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samedi, 05 janvier 2019

Migrants-terroristes : « Pas d’amalgame » ? Allez le dire aux Algériens !

Publié par Guy Jovelin le 05 janvier 2019

Migrants-terroristes : « Pas d’amalgame » ?  Allez le dire aux Algériens !

Par Pierre Boisguilbert, journaliste spécialiste des médias et chroniqueur de politique étrangère ♦ C’est un classique de la propagande médiatique pour empêcher toute réaction identitaire face au terrorisme et au radicalisme islamique : « Pas d’amalgame ». Ce beau discours moralisateur n’a apparemment franchi la Méditerranée. L’Algérie, grande donneuse de leçons aux ex-colonisateurs et terre privilégiée de repentance pour le président Macron, n’hésite pas, elle, à lier immigration et terrorisme.

Hacène Kacimi, directeur en charge de la Migration au ministère algérien de l’Intérieur, a annoncé que son pays ne souhaitait plus accueillir de migrants originaires de certains pays arabes, afin de se prémunir contre la menace terroriste. Eh oui, les Arabes se méfient des Arabes quand il s’agit du terrorisme islamique.

Dans un entretien accordé au site d’information Tout Sur l’Algérie (TSA) publié le 2 janvier, M. Kacimi précise donc : « Quand certains migrants commencent à constituer un danger pour la stabilité du pays, l’Algérie doit bouger. L’Algérie fait face aujourd’hui à l’arrivée de migrants de Syrie, du Yémen et de Palestine, empruntant des parcours assurés par des groupes armés. »

Les migrants arabo-musulmans passent par plusieurs pays comme la Turquie, l’Egypte, le Soudan, la Mauritanie, le Mali et le Niger. L’Algérie a déjà fermé sa frontière du sud vers le Mali et le Niger. Pour les Algériens, les migrants sont acheminés par des passeurs qui sont en fait souvent des groupes armés. Et le directeur de la migration, ou plutôt de la contre-migration, d’affirmer qu’en fait, les « réfugiés » sont des terroristes s’infiltrant  sous couverture humanitaire. Le pays voit à terme sa sécurité et stabilité menacées et doit sévir. On ne peut être plus clair.

On se souvient du déchaînement médiatique, quand le président Trump a interdit l’entrée des USA à des ressortissants de pays à haut risque terroriste lié à l’islam. La, alors que ce sont des musulmans qui refusent de recevoir d’autres musulmans membres de l’Oumma, aucune indignation bien sûr.

Le pays du président Bouteflika a déjà refoulé des groupes de Syriens puis les a  abandonnés dans le désert. « Ce refoulement vers la frontière aurait été effectué par bus, avec l’implication des éléments du Croissant rouge algérien. Le groupe qui comprend aussi des Palestiniens et des Yéménites, et dans lequel figurent des femmes et des enfants, notamment une femme enceinte à son neuvième mois, était en rétention dans le centre de Tamanrasset depuis plus de deux mois », accuse le communiqué diffusé sur ce sujet par la Ligue algérienne des droits de l’homme très critiquée par le pouvoir qui le considéré comme une sorte d’idiot utile… pour ne pas dire de porteur de valises !

On comprend bien que la stabilité du pays est une obsession pour ceux qui tiennent véritablement l’Algérie derrière un président diminué sinon agonisant. L’avenir de l’Algérie est une bombe à retardement dont personne ne parle vraiment. Car si l’immigration inquiète à juste titre les Algériens, la perspective d’une future immigration massive algérienne devrait à bon doit préoccuper nos dirigeants.  Après tout, ce sont eux qui nous montrent la voie.

Pierre Boisguilbert
04/01/2019

Source : Correspondance Polémia

Crédit photo : Migrants marchant vers la frontière hongroise – Freedom House [Domaine public] via Flickr

Elysée : une ambiance « devenue délétère » entre les conseillers de Macron

Publié par Guy Jovelin le 05 janvier 2019

Par  le 04/01/2019 

 

Les démissions du conseiller politique Stéphane Séjourné et du directeur de la communication Sylvain Fort révèlent une ambiance « devenue délétère » selon un « vieil ami » qui résume la situation à l’Elysée dans Le Parisien.

« Il entend, mais il n’écoute personne.«  C’est ainsi qu’un « vieil ami » résume la situation dans Le Parisien qui évoque une ambiance « devenue délétère » à l’Elysée où les conseillers oscilleraient entre fatigue et déception. Des hommes et des femmes de l’ombre qui seraient éreintés alors que certains d’entre eux suivent Emmanuel Macron depuis 4 ans et son passage à Bercy.

La liste des départs pourrait être très longue. Parmi eux, il pourrait y avoir Ismaël Emelien et Alexis Kohler même si « On n’en sait rien« , confesse au Parisien un conseiller. Un grand ménage qui permettra peut-être de remotiver et de ressouder les troupes alors que selon le quotidien « au sein même du cabinet« , certains conseillers ne s’adresseraient même plus la parole. « On ne peut pas vraiment parler d’équipe« , s’agace un proche d’Emmanuel Macron dans Le Parisien où un macroniste fait état de « tellement de rivalités« . Une rivalité forte également entre les conseillers de la nouvelle génération et les « textoteurs du soir » où l’on retrouve François Bayrou, Richard Ferrand, Alain Minc ou encore Jacques Attali.  » […]

actu.orange via fdesouche