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dimanche, 14 août 2016

Arthur Kemp : « Qu’est-ce que l’ethnonationalisme ? »

Publié par Guy Jovelin le 14 août 2016

Arthur Kemp : « Qu’est-ce que l’ethnonationalisme ? »

Arthur Kemp : « Qu’est-ce que l’ethnonationalisme ? »

Toute société multiculturelle est multiconflictuelle et l’Europe qui, par esprit de lucre puis faiblesse, a laissé se constituer sur son territoire des communautés allogènes de plus en plus importantes et donc de plus en plus revendicatrices, a ainsi semé les germes des crises à venir, et dont le terrorisme islamique ne donne qu’une idée parcellaire. Pour tenter d’éviter les guerres ethnico-civiles de demain, Arthur Kemp estime que « l’ethnonationalisme — ou l’exigence des peuples à s’autogouverner dans les zones géographiques qui leur sont propres — fournit la seule vraie réponse au cauchemar international ».
 
 Les djihadistes qui sèment la terreur en Europe ne sont pas tous des migrants. Au contraire, beaucoup sont, de par le droit du sol, des citoyens belges et surtout français comme Adel Kermiche, l’égorgeur « normand» du Père Hamel et son complice Abdelmalik Petitjean né de parents maghrébins mais reconnu à l’âge de six mois par Franck Petitjean, le second mari de sa mère Yamina, laquelle obligeait l’enfant à faire le ramadan. L’origine, la religion ancestrale et l’atavisme ont ainsi primé sur le lieu de naissance, la civilisation du pays d’accueil et l’éducation donnée par l’école. Comme le répétait Jean-Marie Le Pen, dans l’un de ces dérapages qui lui furent tant reprochés mais reflétaient si bien la réalité, il ne suffit pas à des vaches de naître dans une écurie pour être de fringants coursiers.

Arthur Kemp : « Qu’est-ce que l’ethnonationalisme ? »

Ce n’est pas Arthur Kemp, auteur de « Bâtir le foyer blanc » et dont le dernier livre est un plaidoyer pour l’ethnonationalisme, qui s’inscrira en faux contre cette idée. Britannique né en Rhodésie (occurrence qui n’a pas fait de lui un Bantou, pas plus qu’« un Africain qui a appris le mandarin et s’habillerait à l’orientale ne deviendrait chinois » !), lui aussi estime que le fait de s’installer dans un pays ne transforme pas automatiquement les nouveaux arrivants et leurs descendants en natifs. Cette nouvelle population a un inné que ne contrebalance pas l’acquit, et c’est justement en raison de cette impossibilité qu’on s’acharne à nous « vendre » la « diversité » en nous en serinant les supposés bienfaits.

Mais justement, s’interroge Arthur Kemp, pourquoi les plus exaltés thuriféraires de la diversité sont-ils aussi les adversaires résolus de l’ethnonationalisme ? Ou, plutôt, pourquoi n’acceptent-ils celui-ci que lorsque cette affirmation est « d’origine extra-européenne », rejetant comme racistes les aspirations des nations (au sens latin du terme) leucodermes ? Contradiction absurde et surtout injuste car, soutient notre auteur, qui rejette la notion de gradation entre les races, chacune étant la mieux armée pour son milieu d’origine, « rien ne justifie ces deux poids deux mesures. La population européenne — et ses différents États-nations — a tout simplement autant le droit à l’autodétermination que n’importe quel autre peuple de la planète ». Elle a donc le droit de refuser une submersion qui conduirait à sa propre dilution, de refuser des systèmes scolaire et de santé « pour tous » préjudiciables à ses propres enfants, de refuser les croyances — et leurs formes d’expression souvent ostentatoires, qu’il s’agisse des prières de rue ou de la fête du dieu Ganesh — totalement étrangères sinon antagonistes à sa propre foi.

Toute société multiculturelle est multiconflictuelle

Alors, au nom de quoi ostraciser l’ethnonationalisme qui « n’entend pas éliminer, opprimer, pénaliser ou dominer qui que ce soit, mais plutôt se libérer de toutes ces contraintes » ? Et comment ceux qui sanglotent sur le génocide des Aborigènes, la disparition des peuples premiers et le déclin des nations Peaux-rouges peuvent-ils rester aveugles devant le Grand Remplacement en cours du tsunami migratoire et des différentiels démographiques. S’adressant à un public britannique, Arthur Kemp cite des statistiques effarantes sur le Royaume-Uni où, d’ici à 2021, donc demain, les écoliers allogènes seront majoritaires. Mais n’en va-t-il pas de même dans de nombreuses métropoles françaises ou belges où le prénom Mohamed souvent décliné en turc (Mehmet) ou en bambara (Mamadou) est également le plus donné ?

