Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lundi, 21 janvier 2019

Beaucoup de monde à la Marche pour la Vie

Publié par Guy Jovelin le 21 janvier 2019

50491099_168217734142641_432296541470851072_n.jpg

Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont participé ce dimanche à Paris, entre la Porte Dauphine et le Trocadéro, à la Marche pour la Vie. Comme chaque année au milieu du mois de janvier les mouvements anti-avortements ont fait une véritable démonstration de force.

50589152_793970430967321_2407861212776759296_n.jpg

Plusieurs responsables politique comme Christian Baeckeroot, du Parti de la France (photo ci-dessus), Alexandre Simonot des Comités Jeanne ou Karim Ouchikh, Président du SIEL, sont venus apporter le soutien de leurs mouvements à cette manifestation.

 

Source : synthesenationale

Réinfo, magazine d'information du Parti de la France du 21 janvier 2019

Publié par Guy Jovelin le 21 janvier 2019

magazine du pdf,réinfo du 21 janvier 2019

 

Réinfo, journal d’information bimensuel du Parti de la France, présenté par Sylvie Collet.

AU SOMMAIRE DE CE NUMÉRO : 

• Le CICE rentable surtout pour les grands patrons : Destiné à toutes les entreprises qui emploient des salariés, ce crédit d'impôt devait les aider à embaucher et à investir. Nous verrons que cette usine à gaz n'a créé aucun emploi et a surtout bénéficié aux multinationales qui annoncent cette année des dividendes records, pour leurs actionnaires.  
• Sécurité sociale nouvelle hausse. Le gouvernement veut faire des économies sur le dos de la santé et du porte-monnaie des Français. Alors que la demande du Sénat d'un rapport d'information sur l'étendue  d'une fraude à notre système de protection sociale, estimée en 2011 à 14 milliards d'euros par an, n'a pas été suivie par l'Assemblée nationale. 
•Tout va bien, vous êtes en Macronie. Avec la suite du feuilleton Benalla, la loi Egalim face à un Conseil constitutionnel sous l'influence des lobbies industriels et le choix du gouvernement de faire appel à un cabinet d'avocats pour écrire l'exposé des motifs de sa loi sur les mobilités. 
• FEAGA et FEADER escroquerie et loupé monumental.La PAC continue de creuser des inégalités entre agriculteurs favorisant les grandes exploitations et paupérisant les plus petites. On parlera également des dysfonctionnements de gestion des fonds, lié au logiciel imposé par l'Etat et qui va faire perdre aux territoires ruraux près de 700 millions d'euros. 
  
Et pour finir, l’actualité du parti de la France et les prochains rendez-vous du mouvement.

Louis XVI : la France n'est pas née du bain de sang de la révolution

Publié par Guy Jovelin le 21 janvier 2019

" Je meurs innocent. Je pardonne aux auteurs de ma mort. Je prie Dieu que mon sang ne retombe pas sur la France". (Louis XVI sur l’échafaud le 21 janvier 1793). L'histoire de France ne se réduit pas à la république et la France n'est pas née du bain de sang de la révolution.

dimanche, 20 janvier 2019

2010-2017 : les entreprises du CAC 40 ont fait plus de bénéfices mais ont payé moins d’impôts

Publié par Guy Jovelin le 20 janvier 2019

Par  le 20/01/2019

 

Dans un rapport diffusé ce dimanche et qui analyse les chiffres des entreprises cotées au CAC 40, Attac (l’Association pour la taxation des transactions financières et pour l’action citoyenne) ainsi que l’Observatoire des multinationales dressent un sombre bilan de la période 2010-2017.

Durant ces années, en prenant en compte la totalité de ces entreprises, les bénéfices sont en hausse de 9,3 %. Les sommes versées aux actionnaires ont augmenté de 44 % alors que le montant des impôts payés a reculé de 6,4 %. Les emplois en France ont, eux, reculé de 20 %. Attac juge « désastreux pour la société et la planète » l’impact des sociétés du CAC 40.

Dans ces entreprises qui représentent 1 300 milliards d’euros de chiffre d’affaires, soit environ la moitié du produit intérieur brut de la France, 2018 a été une année record pour les actionnaires. Ils ont perçu un total de 57,4 milliards d’euros. Plus de 60 % des profits des entreprises du CAC 40 leur reviennent donc. […]

Le Parisien via fdesouche

Macron ou l’apparence trompeuse

Publié par Guy Jovelin le 20 janvier 2019

 
 

