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vendredi, 23 novembre 2018

Être végan, un mode de vie réellement écologique ?

Publié par Guy Jovelin le 23 novembre 2018

 
Vegan
Crédit photo : CC-ZERO.
En novembre, chacun est convié à s’essayer au véganisme. Bien plus qu’un simple régime alimentaire, qu’est-ce que le véganisme ?

Tandis que le végétarien se contente de ne pas consommer de chair animale, le végan va bien plus loin. Désireux de « faire cesser tout type d’exploitation animale », il ne consomme aucun produit d’origine animale : viande, miel, lait, œufs, fourrure, cuir, soie, laine… Les loisirs découlant de la dite exploitation sont également prohibés : zoo, cirque, corrida.

Qu’importe que cette consommation fasse souffrir ou non l’animal. Par exemple, il est nécessaire de tondre le mouton pour préserver sa santé et pourtant, le port de vêtements en laine est prohibé. De même pour l’activité apicole qui a pourtant un grand rôle à jouer dans la sauvegarde des abeilles. Pour justifier ce mode de vie très poussé, certains n’hésitent pas à affirmer que l’Homme est végétarien par nature.

Le véganisme, un lobby en pleine expansion ?

Des sites comme veganimpact.com définissent le véganisme comme une lutte anti-capitaliste et dénoncent le lobby de la viande. Mais qu’en est-il du lobby anti-viande ? Le marché semble surfer sur cette tendance « veggie » et ces rayons fleurissent au sein des supermarchés. Mais malgré le coût de production de ces produits, nettement réduit par l’absence de produits d’origine animale, leurs prix restent bien supérieurs au prix de la viande. Par exemple, le prix au kilogramme des knacks végétaux est quatre fois supérieur aux knacks traditionnels. Un bon moyen pour les industriels de maximiser leurs profits en somme.

Crédit Photo : Adeline Humbert / Infos-Toulouse

Un mode de vie qui n’est pas tant sain et « éco-friendly »  

Beaucoup adhèrent à ce nouveau mode de vie du fait de certaines études dénonçant l’impact environnemental important de la production de viande. Mais qu’en est-il du « tout légume » ?

Le corps humain a besoin d’un apport suffisant en protéines pour fonctionner. Ainsi, les végans doivent remplacer la viande par des substituts végétaux avec un fort apport en protéines comme le soja, les pois chiches, les lentilles, les haricots, les oléagineux etc… Mais est-ce logique de bannir la viande pour son empreinte écologique pour la remplacer par des aliments provenant de l’autre côté du globe ? L’Inde est le premier producteur de pois chiches, les amandes sont majoritairement importées des États-Unis et le soja provient surtout des USA, d’Inde et de Chine.

Ce dernier est de loin le substitut le plus fréquent : tofu, lait végétal, crème, etc. Il contient des isoflavones, molécules végétales qui influent sur les hormones. Une consommation régulière peut entraîner de graves problèmes hormonaux, des problèmes de développement et de fertilité. Un faux-ami donc.

Toujours par rapport à l’alimentation, les « herbivores » des temps modernes ont recours à des similis-viandes, similis-fromages, etc, pour ne pas trop bousculer leurs habitudes alimentaires. Des produits intégralement végétaux mais qui n’en restent pas moins sur-transformés pour mimer une alimentation omnivore tout en demeurant « cruelty-free ». Les ingrédients principaux ? Généralement du soja ou des lentilles, de l’huile et surtout beaucoup de sucre et de sel. Si certains pensaient qu’être végan, c’était dire adieu aux produits transformés, à l’hypertension et à l’obésité, c’est raté !

Cette alimentation est très critiquée. Certains lui opposent une consommation omnivore basée sur la modération avec des produits non-transformés issus de l’agriculture traditionnelle et de circuits courts. Une dualité se crée ainsi, entre un retour aux sources ou une négation de la nature humaine pour des idéaux extrémistes. Mais ce mouvement semble avoir vocation à s’étendre, coûte que coûte.

Véganisme « pour tous »

Si le véganisme part d’une bonne volonté, les dérives se multiplient. Dans une lettre du 22 juin 2018, la Confédération française de la boucherie, boucherie-charcuterie, traiteurs a demandé la mise en place d’une protection policière face aux agissements parfois très violents des végans : projection de faux-sang sur les vitrines de boucheries, caillassage, vandalisation, insultes… Une militante de la cause avait notamment été condamnée pour apologie du terrorisme après avoir félicité le meurtre d’un boucher lors des attentats de Trèbes.

Ainsi, certains tentent de généraliser à n’importe quel prix un idéal qui se veut pourtant personnel. Les conséquences sont bien souvent dramatiques. Une fillette de 16 mois avait notamment trouvé la mort en décembre dernier des suites de malnutrition après que ses parents l’aient convertie à la « cause végan ».

Cette conversion forcée au véganisme se répand également chez nos amis les animaux. Aujourd’hui, internet foisonne de conseils pour nourrir son chat ou son chien avec une alimentation végan, en contradiction totale avec la nature carnivore de l’animal. La privation de viande peut avoir des conséquences mortelles et plus spécifiquement chez le chat qui a impérativement besoin de taurine, qui ne peut être que d’origine animale.

