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vendredi, 11 janvier 2019

Dette : « C’est du jamais vu » En 2019, la France va emprunter 200 milliards auprès des marchés internationaux

Publié par Guy Jovelin le 11 janvier 2019

Par  le 10/01/2019
 

L’année 2019 sera bien l’année de tous les records pour les besoins de financement extérieurs de l’Etat. 2018 établissait un nouveau seuil de prélèvements obligatoires à 1000 milliards d’euros, si l’on en croit les prévisions budgétaires, ce record ne sera pas battu. En revanche sur les financements extérieurs, c’est du jamais vu: 200 milliards d’euros seront collectés sur les marchés internationaux. Les besoins de financement de l’état se montant en 2019 à 236 milliards.

[…]

BFM Business via fdesouche

samedi, 22 décembre 2018

La France va emprunter 200 milliards en 2019 !

Publié par Guy Jovelin le 22 décembre 2018

Auteur : Rédaction


dette,intérêts,remboursement

Evolution de la dette de 1979 à 2017. Cliquer pour agrandir.

« Le programme d’émissions de dette de la France s’annonçait déjà chargé pour 2019. Il le sera encore plus.

L’Agence France Trésor (AFT), chargée des opérations de financement de l’Etat sur les marchés va devoir placer l’an prochain 200 milliards d’euros d’obligations. Un record historique. Et cinq milliards de plus que les estimations du projet de Loi de finance présenté en septembre. » Source

Rappelons que le remboursement des intérêts de la dette publique (pas la dette : ses intérêts seulement) est le premier poste de dépenses du budget de la France…

La dette publique a atteint 2.322,3 milliards d’euros au 30 septembre, soit 99,3 % du Produit intérieur brut (PIB).

Ce nouvel emprunt servira à financer un déficit budgétaire prévisionnel atteignant désormais 107,7 milliards d’euros et à rembourser 130,2 milliards d’euros de dette à moyen et long terme arrivant à échéance.


Source : contre-info

vendredi, 23 novembre 2018

Hidalgo : l’endettée socialiste Macron-compatible ?

Publié par Guy Jovelin le 23 novembre 2018

Rédigé par notre équipe le 22 novembre 2018.

Le 19 novembre dernier, les journalistes apprenaient avec stupeur que la dette de la ville de Paris atteignait 7 milliards d’euros. Une performance de haut vol signée Anne Hidalgo qui n’a surpris aucun Parisien au regard de sa politique municipale ubuesque. Un trou hallucinant creusé en l’espace de quelques années qui aurait dû mettre KO la diva parisienne. Or, Hidalgo a du culot et l’espoir d’un accord malsain avec la République En Marche.

Le mandat d’Anne Hidalgo à la tête de la ville de Paris est catastrophique. Il est déjà écrit qu’elle restera dans l’Histoire comme la première femme maire de la capitale, mais aussi comme la moins douée. Son bilan s’inscrit comme autant de verrues dans les rues de la capitale, mais il y a aussi la partie qui devait rester cachée et qui a pris un coup de projecteur en ce 19 novembre.

Des milliards de dette comme bilan comptable et politique

Le Figaro s’est fait le petit plaisir de mettre la main sur une note confidentielle et de la publier. Le contenu est explosif puisque la situation financière de la ville est décrite comme intenable par celle qui était alors conseillère de la maire chargée du Budget, des affaires financières et des marchés publics. On peut y lire : « En effet, même en contenant notre taux d’endettement à 85% et notre dette à sept milliards d’euros, nous aurons au-delà de 2020 deux contraintes à assumer ».

Une dette colossale qui laisse présager de lendemains extrêmement douloureux. « En fonctionnement, dans les conditions actuelles favorables du marché, le niveau d’emprunt prévu d’ici la fin de la mandature va en effet avoir pour effet d’augmenter, à partir de 2021, à 150 millions d’euros par an en moyenne la charge des intérêts (contre 100 à 120 millions en 2017-18). En investissement, surtout, le remboursement des annuités d’emprunt passera à près de 300 millions d’euros dès 2021 contre 200 millions par an depuis 2014 et atteindra même 300 à 400 millions d’euros en 2030/2040 ».

Bien entendu, la note a été enterrée comme il se doit et l’on peut assumer sans avoir peur de se tromper que la situation s’est encore dégradée depuis sa rédaction en décembre 2017. L’actuel premier adjoint, Emmanuel Grégoire a balayé le problème d’un revers de main en affirmant que « l’important ce n’est pas le montant de la dette mais notre capacité à rembourser ». Au fond il s’en fout puisqu’il ne sera plus aux commandes pour payer la note. Le successeur d’Hidalgo va se retrouver confronter au mur de la dette et les Parisiens comme tous les Français savent qu’elle est l’unique solution adoptée par les politiques dans ce cas : l’augmentation des impôts !

Les impôts locaux vont exploser et même surexploser avec les Jeux Olympiques de 2024. Mais la France est un pays plein de paradoxes. Alors qu’on traîne devant les tribunaux les ménages surendettés, on négocie une alliance avec les politiciens qui ont mis à terre leur jouet et les habitants qui y vivent. Alors qu’Hidalgo était certaine de se prendre le soufflet du siècle aux prochaines élections, son étoile reprend un peu d’éclat grâce… aux déboires de la République En Marche. Le parti à pléthore de prétendants, mais à la vitesse où les Français sont insultés, les Griveaux et autres Mahjoubi seront bientôt plus nombreux que les électeurs prêt à voter pour eux.