L’ethnonationalisme est tout simplement la préférence nationale que le Front populaire privilégia d’ailleurs en France (voir les décrets Ramadier dont Bruno Mégret préconisa de s’inspirer), à l’opposé du « nationalisme civique défendu par la droite » — que Kemp a raison de critiquer car il accorde les mêmes droits à tous les citoyens, qu’ils soient de souche ou de papiers, et qui n’est rien d’autre que le multiculturalisme encouragé par la gauche.

Or, l’histoire contemporaine le prouve partout à la surface du globe : plus une société est multiculturelle et plus elle est multiconflictuelle. Bref mais dense, l’argumentaire d’Arthur Kemp sur l’ethnonationalisme — qui, soutient-il, « est le véritable porte-drapeau de la diversité car qu’est-ce que la diversité sinon la préservation et la valorisation de chaque identité ? » — montre qu’il est temps de réfléchir à cette solution pour échapper au cataclysme.

 

Source : polemia

lundi, 03 novembre 2014

Canada : les leçons à tirer d’une société multiculturelle (par Stephan A. Brunel)

 

Publié par Guy Jovelin

Deux jeunes militaires assassinés par des islamistes, dans un pays qui voue un culte à ses forces armées, cela laissera des traces. Les Canadiens ont la gueule de bois. Ils se rêvaient en nation exemplaire, tolérante et ouverte, une Amérique qui ne serait ni violente ni martiale ni impériale. Le Canada n’est-il pas le pays que les candidats migrants du monde entier citent comme leur destination préférée ?

Il était un pur produit du multiculturalisme canadien: un père libyen et une mère québécoise, la double nationalité en héritage, une éducation bilingue, un excellent milieu familial et pourtant une existence en dents de scie, entre Montréal, Calgary et Vancouver, une vie sans racines ni repères, avec son arrière-fond de délinquance et de drogue. Son identité incertaine entre trois cultures, il la portait dans son nom même: Michael Zehaf-Bibeau.

Avec l’intervention du Canada contre l’État islamique, Zehaf-Bibeau s’est senti poussé une âme de djihadiste, la pierre de touche à son identité de pied nickelé. Sa cible: le Parlement d’Ottawa. Après avoir liquidé le caporal Nathan Cirillo qui assurait benoîtement la garde d’honneur du tombeau du soldat inconnu, notre justicier a fait irruption dans le bâtiment où il a été abattu par le sergent d’armes Kevin Vickers avant qu’il ne fasse d’autres victimes.

Deux jours auparavant, à Saint-Jean-sur-Richelieu, au Québec, un autre terroriste vengeur, et semblable fou d’Allah, fonçait avec sa voiture sur deux soldats dans un parking, en tuant l’un d’entre eux. L’assassin se nommait Martin Couture-Rouleau et, malgré son imposante barbe de salafiste, il était un Québécois« pure laine » tout juste converti à l’islam.

Comme pour Mehra et Nemmouche, et tous les fous furieux adeptes de la machette ou du couteau qui se livrent à leur gestuelle préférée de l’égorgement ou de la décapitation, la médiacratie nous l’assène : nous n’aurions affaire qu’à de petits délinquants et des désœuvrés, qu’elle qualifie de « loups solitaires ».

Pourquoi des prédateurs si ce ne sont que des paumés ? Pourquoi solitaires quand le fait même que ces actes se multiplient à l’identique montre qu’ils ne sont pas isolés, mais obéissent à une logique simple et implacable : la redoutable efficacité de l’idéologie islamique sur des individus désocialisés.

Pour les médias canadiens aussi, l’islam n’y est pour rien, pas plus que l’immigration massive « allogène »(non issue des deux nations, l’anglaise et la française, qui ont fondé jadis le Canada), venue entre autres de l’espace musulman, à laquelle se soumet le pays depuis quarante ans.

Les Canadiens s’interrogent. Faut-il renforcer les lois antiterroristes sur le modèle du Patriot Act des États-Unis ? Ils n’en sont qu’à découvrir les premiers ravages du multiculturalisme. Mais le ver est dans le fruit déjà. Les multiples accommodements (dé)raisonnables ont mité l’esprit canadien de consensus.

Là-bas aussi, l’idéologie antinationale, antichrétienne et anti-occidentale a fait son œuvre : il ne faut pas briser les tables de la loi de la société multiculturelle voulue par le très libéral Pierre Elliott Trudeau et inscrites dans la Constitution canadienne sous forme de Charte des droits et libertés. Circulez, y a rien à voir. On ne devient donc islamiste que par désœuvrement et l’acte criminel ne sera in fine que le produit d’un accident.

La société canadienne est devenue plus criminogène. Elle s’américanise à vive allure. Au Canada aussi, la prédiction de Philippe Vardon se vérifie : l’échec à prévoir des sociétés multiculturelles, parce qu’elles sont multiconflictuelles et multiraciales, parce qu’elles deviennent « multiracistes ».

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