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mardi, 11 décembre 2018

La crise reste ouverte

Publié par Guy Jovelin le 11 décembre 2018

crise,macron

Le président de la République était attendu comme le Messie. Depuis l'annonce de son intervention, l'impatience de sa parole était universelle. Preuve qu'elle conserve aux yeux de tous et peut-être aux siens propres ce caractère suprême revenant à celui qui détient ou est censé détenir la souveraineté de la nation. Qui est censé incarner le destin de la France en crise. 

Chacun - journalistes, spécialistes, élus de tous rangs, de tous bords, et même ses ministres et ses collaborateurs - avait passé son temps à supputer ce qu'il allait dire. Ce que  d'ailleurs il devait dire. Et même en quelque sorte à le lui dicter. L'autorité du Chef de l' État demeure dans son principe et son essence. Elle se reforme comme par nécessité aux instants cruciaux. Dans la pratique quotidienne il est clair qu'elle est singulièrement affaiblie, dépendante, restreinte et même craintive. On l’a vu, on l’a senti, hier soir, dans le ton, les gestes, les attitudes du Chef de l’Etat. 

Emmanuel Macron a parlé, fait contrition, pris acte de la contestation populaire, affirmé sa légitimité, et reconnu les injustices - dont certaines qu'il a lui-même organisées.  

La révolte qui gronde depuis quatre ou cinq semaines avait soulevé de grandes questions, mis en cause jusque dans ses profondeurs le modèle économique, social et finalement politique qui est aujourd’hui le nôtre. 

Les grands axes de la politique présidentielle échouent, sont utopiques, se heurtent au mur des réalités de l'Europe et du monde et à la réaction des Français. Mais ce sont des dogmes aussi intangibles qu'une sourate du Coran. 

Emmanuel Macron a distribué une douzaine de milliards qui deviendront assez vite quinze ou vingt et creuseront la dette. Le malaise perdurera. La crise reste ouverte pour longtemps. 

D’ailleurs, en même temps, hier, 10 décembre, la France a signé à Marrakech le pacte mondial de l’ONU sur les migrations … 

 

Source : lafautearousseau

samedi, 08 octobre 2016

Plus de 110 000 Italiens fuient, plus de 150 000 clandestins entrent !

Publié par Guy Jovelin le 08 octobre 2016

italie immigrationEn Italie, des jeunes et des moins jeunes fuient la crise et vont chercher du travail ailleurs. Et les immigrés débarquent. Ce sont les résultats d’un an de gouvernement de Renzi, politicien tout aussi catastrophique que le président normal en France.

Ces jeunes sont la génération perdue, sacrifiée ! 

Ils sont diplômés des universités et ils devraient représenter un investissent pour le futur du pays. Mais la crise et le manque de poste qualifié sont là. Et ces jeunes s’en vont pour des horizons plus propices.

Plus de 110 000 Italiens en 2015 ont décidé de partir à l’étranger. Parmi eux 60% a moins de 60 ans et 36,7% moins de 34 ans.

Remplacés presque automatiquement, au nom des sacro-saints droits de toute la misère du monde à venir envahir l’Europe, par plus de 150 000 clandestins débarqués sur les côtes italiennes.

C’est cela aussi le Grand Remplacement.

Francesca de Villasmundo

 

Source : medias-presse.info

lundi, 08 février 2016

Morbihan : 508 000 euros accordés aux demandeurs d’asile pour le seul premier trimestre 2016

Publié par Guy Jovelin le 8 février 2016

8 février 2016 par Admin4

« En 2015 l’État avait alloué au bas mot deux millions d’euros pour les centres d’accueil pour demandeurs d’asile (CADA) de l’Hermine (Pontivy et Vannes) et Sauvegarde 56 (Lorient). Ce sera finalement 20.225 € de plus, entièrement absorbé par le premier centre d’accueil – ce qui signifie qu’il a reçu sur le tard de nouveaux migrants, qui ne cessent d’affluer toujours plus nombreux en Bretagne ces dernières années. 2 millions d’euros, soit l’équivalent de plus de 600 000 repas dans les cantines scolaires de Vannes…