Les socialistes sauce Hidalgo et ancien socialistes sauce Griveaux sont dans le dur et l’on pourrait assister à une alliance des zéros pour empêcher la droite de revenir au pouvoir. Une alliance dans laquelle les écologistes – dont le passif à Paris est déjà grand – pourraient avoir un poids déterminant. La course est lancée et pourrait déboucher sur un triomphe de ceux qui ont déjà échoué. Avec ou sans eux à l’Hôtel de Ville, les Parisiens sont sûrs de payer très cher le bilan d’Hidalgo.

 

Source : 24heuresactu

 

vendredi, 07 août 2015

LA GRECE COMME EXEMPLE

Publié par Guy Jovelin le 7 août 2015

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Editorial d'Eléments cliquez ici

On a d’abord poussé à s’endetter des gens qui n’en avaient pas les moyens. Quand la crise a éclaté, les États se sont endettés à leur tour pour sauver les banques, ce qui a transformé la dette privée en dette publique. Et comme les États ne peuvent plus emprunter aujourd’hui qu’auprès des marchés financiers, il a été aisé de leur passer l’anneau dans le nez. Ils ont besoin d’argent ? On ne leur en donnera qu’à la condition qu’ils mettent en œuvre les programmes libéraux : baisse des salaires, équarrissage des services publics et privatisations. Les peuples en souffriront ? Quelle importance ?

On a donc tout fait pour faire rentrer la Grèce dans la zone euro, où elle n’avait rien à faire. Puis on l’a laissée s’endetter, jusqu’à ce que le fruit soit mûr à cueillir. On lui a alors imposé une dette en grande partie illégitime et une politique qui ne pouvait avoir que des conséquences sociales abominables, sans pour autant obtenir les résultats économiques escomptés. 

On a fait comme si l’aide donnée à la Grèce était allée aux Grecs alors qu’elle est allée pour l’essentiel à leurs créanciers, permettant ainsi aux banques les plus exposées de se recapitaliser par le truchement de l’Etat grec. On a masqué les responsabilités des deux dynasties politiques des Karamanlis et des Papandréou, qui ont fait régner le clientélisme et la corruption pendant des décennies. On a ordonné aux Grecs de payer l’intégralité de leur dette alors qu’aucun autre pays au monde n’a les moyens ni même l’intention de payer la sienne. Bref, on a envoyé un peuple entier à la boucherie sociale à seule fin de satisfaire aux exigences de la Troïka.

Joseph Stiglitz et Paul Krugman, toux deux Prix Nobel d’économie, l’ont dit avec netteté : l’économie grecque s’est effondrée, non pas en dépit, mais à cause des mesures d’austérité qu’on lui a imposées de manière aussi absurde que criminelle. 

La question qui se pose maintenant est de savoir si, pour sauver l’euro « à tout prix », la Nouvelle Classe acceptera de trouver un accommodement avec les Grecs.

Son objectif, en tout cas, reste parfaitement clair : tout faire pour abattre le seul gouvernement européen qui ait osé contester la politique d’austérité menée par les étrangleurs de la Troïka, tout faire pour empêcher que l’on puisse seulement imaginer qu’une autre voie économique est possible, tout faire pour démontrer qu’il n’y a pas d’existence vivable en dehors des règles d’un capitalisme libéral qui se pose plus que jamais en horizon indépassable.

En dernière analyse, le problème n’est pas économique, mais politique. La prétendue rationalité économique dissimule une simple logique de domination.

Source : http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2015/08/0...

jeudi, 09 octobre 2014

La banque centrale européenne rachète des prêts pourris

 

Publié par Guy Jovelin

Contribuables de France et d’Europe, réjouissez-vous, vous allez payer les crédits des autres ! En effet, ce dernier jeudi, la banque centrale européenne (BCE) a annoncé son intention de racheter des prêts « titrisés », c’est-à-dire des prêts adossés à des actifs. Sauf que ces actifs ne sont pas si actifs que cela !

En clair, la banque centrale européenne a racheté de la dette qui ne sera jamais remboursée car les actifs sensés les soutenir ont de grandes chances de s’avérer défaillants. Or, acheter de la dette, cela revient mécaniquement à faire fonctionner la planche à billets, chose qu’on nous annonce pourtant comme catastrophique.

Mais plus grave encore, les prêts rachetés sont un gros pot commun où tout est mélangé : depuis le crédit consommation pour les achats de voiture, de travaux ou même d’avance de trésorerie, aux crédit immobiliers… Et c’est ce fourre-tout qui est désormais racheté par la banque centrale européenne, donc par le contribuable.

Jens Weidmann, banquier central allemand, n’y va pas par quatre chemins : « Les risques de crédit pris par les banques privées vont être transférés à la banque centrale et donc au contribuable sans qu’ils n’aient rien en retour […] Cela va à l’encontre du principe de responsabilité qui est fondamental dans l’économie de marché: celui qui tire un bénéfice de quelque chose doit en assumer la perte s’il y a un développement négatif. »

Jürgen Stark, ancien chef économiste de la BCE, qualifie cette décision « d’acte de désespoir ».

En effet, la banque centrale, par une telle politique, affaiblit un peu plus l’euro tout en rendant se dette toujours plus opaque. Dévaluer une monnaie par l’émission de liquidité peut s’entendre, car on connait le volume généré, mais dans le cas présent, on dévalue sur des bases inconnues et non maîtrisables. Un remake en somme de la crise financière de 2008…

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