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samedi, 30 janvier 2016

Larzac : l’Aveyron se mobilise pour accueillir la Légion

Publié par Guy Jovelin le 30 janvier 2016

Larzac : l’Aveyron se mobilise pour accueillir la Légion
Le 26 janvier à 07h00 par Joël Born
Hier, à La Cavalerie, c’était quasiment l’Union sacrée autour de Jean-Claude Luche, pour favoriser l’installation des Légionnaires et leurs familles. Comme si l’on créait un nouveau bourg-centre en Aveyron.
Hier, à La Cavalerie, c’était quasiment l’Union sacrée autour de Jean-Claude Luche, pour favoriser l’installation des Légionnaires et leurs familles. Comme si l’on créait un nouveau bourg-centre en Aveyron. ( José A. Torres / Centre Presse )

( José A. Torres / Centre Presse )
Hier, à La Cavalerie, c’était quasiment l’Union sacrée autour de Jean-Claude Luche, pour favoriser l’installation des Légionnaires et leurs familles. Comme si l’on créait un nouveau bourg-centre en Aveyron.
Hier, à La Cavalerie, c’était quasiment l’Union sacrée autour de Jean-Claude Luche, pour favoriser l’installation des Légionnaires et leurs familles. Comme si l’on créait un nouveau bourg-centre en Aveyron. ( José A. Torres / Centre Presse )
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Les temps changent. Les mentalités aussi. Il y a 45 ans, les paysans du Larzac rentraient en lutte pour s’opposer à l’extension du camp militaire. Parvenant finalement à faire céder le pouvoir. Quatre décennies plus tard, le département de l’Aveyron se mobilise presque comme un seul homme (il y a quand même eu quelques levées de boucliers) pour accueillir dans les meilleures conditions possibles plusieurs centaines de Légionnaires, leurs femmes et leurs enfants.

Jeudi dernier, dans une ancienne bergerie de La Cavalerie, transformée en espace public, le président du Conseil départemental, Jean-Claude Luche, a, comme il sait désormais très bien le faire sonné l’heure du rassemblement, par-delà les divergences politiques. Et le message est forcément bien passé pour les élus de cette terre d’élevage et de résistance, qui voit dans l’arrivée des militaires, une source de renouveau pour leurs villages.

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Le Département valide le projet de collège sur le Larzac


"Une chance pour le Sud-Aveyron"

"C’est une chance pour le Sud-Aveyron. Nous voulons vraiment réussir l’arrivée de la Légion. C’est très important pour ce territoire. C’est un dossier majeur au même titre que la RN 88 ou l’aéroport. Nous n’avons pas le droit de nous tromper. Au bout du bout, c’est de l’économie supplémentaire. Les entreprises du BTP ont besoin de travail, nous allons leur en proposer, a insisté le nouveau sénateur. Nous serons à votre écoute. Nous ne pouvons pas tout téléguider de Rodez."

Jean-Claude Luche l’a assuré. Le Département sera au soutien des collectivités du Sud-Aveyron. Étant bien entendu qu’il faudra forcément faire des choix. Premier signe fort, le président du Conseil départemental, qui entend bien obtenir quelques aides complémentaires de l’État, a annoncé la création d’un collège sur le plateau. "Cela fait longtemps qu’il n’y a pas eu de nouveau collège en Aveyron. Sur le Larzac, c’est tout un symbole." L’arrivée de la Légion, une véritable "aubaine" pour Arnaud Viala.

 

Source : http://www.centrepresseaveyron.fr/

samedi, 28 novembre 2015

État d’urgence : les perquisitions se poursuivent en Aveyron

Publié par Guy Jovelin le 28 novembre 2015

De nouvelles opérations de police ont été organisées dans le cadre de l’état d’urgence décrété par le président François Hollande au lendemain des attentats du 13 novembre, survenus à Paris et Saint-Denis. Après être intervenues au domicile saint-affricain de l’islamiste Merouane Benhamed et à Onet-le-Château, les forces de l’ordre sont de nouveau entrées en action jeudi. Cette fois, à Rodez et au Monastère.