Pour la préservation du « bien-être animal », certains sont prêts à sacrifier leur santé, comme celle de leurs animaux voire de leurs enfants. Une logique qui fait coexister lutte pour les droits de l’oeuf et lutte pour le droit à l’avortement.

Adeline Humbert

 

Source : infos-toulouse

France : l’Union des Mosquées de France lance des formations pour contrer les discours extrémistes sur internet

Publié par Guy Jovelin le 23 novembre 2018

Par  le 22/11/2018

 

Dans le cadre des efforts visant à lutter contre la propagation des discours extrémistes et haineux sur le web, l’Union des Mosquées de France (UMF) a procédé, samedi, à Evry (sud-est de Paris) au lancement d’une série de formations en faveur des imams et des prédicateurs de toutes les régions de France en vue de les initier aux techniques d’enregistrement et de diffusion de contenus sur internet.

L’UMF, qui a déjà organisé dans le même cadre des sessions de formation sur des concepts tels que le jihad ou la laïcité, vise par cette initiative à prendre à contre-pied les discours radicaux diffusés sur internet et portant atteinte aux valeurs de paix et de tolérance de l’Islam.

A l’occasion du lancement de ces formations, qui a eu lieu au sein de la Mosquée d’Evry-Courcouronnes, l’UMF a doté des dizaines d’imams et de prédicateurs de matériel d’enregistrement audio et vidéo leur permettant de produire des capsules de prédication en arabe et en français, expliquant les véritables valeurs de l’Islam en vue de leur diffusion sur la toile à travers notamment les sites de l’UMF et sa chaîne UMF-TV, mais aussi sur les réseaux sociaux.

« Nous sommes arabisés ! » : un seul germanophone parmi les 103 CP d’une école de Berlin

Publié par Guy Jovelin le 23 novembre 2018

Par  le 22/11/2018

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Jetons un œil dans la salle de classe d’un cours préparatoire de Berlin. Sur les petites chaises en bois, il n’y a pas un enfant chez lequel on parle allemand à la maison.

Pour 15, c’est l’arabe, pour deux le turc, pour les trois autres c’est l’espagnol, le croate et le thailandais.

Est-ce une exception ?

Pas dans l’arrondissement berlinois de Neukölln (un peu moins de 330 000 habitants). Astrid-Sabine Busse, 61 ans, directrice d’école y tire la sonnette d’alarme : « Nous sommes arabisés ! »

À l’été dernier, 103 CP sont arrivés dans son école « An der Köllnischen Heide »; un seul d’entre eux avait des parents allemands. Dans deux autres écoles du quartier on trouve parmi les 109 écoliers débutants en tout et pour tout deux enfants pour lesquels l’allemand est la langue maternelle parlée à la maison.

[…]

La structure sociale du quartier fait également en sorte que l’intégration dans les écoles de Neukölln reste lettre morte. Malgré les nombreux logements sociaux, on avait une population mélangée. Mais à cause de ce que l’on appelle la taxe pour utilisation abusive, des locataires ont dû payer des pénalités lorsque leurs revenus ont atteint le seuil qui ne leur permettait plus d’avoir droit à un logement social.

Conséquence : ceux qui gagnaient mieux leur vie sont partis, ne sont restées que des familles d’origine étrangère, familles où souvent plus personne du tout ne travaille.

[…]

(Traduction Fdesouche)

Bild via fdesouche

Hidalgo : l’endettée socialiste Macron-compatible ?

Publié par Guy Jovelin le 23 novembre 2018

Rédigé par notre équipe le 22 novembre 2018.

Le 19 novembre dernier, les journalistes apprenaient avec stupeur que la dette de la ville de Paris atteignait 7 milliards d’euros. Une performance de haut vol signée Anne Hidalgo qui n’a surpris aucun Parisien au regard de sa politique municipale ubuesque. Un trou hallucinant creusé en l’espace de quelques années qui aurait dû mettre KO la diva parisienne. Or, Hidalgo a du culot et l’espoir d’un accord malsain avec la République En Marche.

Le mandat d’Anne Hidalgo à la tête de la ville de Paris est catastrophique. Il est déjà écrit qu’elle restera dans l’Histoire comme la première femme maire de la capitale, mais aussi comme la moins douée. Son bilan s’inscrit comme autant de verrues dans les rues de la capitale, mais il y a aussi la partie qui devait rester cachée et qui a pris un coup de projecteur en ce 19 novembre.

Des milliards de dette comme bilan comptable et politique

Le Figaro s’est fait le petit plaisir de mettre la main sur une note confidentielle et de la publier. Le contenu est explosif puisque la situation financière de la ville est décrite comme intenable par celle qui était alors conseillère de la maire chargée du Budget, des affaires financières et des marchés publics. On peut y lire : « En effet, même en contenant notre taux d’endettement à 85% et notre dette à sept milliards d’euros, nous aurons au-delà de 2020 deux contraintes à assumer ».

