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samedi, 10 septembre 2016

Des migrants de la jungle de Calais attendus à Bruniquel dans le Tarn et Garonne

Publié par Guy Jovelin le 10 septembre 2016

Par Juliette Meurin Publié le

24 réfugiés vont être hébergés temporairement dans les locaux de l'ancienne gendarmerie de Bruniquel dans le Tarn et Garonne. Ils font partie des migrants installés à Calais. Ils ne devraient pas rester plus de 3 mois, le temps d'étudier et éventuellement de régler leur situation administrative.

Des migrants évacués de la jungle de Calais © AFP

© AFP Des migrants évacués de la jungle de Calais

24 réfugiés qui sont installés dans la jungle de Calais devraient être hébergés provisoirement à Bruniquel. 
La préfecture avait repéré dans le petit village du Tarn et Garonne des bâtiments inutilisés, en l'occurrence les anciens locaux de la gendarmerie. Les services de l'Etat ont ensuite contacté le maire et le propriétaire des bâtiments (le département du Tarn et Garonne).

Le maire et le conseil municipal ne se sont pas opposés à l'accueil de ces migrants sur la commune mais ils auraient obtenu des garanties de la préfecture sur la bonne organisation de ce centre.
Les 4 appartements de l'ancienne caserne devront donc permettre d'héberger des migrants pour une durée maximale de 3 mois, le temps d'examiner et éventuellement de régler leur demande de régularisation. Ce centre d'accueil et d'orientation devrait être prêt au début du mois d'Octobre. Deux associations sont partenaires et permettront d'aider à la gestion de la vie quotidienne de ces migrants en demande d'exil.

Une réunion d'information est prévue lundi 12 Septembre à 19 heures à la salle des fêtes de Bruniquel afin d'informer la population.
 

samedi, 30 janvier 2016

Le sénateur du Tarn-et-Garonne Yvon Collin mis en examen pour trafic d'influence

Publié par Guy Jovelin le 30 janvier 2016

Le sénateur (ex-PRG) a été mis en examen dans une affaire de corruption qu'il a toujours contestée. Une affaire qui se serait déroulée au Conseil général du Tarn et Garonne mais qui est instruite par le parquet de Lyon. Selon son avocat, cette mise en examen serait "à sa demande".

 
Yvon Collin, sénateur du Tarn-et-Garonne

Yvon Collin, sénateur du Tarn-et-Garonne

 
Le juge d'instruction lyonnais qui travaille sur le dossier de l'affaire présumée de corruption au conseil départemental (ex-général) du Tarn-et-Garonne a mis en examen le sénateur Yvon Collin  pour trafic d'influence, a-t-on appris vendredi 29 janvier auprès de son avocat, Maître Thierry Deville, confirmant une information de La Dépêche du Midi.

"Nous avons demandé nous-même cette mise en examen, explique l'avocat Thierry Deville, qui est aussi adjoint au maire LR de Montauban et conseiller régional. C'était le seul moyen pour nous d'accéder au dossier, qui est vide, est obtenir ainsi une relaxe. Nous avons fait des demandes d'actes pour purger ce dossier"

Le bureau du Sénat avait levé en avril 2015 l'immunité parlementaire à la demande du parquet et d'Yvan Collin lui-même ce qui permettait au juge d'entendre le sénateur et de le mettre en examen comme c'est désormais le cas. 

Yvan Collin, ancien collaborateur et ami de Jean-Michel Baylet, avec qui il est désormais brouillé, a toujours contesté toute responsabilité dans cette affaire. Il dénonce depuis le début un "coup politique" orchestré par Jean-Michel Baylet et avait annoncé sur notre blog politique dès avril 2015 qu'il se "battrait jusqu'au bout".

Dans une lettre expédiée à plusieurs destinataires, une connaissance d'Yvon Collin indiquait lui avoir proposé de participer au financement d'une campagne électorale à hauteur de 40.000 euros contre un emploi au département pour son fils. Ce qu'Yvan Collin continue de contester farouchement. 
 

dimanche, 24 janvier 2016

Tarn-et-Garonne : annulation des assignations à résidence de quatre tchétchènes

Publié par Guy Jovelin le 24 janvier 2016

Faute de preuve, le ministère de l'Intérieur a abrogé l'assignation à résidence de quatre Tchétchènes accusés de soutien financier à la cause jihadiste en Syrie et en Irak.

 
© Maxppp

C'est donc avant que leur cas soit examiné par le tribunal administratif de Toulouse  que les quatre tchétchènes ont retrouvé toute leur liberté de mouvement. 

Dans la nuit de jeudi à vendredi, le ministère a signé un arrêté d'abrogation de leur assignation à résidence prononcée il y a deux mois. Ils avaient été interpellés le 20 novembre à Montauban après les attentats de Paris du 13 novembre. A leur domicile, la police avait découvert des fusils de chasse et des carabines. 
L'Etat les accusait d'avoir apporté un soutien financier aux jihadistes mais n'avait pu en apporter aucune preuve. Ce sont les services de renseignement russes qui auraient porté ces accusations.
Les quatre tchétchènes bénéficient depuis 10 ans de l'asile politique en France.

En vidéo : l'un de ces tchétchènes a accepté de répondre aux questions de Pascale Lagorce et Jean-Pierre Duntze
Quatre tchétchènes de Montauban ne sont plus assignés à résidence