En début de soirée et jusqu’aux environs de minuit, une équipe constituée de fonctionnaires du commissariat ruthénois, équipées pour des interventions à haut risque, a procédé à plusieurs perquisitions administratives. Selon nos informations, celles-ci ont visé trois logements, des garages et les voitures de personnes que les services de l’État surveillent depuis quelque temps.

Comme lors des précédentes opérations menées dans le département, les policiers n’ont découvert aucune arme ou document compromettant. En revanche, sur l’un des sites visés, les forces de l’ordre ont procédé à l’interpellation d’un individu de nationalité tunisienne, en situation irrégulière. Celui-ci pourrait, du coup, être conduit au centre de rétention administrative de Toulouse, en vue de sa possible expulsion. 

Source : http://www.centrepresseaveyron.fr/

jeudi, 12 novembre 2015

Les premiers réfugiés sont arrivés mardi soir en Aveyron

Publié par Guy Jovelin le 12 novembre 2015

André Drubigny, coordonnateur départemental pour l’accueil des réfugiés.

André Drubigny, coordonnateur départemental pour l’accueil des réfugiés. (José A. Torres / CPA)


André Drubigny, coordonnateur départemental pour l’accueil des réfugiés, l’avait annoncé dans nos colonnes : l’Aveyron s’est mis en mesure d’accueillir les premiers réfugiés ayant fui les zones de conflits au Proche-Orient, Moyen-Orient et de la Corne de l’Afrique. Comme à Villefranche-de-Rouergue, Naucelle, Saint-Affrique ou Decazeville qui avaient répondu favorablement au plan national d’accueil, Rodez va recevoir quatre familles irakiennes dans les prochains jours.

Ayant obtenu le statut de réfugié, valable dix ans, leur donnant le droit de travailler sur le sol français et d’y scolariser leurs enfants, cinq hommes sont d’ores et déjà arrivés mardi soir dans la préfecture aveyronnaise.


Trente familles en Aveyron

En attendant leur famille, ils devraient être logés dans un centre provisoire d’hébergement que gère le centre communal d’action sociale (CCAS) ou directement dans un logement social de la ville, avait expliqué le coordonnateur départemental. Trente familles originaires de Syrie, d’Érythrée ou d’Irak sont attendues dans les prochaines semaines.

Leur arrivée marque la concrétisation pour l’Aveyron des accords européens du 22 septembre, sur la répartition au sein de l’Union de 120000 migrants venus de Grèce, Italie ou Hongrie, pays d’entrée sur le Vieux Continent. Au total, ils devraient être 30000 à s’établir dans l’Hexagone ces deux prochaines années.

Source : http://www.centrepresseaveyron.fr/2015/11/12/les-premiers...

Cinq communes fusionnent en Aveyron

Publié par Guy Jovelin le 12 novembre 2015

Pour faire face aux baisses de dotation de l'Etat, cinq communes de l'Aveyron ont décidé de fusionner pour créer une nouvelle commune dès janvier prochain. Elle s'appellera "Séverac d'Aveyron". Un nouveau maire devra être choisi.Les petites communes n'ont plus le moyens d'investir comme ici à Buzeins © France 3

© France 3 Les petites communes n'ont plus le moyens d'investir comme ici à Buzeins

 
Comment mettre en commun ses moyens humains et matériels ? En fusionnant.
C'est la solution, encouragée par l'Etat, qu'ont choisi cinq communes aveyronnaises. 
Ainsi, Séverac-le-Chateau, Lapanouse, Recoules, Lavernhe et Buzeins ne feront plus qu'un au premier janvier prochain. Les cinq maires au coude à coude se sont bien entendus pour finaliser ce mariage communal. C'était une solution efficace pour faire face aux baisses de dotation de l'Etat.

L'Etat pour sa part soutient l'initiative en s'engageant à verser pendant trois ans la même dotation correspondant à l'addition de celles perçues auparavant par chacune des communes, le tout augmenté de 5 %.

La nouvelle commune de 4200 habitants sera baptisée "Séverac d'Aveyron". Un nouveau maire sera élu en janvier.

