mardi, 14 novembre 2017
Le prêche de l’imam Macron à Abou-Dhabi
Publié par Guy Jovelin le 14 novembre 2017
L’avez-vous remarqué ? Lorsque notre bien trop jeune Président dont improvise son visage devient illuminé et sa parole, sinon mystique, un peu déjantée. Il me rappelle Albert Dupontel dans « Président » ou dans « Au revoir là-haut » jouant des personnages hallucinés ou hors-terre !
Hier, c’était dans une tranchée allemande, aux côtés du président Steinmeier où, sachant qu’il était filmé en direct, est parti dans une phraséologie politico-poétique pour expliquer les désastres de la guerre 14-18 et la formidable amitié franco-germanique. Avant-hier, à Abu-Dhabi, devant un parterre d’hommes vêtus de leur dishdash, il a emparé le glaive pour défendre l’islam.
Il inaugurait alors le Louvre des Émirats. Pas une mosquée. Pourquoi donc a-t-il achevé son beau discours intellectuel par cette envolée incompréhensible pour un président français censé défendre nos valeurs traditionnelles face aux valeurs arabo-musulmanes.
« Ce Louvre de la lumière et du désert, c’est ce message envoyé contre tous les obscurantismes, ce courage que vous avez voulu, celui de remettre votre religion dans ce qu’elle a toujours fait et que vous venez de rappeler…Ce message d’un syncrétisme profond, on ne peut pas aimer la religion qui est la vôtre si on ne se rappelle pas que dans cette région tous les grands monothéismes sont nés et que l’islam est né de ce palimpseste de cultures et de civilisations qui font que de manière indétricotable, irréductible, nos religions sont liées, nos civilisations sont liées. ET QUE CEUX QUI VEULENT FAIRE CROIRE, OÙ QUE CE SOIT DANS LE MONDE, QUE L’ISLAM SE CONSTRUIT EN DÉTRUISANT LES AUTRES MONOTHÉISMES SONT DES MENTEURS ET VOUS TRAHISSENT… »
Emmanuel Macron a voulu faire savant, selon son habitude, en appelant à la rescousse de son argument le terme de palimpseste. Mais peut-on lui rappeler que ce mot signifie exactement le contraire de ce qu’il souhaitait dire à cette assemblée de pieux hommes. Un palimpseste, selon le site des Études Littéraires est « un parchemin manuscrit dont on a effacé la première écriture afin d’écrire un nouveau texte ». Et c’est exactement ce que Mahomet a fait en rédigeant son Coran. Il a fait un copié-collé de la Torah et de la Bible pour en réécrire de nombreux passages et détruire ainsi les textes saints, originaux.
Alors qui ment effrontément, comme il en a l’habitude derrière un regard bleu regard tourné vers les cieux, le sourire figé ? Qui est celui qui nous trahit pour plaire à une assemblée prête à le suivre dans sa démonstration politico-religieuse ?
Comment Emmanuel Macron peut-il affirmer que l’islam n’a pas, historiquement, conquis une partie du monde au fil du sabre pour imposer sa version revue et corrigée de la Bible et de la Torah ?
Comment peut-il, enfin, faire une propagande éhontée de cette religion-code-de-vie, en reconnaissant que le Coran est la dernière révélation divine, annulant ainsi le passage du Christ sur terre au profit du dernier prophète Mahomet… Et puis dire que les trois religions monothéistes sont nées, ici, en Arabie, c ‘est une fois de plus, pour M. Macron, bien mal connaître la géographie !
Les imams et fidèles musulmans français doivent être fiers de leur Président… Pas nous !
Floris de Bonneville
Source : ndf
Écrit par . dans Le Parti de la France | Tags : abou-dhabi, imam, macron, palimpseste, prêche | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | Facebook | |
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