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dimanche, 04 novembre 2018

Des mineurs étrangers sèment la terreur à Montpellier

Publié par Guy Jovelin le 04 novembre 2018

migrants crs

Quotidiennement, des mineurs non accompagnés (MNA) sont impliqués dans des cambriolages et des vols à l’arraché commis parfois avec violence ou sous la menace d’une arme, dans les rues de la capitale héraultaise et sa région.

Ces individus se déclarant mineurs sont également régulièrement utilisés comme petites mains pour la vente de drogue ou le trafic de cigarettes de contrebande.

Du fait de leur minorité et donc soumis à l’ordonnance de 1945, ces délinquants voient leur mesure de garde à vue rapidement levée après leur interpellation sur instruction du magistrat de permanence.

Ils sont ensuite raccompagnés vers leurs foyers d’accueil d’où ils ressortent aussitôt pour aller récidiver jusqu’à leur prochaine interpellation.. Et le cycle infernal recommence..

Depuis deux ans, nos services tirent la sonnette d’alarme sur la multiplication des délits commis par ces jeunes délinquants livrés à eux-mêmes et se revendiquant mineurs.

La plupart débarquent en continu dans l’Hérault via des réseaux de passeurs depuis le Maroc ou l’Albanie comme le constate aussi le journal Midi Libre.

Cet été, la France a dû solliciter le renfort de fonctionnaires marocains pour tenter d’identifier ces mineurs délinquants, dépourvus de document d’identité.

L’Espagne aurait actuellement à faire face également à la présence de 10.000 mineurs non accompagnés dans la région andalouse dont une majorité de Marocains arrivés en bateau sur les côtes ibériques.

Pendant ce temps en France, le Conseil constitutionnel a affirmé le 6 juillet dernier qu’une aide désintéressée au séjour irrégulier ne saurait être passible de poursuites au nom du principe de fraternité.

Les sages ont ainsi rendu légale l’activité de passeur « bénévole », encourageant l’aide à l’immigration clandestine sur notre territoire..

 

Source : france-police.org

mercredi, 22 août 2018

La mairie de Paris lance un appel à projet pour la création d’environ 600 places d’accueil pérenne pour des « mineurs non accompagnés »

Publié par Guy Jovelin le 22 août 2018

Par  le 22/08/2018

 

La mairie de Paris lance un appel à projet pour la création d’environ 600 places d’accueil pérenne pour des mineurs étrangers non accompagnés.

La date limite de réception des dossiers au Département de Paris est fixée au mardi 30 octobre à 16h30 (récépissé du service faisant foi et non pas le cachet de la poste).

Les mineurs et jeunes majeurs isolés étrangers représentent environ un tiers des 5000 jeunes pris en charge au titre de l’Aide sociale à l’enfance (ASE) de Paris.

Au cours des dernières années, du fait des arrivées très importantes de mineurs non accompagnés (MNA), la collectivité parisienne a adapté et renforcé ses dispositifs d’accueil et d’hébergement pour répondre aux besoins de ces enfants en créant 8 nouveaux services via quatre appels à projets lancés en 2014 et 2015. […]

Un nombre grandissant de jeunes confrontés à des problématiques très spécifiques (déracinement, troubles psychiques, addictions, délinquance, problèmes de santé), et ce parfois dès leur plus jeune âge, nécessitent par ailleurs une prise en charge éducative que les établissements et services classiques ne proposent pas. […]

paris.fr via fdesouche

vendredi, 16 février 2018

Le nombre de mineurs étrangers en France explose, leur coût atteindrait 1,5 milliards d’euros

Publié par Guy Jovelin le 16 février 2018

Par  le 15/02/2018 

Le coût annuel de leur accueil atteindrait 1,5 milliard dans six mois. L’État livrera ses solutions le 6 mars.

La courbe est exponentielle. De l’aveu même des départements, le coût de la prise en charge des mineurs étrangers non accompagnés (MNA) ne cesse d’augmenter. Compte tenu du nombre d’accueils enregistrés chaque semaine, les collectivités estiment que la facture pourrait atteindre 1,5 milliard dans six mois, alors qu’elle était évaluée à 1 milliard en septembre dernier.

