Publié par Guy Jovelin le 23 septembre 2018
Auteur : admin4
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L’« enrichissement culturel » par des migrations exotiques provoque parfois l’incompréhension des Gaulois…
« Une scène étonnante s’est déroulée dans une chambre de la maternité du CHU de Reims dimanche soir, comme le rapporte L'Union (édition abonnés). jeudi. Une famille s’est adonnée à un étrange rituel, rappelant les pratiques du vaudou, autour d’une femme qui venait d’accoucher, avant d’agresser la jeune mère qui partageait la chambre.
Un homme « qui faisait un peu sorcier ». Laura, jeune Rémoise de 19 ans, raconte que sa voisine, originaire de Guyane et déjà fort bruyante la nuit, a reçu la visite d’un groupe de huit personnes, dont deux enfants, dimanche soir, en dehors des heures de visite. Et parmi ces visiteurs impromptus, figurait un homme « qui faisait un peu sorcier », selon les mots de Laura à L’Union. « Il avait l’air défoncé, les yeux lui sortaient de la tête. » Une sorte de rituel de plus en plus bruyant a alors débuté. « Au début, ils parlaient normalement, puis de plus en plus fort, de plus en plus vite. Ils ont fini par hurler. »
La jeune femme, insultée, prévient alors son mari, Thibaut, qui arrive avec sa belle-mère. Celui-ci doit forcer la porte pour pénétrer dans la chambre. Il est alors pris à partie par le « sorcier ».
Une « exfiltration » houleuse. D’après le récit de la jeune maman et de ses proches, une scène d’une grande confusion se déroule alors. Le « sorcier » frappe Laura d' »un coup de coude à la tempe », raconte la grand-mère, avant de « projeter [le berceau, avec le bébé] contre le mur. » Après avoir mis son enfant en sécurité dans les bras d’une autre maman, Laura parvient enfin à sortir de la chambre. « Une fois dehors, les gens de l’hôpital nous ont emmenés dans un bureau, au calme », explique-t-elle. « Ils ont récupéré mes affaires, puis ils nous ont mis dans une chambre individuelle. »
Enquête ouverte et dépôt de plainte. Lorsque la police est arrivée, la sécurité de l’hôpital avait déjà évacué le groupe. Aucune interpellation n’a eu lieu, précise L’Union, mais une enquête a été ouverte. Laura a déposé plainte pour « menaces de mort réitérées », « violence sans incapacité » et « violence sur mineur de moins de 15 ans ».
Si la petite fille de Laura n’a pas été blessée, elle a pleuré toute la nuit et a réclamé à dormir dans les bras de sa mère, un signe de stress selon les services de l’hôpital. La direction de l’hôpital ne s’est pas exprimée sur cette affaire. »
Source Europe 1