place ma confiance (…) Ce que je constate c’est que les musulmans sont jugés et traités de la pire des manières », a ajouté le Français d’origine marocaine. « Je n’ai pas peur de vous », a-t-il aussi déclaré. 

 

Europe 1 via fdesouche

mercredi, 25 mai 2016

Une liste de "cibles", dont l'aéroport de Toulouse-Blagnac, dans l'ordinateur de Salah Abdeslam

Publié par Guy Jovelin le 25 mai 2016

Les enquêteurs ont découvert dans l'ordinateur du seul survivant des attaques du 13 novembre à Paris, le document du renseignement militaire révélé par France 3 Midi-Pyrénées en janvier dernier, alors qu'Abdeslam était encore en cavale. 

 
Salah Abdelslam © MaxPPP

© MaxPPP Salah Abdelslam

 
Les enquêteurs qui travaillent sur les attentats de Paris et Saint-Denis du 13 novembre dernier ont la conviction d'avoir mis la main sur l'ordinateur de Salah Abdeslam. 

Dans cet ordinateur, selon BFM TV, ils ont découvert un dossier dans lequel le terroriste présumé, seul survivant des attaques du 13 novembre aurait une liste de 4 "cibles" potentielles : le quartier de la Défense à Paris, la zone portuaire de Marseille, le parlement de Strasbourg et la zone aéroportuaire de Toulouse-Blagnac

Cette liste semble, selon les informations de BFM TV, issue de celle que France 3 Midi-Pyrénées avait publié le 21 janvier dernier : il s'agissait d'un document du renseignement militaire français qui pointait 7 sites qui pourraient, selon l'armée, les cibles d'attaques"coordonnées, simultanées et géographiquement dispersées". Lors de cette publication, Abdeslam était encore en cavale et il aurait téléchargé cette liste.

Ce document était établi sur la base du travail de veille de la "bulle internet jihadiste" et de renseignements, par les hommes spécialisés dans ce domaine au ministère de la Défense. Le ministère qui avait indiqué en janvier qu'il s'agissait d'un "scénario fictif" destiné à l'entraînement des spécialistes du renseignement. Mais notre source avait démenti cette "version officielle". 

Toujours selon BFM, des vidéos de Mohamed Merah, le terroriste de Toulouse et Montauban, auraient également été retrouvées dans l'ordinateur censé appartenir à Salah Abdeslam. 

Interpellé en Belgique, Abdeslam a été transféré en France. La semaine dernière, lors de sa première audition devant les juges, il est resté silencieux. 
 

vendredi, 29 avril 2016

Qui va payer l'avocat français de Salah Abdeslam ?

Publié par Guy Jovelin le 29 avril 2016

L'avocat Frank Berton assurera la défense de Salah Abdeslam. 

VIDÉO - Les frais de la défense de Salah Abdeslam seront pris en charge par l'aide juridictionnelle, a assuré son avocat Franck Berton. Une procédure qui existe depuis 1972.

 

Il sera représenté par un ténor du barreau. Seul protagoniste direct des attentats du 13 novembre à Paris à avoir été arrêté vivant, Salah Abdeslam a été placé mercredi en détention à l'isolement à Fleury-Mérogis, la plus grande prison d'Europe au sud de Paris. Représenté jusqu'à présent par l'avocat belge Sven Mary, le suspect sera défendu en France par Frank Berton et un autre avocat français dont le nom n'a pas encore été rendu public.

 

Son procès ne devrait pas avoir lieu avant au moins trois ans. En attendant, Frank Berton a déclaré à francetv infomercredi soir que ses frais de défense seront payés via «l'aide juridictionnelle, comme tous les clients n'ayant pas les moyens de payer leur défense». Elle permet, si l'on a «de faibles ressources, de bénéficier d'une prise en charge totale ou partielle par l'État des honoraires et frais de justice (avocat, huissier, expert, etc.)», indique le site Service public.fr.

«C'est l'État français qui paie»

Depuis le 1er janvier 2016, «le plafond de revenus permettant d'être éligible à 100% à cette aide a été relevé de 941 à 1000 euros mensuels - 1500 euros pour une aide partielle», indique Yves Tamet, avocat à Bobigny et membre du Conseil national des barreaux. Pour rappel, le seuil de pauvreté, en-dessous duquel un individu est considéré comme pauvre, est de 1002 euros mensuels. L'avocat ajoute que pour en bénéficier, on peut être «Français, citoyen d'un État membre de l'Union européenne ou étranger situation régulière». Dans tous les cas, «c'est l'État français qui paie».

Cette aide juridictionnelle, créée en 1972 puis encadrée par la loi de 1991, était l'an dernier au cœur d'un bras de fer entre le ministère de la Justice et les avocats, en partie parce que leur rémunération dans ce contexte n'avait pas été réévaluée depuis 2007. Cette rémunération est codifiée par l'article 90 du décret de 1991: chaque mission se décline en unités de valeur (UV), bases du barème salarial correspondant à une demi-heure de travail. Et chaque type d'intervention (divorce, garde-à-vue, instruction criminelle) a un nombre d'unités de valeur bien précis. La gravité et l'«aspect médiatique» de l'affaire n'ont donc aucun impact sur la somme que touchera l'avocat. «Frank Berton va sans doute perdre de l'argent dans cette affaire car il va passer beaucoup plus de temps sur le dossier que ce qui est prévu par l'aide juridictionnelle, estime Yves Tamet. Il ne fera donc pas fortune, mais ce n'est pas pour cela qu'il a accepté l'affaire».

 
Source : lefigaro