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lundi, 18 septembre 2017

Les policiers en colère défilent dans les rues de Toulouse

Publié par Guy Jovelin le 18 septembre 2017

Image d'archive. Octobre 2016. Crédit Photo : Infos-Toulouse

Plusieurs dizaines de femmes de policiers en colère, accompagnées de quelques fonctionnaires ont défilé dans les rues de Toulouse, samedi après-midi. Elles demandent davantage de moyens et de meilleurs conditions de travail pour leur conjoint. 

Ils se sont donné rendez-vous à 14 heures à Saint-Cyprien, comme dans d’autres villes de France, Toulouse a vu des dizaines de policiers et de femmes de forces de l’ordre défiler contre les conditions de travail difficiles que connaissent les fonctionnaires. A l’appel de l’Union des Policiers Nationaux Indépendants (UPNI) et de la Mobilisation des Policiers en Colère (MPC), le cortège s’est élancé dans les artères de la Rive-gauche, emmené par les reconnaissables ballons roses et noirs des Femmes de Forces de l’Ordre en Colère (FFOC).

Une mobilisation qui ne disparaît pas après sa création, en octobre 2016, suite à l’attaque d’une patrouille de police dans une cité de Viry-Chatillon (91) qui avait entraîné une vague de protestation des forces de l’ordre. Apolitique et Asyndicale, le mouvement des policiers en colère était donc né. Défilés après défilés, quotidiens puis mensuels, les quelques centaines d’agents protestataires ont donc laissé place à leurs épouses samedi 16 septembre.

Si aucun politique et syndicat n’a daigné répondre favorablement à cette initiative, Aurélie Lourissie, présidente des FFOC 31 s’indigne à La Dépêche : « Rien n’a bougé depuis octobre 2016. Nos époux subissent des violences quotidiennes et la justice reste archilaxiste. Alors oui, ils ont signé pour la guerre contre le terrorisme mais les cocktails Molotov et les pierres, on s’en passerait volontiers ! » A Toulouse plus qu’ailleurs, l’intégrité des policiers n’est plus assuré. Quotidiennement harcelés dans les quartiers du Mirail et aux Izards, ils sont régulièrement victimes d’attaques spontanées ou organisées de la part de trafiquants de drogue.

Le fossé se creuse entre syndicats, politiques et les policiers en colère

Une situation dont le maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc a bien pris la mesure. S’il n’a aucun pouvoir concernant l’organisation de la Police Nationale, il a plusieurs fois tiré la sonnette d’alarme, notamment lors de la visite d’Emmanuel Macron, lundi 11 septembre à Toulouse. Alors pour combler cet abandon de l’Etat, la municipalité modifie sa stratégie. Après avoir recruté et armé la police municipale, des centaines de caméras de surveillance continuent de fleurir aux quatre coins des rues de la ville. « Mais les caméras surveillent, renseignent mais n’interviennent pas » nous confie Jonathan, un résident du quartier Arnaud-Bernard.

Alors les Femmes de Force de l’Ordre ne décolèrent pas et continueront d’essayer de se faire entendre tant que le gouvernement n’aura pas rectifié le tir. Locaux vétustes, véhicules dégradés et mal entretenus, gilets pare-balles défectueux, sont le quotidien des fonctionnaires chargés d’assurer la sûreté de nos rues.

Du côté des syndicats, le fossé se creuse avec les policiers indépendants. « Ces collectifs et associations ne sont pas représentatifs, contrairement aux syndicats« , a déclaré à l’AFP le patron de la police, Eric Morvan, refusant l’image d’une « police misérabiliste« . Peur de ne plus contrôler la révolte des agents ?

 

Source : infos-toulouse

Manuel Nathan pour 6e : tout le monde il est français, les Blancs sont coupables

Publié par Guy Jovelin le 18 septembre 2017

Publié le 17 septembre 2017 Auteur par admin4

Grosse propaganda, toujours dans les manuels d’« histoire » des Editions Nathan, pour 6e. Après nos ancêtres francs présentés comme des « migrants », voilà comment sont brouillés les repères les plus naturels (et si vous n’êtes pas d’accord, vous êtes « raciste »)  :

Notez que ce manuel scolaire fait de la publicité pour une association d’extrême-gauche radicale (RITIMO), complètement délirante.

Voilà, entre autres, pourquoi il faut privilégier les écoles libres et se battre politiquement pour avoir le choix de son école (sans payer en même temps pour une école publique devenue monstrueuse). Côté bon manuel d’histoire, classique et pas au service d’une idéologie de mort, signalons le Manuel d’histoire de France paru chez l’OEuvre scolaire St Nicolas, pour le Cours moyen.

 

Source : contre-info

Maudits Jeux Olymfric !

Publié par Guy Jovelin le 18 septembre 2017

Paris-2024.pngGeorges Feltin-Tracol

La grande catastrophe est entérinée sous les applaudissements du pouvoir d’occupation médiatique, serviteur toujours zélé de la Finance et de la Banque. Réuni à Lima au Pérou le 13 septembre dernier, le CIO (Comité international olympique) a attribué l’organisation des XXXIIIe Olympiades de 2024 à Paris et les XXXIVe en 2028 à Los Angeles.

Toute la clique politico-économico-médiatico-sportivo-dopée de l’Hexagone exhulte ! Trente-deux ans après les Jeux d’hiver d’Albertville en Savoie, le grand cirque du sport-spectacle, de l’hégémonie publicitaire et du fric-roi reviendra en France, et pas n’importe où ! Dans le territoire – modèle de la « France périphérique » décrite par Christophe Guilluy, Paris et l’Île-de-France. Une fois encore, le centralisme parisien permet à la région-capitale de bénéficier d’investissements financiers colossaux pour les aménagements prévus et les nouveaux réseaux de transports. Certes, ces travaux d’aménagement peuvent empêcher l’asphyxie, la thrombose et l’apoplexie de cette région obèse en population, en activités économiques et en richesses produites. Toutefois, pour quinze jours de gloriole mondio-diffusée, le régime d’Emmanuel Macron délaisse volontiers les régions rurales, ferme des lignes ferroviaires non rentables mais indispensables au tissu local, et favorise les aires métropolitaines.

La France a-t-elle encore les moyens de se payer une danseuse capricieuse appelée « Jeux Olympiques » ? Vu la situation économique déplorable, la réponse est non. Mais les homoncules qui dirigent l’Hexagone savent être très généreux avec l’argent public, cet argent extorqué à des contribuables épuisés. Ces politiciens devraient quand même se souvenir qu’Athènes accueillit les JO en 2004. Six ans plus tard, la Grèce entrait dans une interminable récession.

L’avenir hexagonal de 2024 a déjà un passé et c’est celui, hélas !, de la patrie de Platon et d’Aristote.

Bonjour chez vous !

• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n° 44, diffusée sur Radio-Libertés, le 15 septembre 2017.

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Source : synthesenationale