Alors que la région connaît des problèmes croissants en raison de la crise et du chômage – ce qui logiquement devrait remettre en cause ses capacités d’intégrer de nouvelles populations, en leur donnant un travail qui leur permette de se passer de la charité payée par le contribuable, rien n’indique qu’en 2016, la gabegie s’arrêtera. En effet, par deux arrêtés du 22 janvier 2016, la préfecture du Morbihan vient de fixer les sommes qui seront allouées aux deux CADA du Morbihan. Et ce, de façon « provisoire » : s’il arrive plus de migrants, elles seront revues à la hausse.

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dimanche, 16 août 2015

Economie américaine – La crise de 2007 ne commence-t-elle pas plutôt en 1999 ?

Publié par Guy Jovelin le 16 août 2015

Economie américaine – La crise de 2007 ne commence-t-elle pas plutôt en 1999 ?

Nous avons déjà eu l’occasion de souligner que l’économie américaine s’enfonce continument dans la régression...

 

 

 

Lire la suite :http://www.medias-presse.info/economie-americaine-la-cris...

vendredi, 07 août 2015

LA GRECE COMME EXEMPLE

Publié par Guy Jovelin le 7 août 2015

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Editorial d'Eléments cliquez ici

On a d’abord poussé à s’endetter des gens qui n’en avaient pas les moyens. Quand la crise a éclaté, les États se sont endettés à leur tour pour sauver les banques, ce qui a transformé la dette privée en dette publique. Et comme les États ne peuvent plus emprunter aujourd’hui qu’auprès des marchés financiers, il a été aisé de leur passer l’anneau dans le nez. Ils ont besoin d’argent ? On ne leur en donnera qu’à la condition qu’ils mettent en œuvre les programmes libéraux : baisse des salaires, équarrissage des services publics et privatisations. Les peuples en souffriront ? Quelle importance ?

On a donc tout fait pour faire rentrer la Grèce dans la zone euro, où elle n’avait rien à faire. Puis on l’a laissée s’endetter, jusqu’à ce que le fruit soit mûr à cueillir. On lui a alors imposé une dette en grande partie illégitime et une politique qui ne pouvait avoir que des conséquences sociales abominables, sans pour autant obtenir les résultats économiques escomptés. 

On a fait comme si l’aide donnée à la Grèce était allée aux Grecs alors qu’elle est allée pour l’essentiel à leurs créanciers, permettant ainsi aux banques les plus exposées de se recapitaliser par le truchement de l’Etat grec. On a masqué les responsabilités des deux dynasties politiques des Karamanlis et des Papandréou, qui ont fait régner le clientélisme et la corruption pendant des décennies. On a ordonné aux Grecs de payer l’intégralité de leur dette alors qu’aucun autre pays au monde n’a les moyens ni même l’intention de payer la sienne. Bref, on a envoyé un peuple entier à la boucherie sociale à seule fin de satisfaire aux exigences de la Troïka.

Joseph Stiglitz et Paul Krugman, toux deux Prix Nobel d’économie, l’ont dit avec netteté : l’économie grecque s’est effondrée, non pas en dépit, mais à cause des mesures d’austérité qu’on lui a imposées de manière aussi absurde que criminelle. 

La question qui se pose maintenant est de savoir si, pour sauver l’euro « à tout prix », la Nouvelle Classe acceptera de trouver un accommodement avec les Grecs.

Son objectif, en tout cas, reste parfaitement clair : tout faire pour abattre le seul gouvernement européen qui ait osé contester la politique d’austérité menée par les étrangleurs de la Troïka, tout faire pour empêcher que l’on puisse seulement imaginer qu’une autre voie économique est possible, tout faire pour démontrer qu’il n’y a pas d’existence vivable en dehors des règles d’un capitalisme libéral qui se pose plus que jamais en horizon indépassable.

En dernière analyse, le problème n’est pas économique, mais politique. La prétendue rationalité économique dissimule une simple logique de domination.

Source : http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2015/08/0...