Vidéo : le reportage de Mathilde de Flamesnil et Régis Dequéker
Fusion de 5 communes aveyronnaises

Pour faire face aux baisses de dotation de l'Etat, cinq communes de l'Aveyron ont décidé de fusionner pour créer une nouvelle commune dès janvier prochain.

 

Source : http://france3-regions.francetvinfo.fr/midi-pyrenees/avey...

 

mardi, 10 novembre 2015

Aveyron : pour la Légion, le territoire se met en "ordre de bataille"

 Publié par Guy Jovelin le 10 novembre 2015
Aveyron : pour la Légion, le territoire se met en "ordre de bataille"Aveyron : pour la Légion, le territoire se met en "ordre de bataille" Les premiers légionnaires sont attendus début 2016. Mais en coulisse, ça s’active.

 
Jean-Michel Monbelli-Valloire a été nommé conseiller technique auprès du Département sur le dossier de la Légion étrangère. Il fait le lien avec les autorités militaires et accompagne l'arrivée imminente des premières unités de la Légion dans le camp du Larzac. Nous l'avons rencontré, cette semaine.

Malgré une discrétion apparente, l'ensemble des acteurs locaux ainsi que l'état-major de l'armée de Terre sont déjà en ordre de bataille pour accueillir, dès les premières semaines de l'année 2016, l'arrivée de la 13e DBLE dans le camp militaire du Larzac. Pour s'en convaincre, nous avons rencontré en milieu de semaine le colonel Jean-Michel Monbelli-Valloire. Il fut chef de corps du Ceito de 2004 à 2006, et vient, au regard de son expérience sur le territoire millavois et des réseaux qu'il a pu tisser dans sa carrière, d'être mandaté par le président du conseil départemental de l'Aveyron comme conseiller technique principal sur ce dossier dont les contours se distinguent désormais de jour en jour.