Dans les Hautes-Alpes, la situation devient préoccupante. «Les chiffres avaient déjà été multipliés par vingt entre 2016 et 2017 et le flux continue, crescendo. On ne sait pas comment nous allons finir 2018», s’alarme Jean-Marie Bernard, président de ce département de 140.000 habitants, qui compte 1300 MNA. En plein mois de février et malgré les neiges hivernales, les arrivées sont aussi importantes qu’au mois d’août.

Le coût de la prise en charge d’un mineur étranger au titre de l’aide sociale à l’enfance (ASE) atteint 50.000 euros par jeune et par an, alors que la contribution de l’État ne dépasse pas 1250 euros par mineur. Chaque année, les départements assument ainsi 25.000 cas, soit 1,25 milliard d’euros.

Le 6 mars, le premier ministre recevra le président des départements de France, où ce problème aigu sera abordé. Édouard Philippe a commandé un rapport sur ces mineurs isolés pour évaluer précisément l’ampleur du phénomène et proposer des solutions. Cette mission a été conjointement menée par les services de l’État et les départements.

Selon une récente note issue de ces travaux, révélée mardi, deux scénarios sont envisagés pour décharger les collectivités. Le premier conserve le principe de l’évaluation décentralisée des migrants, en augmentant les moyens financiers jusqu’à 106 millions d’euros pour 60.000 individus.

La seconde piste consisterait à confier l’évaluation et la mise à l’abri des jeunes migrants à l’État. Ce projet ne pourrait s’amorcer qu’à partir de 2019. Il impliquerait la construction de centres d’hébergement et l’organisation de plateformes interdépartementales. Coût prévu: 125 millions d’euros par an pour 50.000 jeunes étrangers.

 

Le Figaro via fdesouche

vendredi, 07 avril 2017

13 millions d’euros par an pour les 180 « mineurs » étrangers qui sèment la terreur à Montpellier

Publié par Guy Jovelin le 07 avril 2017

Par le 06/04/2017  

Officiellement 180 dans l’Hérault, la sécurité publique les estime à trois cents. Dont certains sont en fait majeurs.

Vendredi 31 mars, vers 4 h, un homme s’est fait dérober son portable après avoir été abordé par un groupe de cinq jeunes gens. Une heure et demie plus tard, c’est une jeune femme qui, à son tour, a été dépouillée boulevard Victor-Hugo. Dimanche, vers 0 h 25, deux autres ont subi une tentative de vol rue de la Loge.
Puis, quelques minutes plus tard, une troisième s’est fait déposséder de son sac à l’arrêt de tramway de la Comédie. Le point commun entre ces faits ? À chaque fois, les équipages de police appelés sur les lieux ont interpellé des adolescent(es)s. Des mineurs non accompagnés (ex-mineurs étrangers isolés) dans le jargon administratif.

Des jeunes migrants dont la Direction départementale de la sécurité publique de l’Hérault (DDSP 34) note une recrudescence ces derniers mois, particulièrement à Montpellier. Parmi ceux-ci, une partie est livrée à elle-même car non chaperonnée par le Département et les différents services et associations idoines. Des arrivées dont certaines ont entraîné une accentuation du nombre de faits délictueux.
Principalement commis en fin de semaine, à des heures avancées ou matinales. Et dont les victimes ne sont bien évidemment pas choisies au hasard.Parce qu’à la limite de la vulnérabilité (victime seule et/ou physiquement démunie, alcoolisée…).
Certains fonctionnaires du commissariat central, confrontés de plein fouet à cette forme de délinquance, n’hésitant désormais plus à parler, hors champ, de « carnage ». Excessif ? Peut-être bien. Mais mâtiné à un sentiment d’insécurité bien réel.
Et dû à l’exaspération croissante d’une partie des policiers affectés aux missions de voie publique. Lesquels procèdent, certains week-ends, jusqu’à douze interpellations pour des actes délictuels identiques. Et sont aussi parfois exaspérés face à la réponse pénale apportée, insuffisante selon eux. Un sentiment contradictoire à celui du parquet.

Le Midi Libre

► Le chiffre : 13. C’est, en millions d’euros par an, la somme consacrée aux mineurs non-accompagnés.Soit un peu moins de dix pour cent du budget dédié à la protection de l’enfance dans l’Hérault (135 M€).

Le Midi Libre