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mardi, 11 décembre 2018

Gilets jaunes : samedi à Paris certains blindés étaient secrètement équipés d’une réserve de liquide incapacitant utilisable en dernier recours (Marianne)

Publié par Guy Jovelin le 11 décembre 2018

Par  le 10/12/2018 

Certains des blindés de la gendarmerie disposés pour la première fois dans Paris ce samedi 8 décembre étaient secrètement équipés d’une réserve de liquide incapacitant. Un dispositif radical qui ne devait servir qu’en dernier recours.

C’est dire si le pouvoir a eu peur. Samedi 8 décembre, certains des blindés de la gendarmerie disposés pour la première fois dans Paris étaient secrètement équipés d’un dispositif radical, qui n’aurait été utilisé « qu’en dernier recours » : une réserve de liquide incapacitant. Selon nos sources, la pulvérisation de ce liquide sur une foule de gilets jaunes aurait été capable de « les arrêter net, mettant les gens à terre, même avec des masques ». Chaque engin aurait pu « neutraliser » une surface de plusieurs terrains de football… « Heureusement, que l’on n’en est pas arrivé là », ajoute cette source haut placée dans le dispositif policier. « L’autorité politique », comme le disent les fonctionnaires, aurait approuvé l’éventuel emploi d’un tel produit, qui n’aurait été utilisé qu’en cas de « débordement ultime ». Une sorte de « dernier rempart », utilisable sur décision politique… Interrogée, la préfecture de police de Paris renvoie au ministère de l’Intérieur. […]

Marianne via fdesouche

Le cadeau fiscal fait aux grandes chaines de télévision et stations de radio

Publié par Guy Jovelin le 11 décembre 2018

Par  le 10/12/2018

 

Le Sénat vient de supprimer trois taxes pesant sur les stations de radio et les chaînes de télévision. « Une logique de simplification » selon le ministère de la Culture…

(…)

Le Parisien rapporte que la première taxe supprimée prélevait 20,60 euros sur tout spot diffusé à la télévision dont le prix était compris entre 1.520 et 9.150 euros. La deuxième exigeait le paiement de 54.435 euros aux radios ayant un chiffre d’affaires publicitaire de 10 millions d’euros par trimestre. C’est notamment le cas de grandes radios telles que RTL, NRJ ou Europe 1.

Le fisc ponctionnait également 894.500 euros aux chaînes de télévision ayant des recettes publicitaires de 100 millions d’euros par trimestre telles que TF1 ou M6. Le Parisien précise que ces impositions rapportaient 50 millions d’euros à l’État. Un cadeau fiscal octroyé aux grands médias qui serait lié à la concurrence de Netflix et Amazon, les géants américains ne payant que peu d’impôts. Du côté des chaînes télé, les revendications sont nombreuses. En mars dernier, TF1 avait notamment fait part de sa volonté d’obtenir le paiement de droits de diffusion de la part des opérateurs qui les retransmettent à leurs abonnés. Ces chaînes souhaitent aussi le retour de la publicité pour les films de cinéma.

Ce cadeau fiscal fait par le Sénat aux chaînes de télé qui risque de faire grincer des dents.

(…)

Capital via fdesouche

La moitié des radars automatiques hors-service

Publié par Guy Jovelin le 11 décembre 2018

Au moins 250 d’entre eux ont été détruits et plus de 1500 ont été vandalisés depuis un mois, selon Europe 1.

C’est l’autre conséquence de la colère des automobilistes. La moitié des radars automatiques a été mise hors service en France depuis le 17 novembre, selon des informations d’Europe 1. Au moins 250 appareils ont été détruits, la plupart du temps par le feu, et plus de 1500 ont été vandalisés, recouverts de peinture ou de plastique, avance la radio. Des actes nourris à la fois par le mouvement des gilets jaunes et l’opposition au passage aux 80 km/h.

l'Etat devait être au service du peuple et non l'inverse.

Publié par Guy Jovelin le 11 décembre 2018 

La crise reste ouverte

Publié par Guy Jovelin le 11 décembre 2018

crise,macron

Le président de la République était attendu comme le Messie. Depuis l'annonce de son intervention, l'impatience de sa parole était universelle. Preuve qu'elle conserve aux yeux de tous et peut-être aux siens propres ce caractère suprême revenant à celui qui détient ou est censé détenir la souveraineté de la nation. Qui est censé incarner le destin de la France en crise. 

Chacun - journalistes, spécialistes, élus de tous rangs, de tous bords, et même ses ministres et ses collaborateurs - avait passé son temps à supputer ce qu'il allait dire. Ce que  d'ailleurs il devait dire. Et même en quelque sorte à le lui dicter. L'autorité du Chef de l' État demeure dans son principe et son essence. Elle se reforme comme par nécessité aux instants cruciaux. Dans la pratique quotidienne il est clair qu'elle est singulièrement affaiblie, dépendante, restreinte et même craintive. On l’a vu, on l’a senti, hier soir, dans le ton, les gestes, les attitudes du Chef de l’Etat. 

Emmanuel Macron a parlé, fait contrition, pris acte de la contestation populaire, affirmé sa légitimité, et reconnu les injustices - dont certaines qu'il a lui-même organisées.  

La révolte qui gronde depuis quatre ou cinq semaines avait soulevé de grandes questions, mis en cause jusque dans ses profondeurs le modèle économique, social et finalement politique qui est aujourd’hui le nôtre. 

Les grands axes de la politique présidentielle échouent, sont utopiques, se heurtent au mur des réalités de l'Europe et du monde et à la réaction des Français. Mais ce sont des dogmes aussi intangibles qu'une sourate du Coran. 

Emmanuel Macron a distribué une douzaine de milliards qui deviendront assez vite quinze ou vingt et creuseront la dette. Le malaise perdurera. La crise reste ouverte pour longtemps. 

D’ailleurs, en même temps, hier, 10 décembre, la France a signé à Marrakech le pacte mondial de l’ONU sur les migrations … 

 

Source : lafautearousseau