« Tout ce qui brille n’est point or ». Les Français devraient cette semaine se rappeler ce proverbe de leur bon sens national. Il leur permettrait de ne pas succomber à l’assaut de séduction qu’ils ont subi de la part de celui qui occupe l’Elysée depuis 20 mois. La contre-attaque était prévisible. Elle a pris la forme tactique du judo en transformant une faiblesse en force. « Les gilets jaunes sont une chance », a osé le président. Puisqu’ils ont déstabilisé le pouvoir et profondément abîmé l’image présidentielle, celle-ci va renaître comme le phénix en amorçant une seconde phase du mandat, comme un renouveau appuyé sur le mouvement contestataire qui l’a suscitée. Voilà l’espoir caressé : acculé par les mauvaises nouvelles économiques et la révolte fiscale, accablé par la demande de pouvoir d’achat et l’exigence de justice sociale, éreinté par les attaques contre sa personne, le chef de l’Etat va redéployer son seul talent, celui du comédien brillant qu’il fut durant sa campagne. Un mot résume la chose : la performance. En parlant durant plus de six heures devant 700 maires dans une petite commune ceinturée de policiers, il a séduit le microcosme médiatique parisien toujours fasciné par ce qui brille. Peut-être a-t-il réveillé chez certains un peu de fierté nationale fondée sur l’idée que décidément la France est gouvernée par un esprit « brillant ». Le calcul suppose que le contraste avec la confusion et les maladresses verbales des « gilets jaunes » éclatera, d’autant plus que la confrontation aura été évitée, puisque le président se sera exprimé devant des notables d’une région connue pour sa placidité. Flattés et impressionnés par cette longue et talentueuse marque d’attention, ils ont d’ailleurs applaudi. Le peuple est dangereux : il est prudent de s’en tenir éloigné. La cour , celle qu’on avait reçue à la « Rotonde » entre les deux tours ou à la Maison de l’Amérique latine, lors de l’Affaire Benalla, est plus risquée encore car elle dévoile l’oligarchie, la connivence et l’isolement. Les maires, les seuls élus à bénéficier d’une image positive auprès des Français, constituaient l’échelon idéal entre la proximité périlleuse et l’éloignement faussement confortable.

On a donc repeint la façade du quinquennat. Le président brillant est aussi ouvert puisqu’il n’oppose aucun tabou, ni ne pose aucun totem à l’entrée du grand débat. Il cherche même à faire passer la brutalité de certaines de ses formules pour les marques d’un style jeune et direct, celui d’un grand frère qui dit crûment les choses : ceux qui « déconnent », ceux qui racontent des « craques », il ne faut pas les écouter. La fermeté n’est pas la fermeture. La vigueur n’est pas la violence. C’est ce qui doit séparer le président de ses ministres, y compris du premier : il faut laisser à Griveaux, à Castaner ou à Le Maire, le soin d’exclure telle question du débat, ou de réprimer les manifestations de manière suffisamment violente pour les décourager. Le pari est d’assécher les rassemblements et de susciter un réel engouement pour le débat. Si la manifestation de soutien est un succès, et si les élections européennes ne sont pas un échec, puisque la liste présidentielle reprend l’avantage, la chance de restaurer le statut présidentiel qui existait au printemps dernier se fraiera un chemin. Le déplacement à Toulouse pour les voeux aux Armées et symétriquement la garde à vue de Benalla ( avec sans doute une mise en examen qui lui évitera de répondre aux questions des sénateurs…) sont des signes annonciateurs : l’un souligne la fonction régalienne, l’autre montre qu’on ne peut toucher impunément à la réputation du monarque.

On mesurera à la réussite ou non de cette stratégie si la légèreté des Français l’emporte une fois encore sur leur bon sens. La fine pellicule d’or qui vient de recouvrir le buste du roi n’est pas suffisamment épaisse pour résister à la critique décapante du raisonnement. La France est gouvernée depuis bien longtemps maintenant par des élus qui la trahissent sans vergogne. Ceux qui avaient cru voir changer le sort du pays en Mai 2017, savent qu’ils n’ont fait que prolonger le déclin en maintenant au pouvoir nombre de ses acteurs, et sans en modifier les axes principaux, autrement que par une alchimie budgétaire superficielle. La France s’affaiblit économiquement : ses déficits dans tous les domaines en témoignent. Le corps même de la Nation, son peuple, se désagrège, avec le recul persistant de la natalité et le rôle grandissant d’immigrés non assimilés dans sa relative résistance. L’esprit national s’étiole puisque le passé du pays s’appelle repentance, que son présent se nomme soumission à d’encombrants alliés, et que son avenir se confond avec l’effacement dans un magma européen de plus en plus informe.

Si le « grand débat » permet au pouvoir en place de poursuivre son existence au prix de quelques mesures, peut-être grâce à un référendum qui serait la catharsis de la crise, sa dernière étape thérapeutique, il aura été un remède pour la très petite France d’en haut, et un placebo pour celle d’en-bas, condamnée à descendre encore. On pourra lui offrir un certain nombre de parlementaires comme un os à ronger, mais on se gardera de lui donner le référendum d’initiative populaire. La démagogie qui consiste à flatter le peuple, en commençant par les maires, est le contraire de la démocratie qu’on appelle aujourd’hui avec dédain « populisme ».

 

Source : ndf