Quotidiennement, des mineurs non accompagnés (MNA) sont impliqués dans des cambriolages et des vols à l’arraché commis parfois avec violence ou sous la menace d’une arme, dans les rues de la capitale héraultaise et sa région.
Ces individus se déclarant mineurs sont également régulièrement utilisés comme petites mains pour la vente de drogue ou le trafic de cigarettes de contrebande.
Du fait de leur minorité et donc soumis à l’ordonnance de 1945, ces délinquants voient leur mesure de garde à vue rapidement levée après leur interpellation sur instruction du magistrat de permanence.
Ils sont ensuite raccompagnés vers leurs foyers d’accueil d’où ils ressortent aussitôt pour aller récidiver jusqu’à leur prochaine interpellation.. Et le cycle infernal recommence..
Depuis deux ans, nos services tirent la sonnette d’alarme sur la multiplication des délits commis par ces jeunes délinquants livrés à eux-mêmes et se revendiquant mineurs.
La plupart débarquent en continu dans l’Hérault via des réseaux de passeurs depuis le Maroc ou l’Albanie comme le constate aussi le journal Midi Libre.
Cet été, la France a dû solliciter le renfort de fonctionnaires marocains pour tenter d’identifier ces mineurs délinquants, dépourvus de document d’identité.
L’Espagne aurait actuellement à faire face également à la présence de 10.000 mineurs non accompagnés dans la région andalouse dont une majorité de Marocains arrivés en bateau sur les côtes ibériques.
Pendant ce temps en France, le Conseil constitutionnel a affirmé le 6 juillet dernier qu’une aide désintéressée au séjour irrégulier ne saurait être passible de poursuites au nom du principe de fraternité.
Les sages ont ainsi rendu légale l’activité de passeur « bénévole », encourageant l’aide à l’immigration clandestine sur notre territoire..
Source : france-police.org
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