"Avec le nouveau préfet, on sent qu'il y a un pilote dans l'avion"
Recruté pour "faciliter les liens nécessaires entre l'état-major et le Département", ce retraité du ministère de la Défense figure également au sein du comité de suivi mis en place par la communauté de communes Larzac Vallées, la collectivité qui sera géographiquement la plus impactée par cette recréation de la “13e” sur le plateau.
Jean-Michel Monbelli-Valloire est aujourd'hui au croisement des deux mondes, civil et militaire, et dispose d'un certain nombre d'informations qu'il nous a divulguées, officiellement. "La proximité des élections régionales a reculé la communication interne aux armées à la fin de l'année, y compris sur ce dossier, dit-il, à ce propos. On n'en saura pas plus avant la fin de la période de réserve, d'autant que l'implantation de la Légion à La Cavalerie s'inscrit dans un projet bien plus vaste, qui vise au renforcement de la capacité opérationnel de nos armées sur l'ensemble du territoire. Pour autant, je peux vous assurer que les petites mains et la matière grise fonctionnent déjà à plein régime."
La dernière information concrète remonte à la semaine précédente. En séance parlementaire, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Dryan a annoncé qu'un investissement de 115 millions d'euros allait être provisionné pour installer cette unité sur le camp d'ici 2018. C'est trois fois plus que la somme prévue au départ. "C'est la preuve que l'enjeu va être de taille pour l'économie locale, souligne l'ex-colonel du Ceito. Tous les élus l'ont compris et sont concernés. À ma grande surprise, ils interagissent, dépassent leurs divergences pour mener à bien ce projet qui va créer de l'économie et de l'emploi sur le territoire. Le nouveau préfet, qui est un ancien militaire, est également très engagé au niveau départemental. Avec lui, on sent qu'il y a un pilote dans l'avion."
Une réunion d'information pour les entrepreneurs locaux, prévue le 12 novembre
En vue des travaux programmés sur le camp entre 2016 et 2018, un cahier des charges adapté au respect des normes environnementales et des "exigences locales" est en cours d'élaboration. "Il n'est pas question que l'arrivée des “kakis” remette en cause le classement à l'Unesco, par exemple. L'armée a l'habitude d'intégrer le développement durable et les économies d'énergie à ses travaux. C'est ce qu'elle fera, en accord avec le PLUi et le Scot." C'est Florent Galko, délégué aux restructurations auprès du préfet de Région, qui supervise actuellement cette partie du dossier, en partenariat avec le Département mais aussi le PNR des grands causses, présidé par Alain Fauconnier.
Rien n'est encore officiel mais une première réunion d'information destinée aux entrepreneurs locaux du BTP serait fixée au 12 novembre, à Millau. "Cette réunion va permettre d'expliquer ce qu'est un marché public de Défense. Toutes les entreprises, petites et grandes, qui souhaitent concourir aux futurs appels d'offres sont conviées. L'Armée aura besoin de leurs compétences", assure le conseiller technique. À ce stade, difficile de lister le nombre d'équipements qui vont devoir être renovés, et combien de bâtiments supplémentaires seront érigés pour l'accueil des légionnaires. On sait toutefois qu'un quartier général propre à ce type de régiment serait envisagé au milieu même de l'enceinte existante. "Son accès sera forcément réglementé et extrêmement surveillé car des armes y seront stockées", précise M. Monbelli-Valloire.
Premiers chantiers en 2016
Le calendrier, lui, s'affine. Toutes les informations convergent pour indiquer que ces premiers travaux, prévus début 2016, correspondront avec l'installation à La Cavalerie d'un premier contingent d'environ 500 légionnaires (dont les 70 actuellement en poste aux Émirats Arabes Unis). Ils partageront alors le site avec les 200 permanents du Ceito, auxquels viendront se greffer les unités de passage venues se faire contrôler avant leur déploiement sur des conflits armés. "Dans un premier temps, cette nouvelle unité de la Légion accueillera d'abord de jeunes recrues déjà en formation à Castelnaudary, au 4e Régiment étranger, qui est l'unité d'instruction de tous les légionnaires. C'est là qu'ils sont filtrés, qu'on voit s'ils sont capables. Il faut savoir que la Légion est le corps qui a le meilleur taux de sélection de tous, avec un homme pris sur huit. Les services de renseignement étudient leur passé, vérifient qu'ils n'ont pas commis de crime de sang ou sexuel. Dans la Légion, ils ne sont pas tous des enfants de cœur, mais il s'agit d'une troupe d'élite, ne l'oublions pas."
Au minimum, 200 familles et 300 enfants d'ici 2018
Pour “encadrer” ces jeunes recrues venues du monde entier mais surtout d'Europe de l'Est et d'Afrique subsaharienne, des légionnaires de carrière issus d'autres régiments stationnés en métropole se sont portés volontaires. "Plusieurs familles ont déjà pris contact avec le camp et les communes les plus proches. Les premières familles vont rejoindre la région en 2016 et s'installeront en fonction de l'âge des enfants sur le Larzac, à Millau ou à Saint-Affrique. Les célibataires, eux, seront hébergés dans les locaux actuels."L'arrivée des autres troupes, elle, est en revanche soumise "à l'avancement des travaux", dit-il. Et d'ajouter : "Si le planning est respecté, viendront ensuite, en 2017, 350 hommes, et autant en 2018, pour atteindre un effectif global de 1 200 légionnaires, qui seront encadrés par 140 personnes, dont une soixantaine déjà présente sur le camp. Au bas mot, calcule-t-il, plus de 200 familles et 300 enfants rejoindront le Sud-Aveyron d'ici 2018."
La ville de Millau se positionne (aussi) pour accueillir des militaires
À ce titre, la municipalité de Millau s'est déjà positionnée. Elle vient de créer sur son portail internet un onglet “accueil 13e DBLE” dans lequel les militaires peuvent trouver toutes les informations nécessaires pour poser leurs valises en terre millavoise. Le Département ne le cache pas et incite toutes les communes voisines à jouer le jeu : leur éventuelle sédentarisation dépendra certainement de l'accueil qui leur sera réservé...

Source : http://www.midilibre.fr/aveyron/