Une dette colossale qui laisse présager de lendemains extrêmement douloureux. « En fonctionnement, dans les conditions actuelles favorables du marché, le niveau d’emprunt prévu d’ici la fin de la mandature va en effet avoir pour effet d’augmenter, à partir de 2021, à 150 millions d’euros par an en moyenne la charge des intérêts (contre 100 à 120 millions en 2017-18). En investissement, surtout, le remboursement des annuités d’emprunt passera à près de 300 millions d’euros dès 2021 contre 200 millions par an depuis 2014 et atteindra même 300 à 400 millions d’euros en 2030/2040 ».

Bien entendu, la note a été enterrée comme il se doit et l’on peut assumer sans avoir peur de se tromper que la situation s’est encore dégradée depuis sa rédaction en décembre 2017. L’actuel premier adjoint, Emmanuel Grégoire a balayé le problème d’un revers de main en affirmant que « l’important ce n’est pas le montant de la dette mais notre capacité à rembourser ». Au fond il s’en fout puisqu’il ne sera plus aux commandes pour payer la note. Le successeur d’Hidalgo va se retrouver confronter au mur de la dette et les Parisiens comme tous les Français savent qu’elle est l’unique solution adoptée par les politiques dans ce cas : l’augmentation des impôts !

Les impôts locaux vont exploser et même surexploser avec les Jeux Olympiques de 2024. Mais la France est un pays plein de paradoxes. Alors qu’on traîne devant les tribunaux les ménages surendettés, on négocie une alliance avec les politiciens qui ont mis à terre leur jouet et les habitants qui y vivent. Alors qu’Hidalgo était certaine de se prendre le soufflet du siècle aux prochaines élections, son étoile reprend un peu d’éclat grâce… aux déboires de la République En Marche. Le parti à pléthore de prétendants, mais à la vitesse où les Français sont insultés, les Griveaux et autres Mahjoubi seront bientôt plus nombreux que les électeurs prêt à voter pour eux.

Les socialistes sauce Hidalgo et ancien socialistes sauce Griveaux sont dans le dur et l’on pourrait assister à une alliance des zéros pour empêcher la droite de revenir au pouvoir. Une alliance dans laquelle les écologistes – dont le passif à Paris est déjà grand – pourraient avoir un poids déterminant. La course est lancée et pourrait déboucher sur un triomphe de ceux qui ont déjà échoué. Avec ou sans eux à l’Hôtel de Ville, les Parisiens sont sûrs de payer très cher le bilan d’Hidalgo.

 

Source : 24heuresactu

 

Champagne : la fiscalité confiscatoire empêche la transmission du vignoble aux enfants

Publié par Guy Jovelin le 23 novembre 2018

Auteur : Pierrot
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Article intéressant du Figaro sur les ravage de la fiscalité des succession en France. La terre passe des mains de petits propriétaires à celles des grands groupes.

C’est entendu: il faut que tout change pour que rien ne change. Mais entre la fiscalité des successions défendue par l’État, et les vignerons de la Champagne qui se battent pour léguer leur terre à leurs enfants, qui gagnera le droit de ne pas changer? À plus d’un million d’euros l’hectare, le prix du vignoble continue de flamber, et lors des héritages, le fisc oblige les propriétaires à toutes les contorsions, voire à abandonner leurs vignes.

En effet, le fisc prend la part belle lors des successions, taxant les terres champenoises comme rentes et actifs classiques, et non comme biens professionnels. Exploitante à Trois-Puits (Marne), Marie-France Baillette connaît ce genre de tracasserie: à 64 ans, elle envisage de prendre sa retraite et de céder ses 63 derniers ares à ces deux filles, mais se dit «terrifiée par les prix» de la succession. «Je trouve ça triste que demain il n’y ait plus de petits vignerons parce que l’État nous aura trop taxés», déplore-t-elle.

La plupart du temps, deux choix s’offrent aux familles. Dans le premier cas, on divise la terre, pour en donner une partie à chaque enfant, car aucun d’entre eux ne peut racheter la part d’héritage de ses frères et sœurs. Dans le second cas, et parfois après de nombreuses générations à son service, la terre est vendue, la mort dans l’âme, à une entreprise: exploitation voisine, groupe viticole… Le Syndicat général des vignerons de la Champagne (SGV) a ainsi relevé qu’entre 2006 et 2016, les exploitations de moins d’un hectare sont passées de 8300 à 9000 et celles de plus de 5 hectares ont augmenté également, de 1600 à 1800. Et ce sont des exploitations moyennes – familiales – qui ont disparu, morcelées ou vendues: les propriétés entre 1 et 5 hectares ont chuté, passant de 5200 à 4900.

« Ça a un effet structurel sur la Champagne, car une exploitation qui se divise, ce sont des gens qui sont moins vendeurs de bouteilles, donc plus dépendants des maisons de champagne…», s’inquiète Maxime Toubart, du SGV. Le syndicat tente de faire entendre sa voix dans le cadre de réforme de la fiscalité agricole incorporée dans la loi de finances 2019.

 

Source : contre-info