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mardi, 10 novembre 2015

D'ici à 2040, l'Aveyron devra rendre disponible 200 logements par an

Publié par Guy Jovelin le 10 novembre 2015

Avec 16% de hausse de la population annoncée d’ici 2040 l’Aveyron doit rendre disponible environ 200 logements par an.

Avec 16% de hausse de la population annoncée d’ici 2040 l’Aveyron doit rendre disponible environ 200 logements par an. (José A. Torres)

«Auprès de la nouvelle population, nous constatons que ces jeunes familles qui alimentent les écoles, commencent par louer avant de devenir propriétaires. Il faut intégrer la mixité sociale et la mixité de l’habitat. Le locatif permet cette rotation», fait remarquer Florence Cayla, vice-présidente du Grand Rodez en charge de l’habitat, en préambule d’une rencontre organisée par le Pact Aveyron sur la thématique des logements à louer.

Partant d’une étude réalisée auprès de 150 familles par le Scot du parc naturel régional des Grands Causses et l’université Jean-Jaurès de Toulouse sur le Sud-Aveyron, cet état des lieux sert de point de départ (et de réflexion) pour adapter les logements aux attentes de la population de demain.

 

Celle-ci devrait augmenter de 16% d’ici 2040 malgré un solde naturel négatif, nécessitant ainsi la mise à disposition d’environ 200 logements par an.«C’est la fin du modèle du lotissement. L’offre qui repart est celui du renouveau des centres bourgs. C’est un gros travail pour les communes qui doivent repenser les espaces publics, avec par exemple les jardins partagés», indique Arnaud Boudou, chargé de mission au PNR des Grands Causses.

L’environnement qui correspond au cadre de vie et va de pair avec la qualité de vie est l’atout indéniable de la ruralité. Celle-ci redevient attractive face au stress et autres problèmes du quotidien comme la circulation dans les grandes villes. Par voie de conséquence, l’Aveyron, essentiellement rural, doit s’adapter. Patrick Marot, directeur du Pact Aveyron, met l’accent «sur l’offre de logement à retravailler et l’accueil en créant du lien».

Et d’ajouter : «On comptabilise environ 120 000 résidences principales, grosso modo une moyenne de 10% vacantes et autour de 25% de ce vacant est réutilisable, le reste est soit très abîmé, soit complètement obsolète, soit gagé par une activité, soit pas encore arbitré par les héritiers». Le Pact Aveyron sollicité plus que jamais par les élus, se charge d’aider et conseiller sur ces projets.

«Ce service joue un rôle d’assistant auprès des collectivités. Nous avons fait appel à lui pour l’urbanisation d’un terrain de 3,5 hectares réparti en trois îlots indépendants, l’un pour l’accès à la propriété, l’autre pour une résidence senior et le dernier pour la location», dit René Pagès, maire de Taussac. Histoire de prendre en considération toutes les demandes, envers la jeunesse, d’où le locatif, mais aussi le vieillissement de la population avec les plus de 65 ans qui représenteront 45% de la population aveyronnaise d’ici une décennie.

Source : http://www.centrepresseaveyron.fr/2015/11/08/d-ici-a-2040...

samedi, 24 octobre 2015

Accueil de migrants : Decazeville se prépare à recevoir deux familles

Publié par Guy Jovelin le 24 octobre 2015

Les élus se sont également prononcés à l’unanimité pour la vente d’une partie (celle de gauche) de l’ancienne caserne des sapeurs-pompiers (rue de Miramont) à un particulier pour la somme de 56000€Les élus se sont également prononcés à l’unanimité pour la vente d’une partie (celle de gauche) de l’ancienne caserne des sapeurs-pompiers (rue de Miramont) à un particulier pour la somme de 56000€ (CP)

Même si les membres de l’opposition auraient souhaité que la municipalité fasse preuve «d’un peu plus de solidarité», ce sont finalement deux familles de migrants qui devraient bientôt être accueillies à Decazeville. La nouvelle a été annoncée, jeudi soir, par le maire François Marty, qui répondait aux questions diverses formulées par l’opposition à la fin du conseil municipal.

«Le Bassin est, et a toujours été une terre d’accueil, a expliqué le maire. Il y a un mois et demi nous avions fait savoir que la Ville en partenariat avec l’office de l’habitat et des associations comme Acces, était prête à accueillir 2 ou 3 familles de migrants. Il se trouve que nous avons rencontré hier(mercredi) le coordonnateur départemental chargé de décider et de répartir les trente familles de Syrie, d’Érythrée et d’Irak qui vont arriver en Aveyron, poursuit l’édile. À l’image de Naucelles, Decazeville va accueillir deux familles (Rodez quatre) dont les membres auront le statut de réfugiés et une carte de séjour valable 10 ans.»

Source : http://www.centrepresseaveyron.fr/2015/10/23/accueil-de-m...

mercredi, 21 octobre 2015

Les avocats de l’Aveyron en grève illimitée

Publié par Guy Jovelin le 21 octobre 2015

En juin 2014, les avocats ruthénois avaient déjà dénoncé la baisse des crédits pour financer l’aide juridictionnelle, versée aux citoyens les plus modestes pour payer les honoraires d’avocat et les frais de justice.

En juin 2014, les avocats ruthénois avaient déjà dénoncé la baisse des crédits pour financer l’aide juridictionnelle, versée aux citoyens les plus modestes pour payer les honoraires d’avocat et les frais de justice. (PIXROD Philippe Henry)

Comme la quasi-totalité des barreaux de France, les avocats de l’Aveyron sont en grève, pour une durée illimitée, pour dénoncer le projet de réforme de l’aide juridictionnelle, laquelle permet aux plus démunis d’accéder aux services d’un conseil. Une décision que les avocats du département ont prise vendredi, à l’issue d’une assemblée générale qui a duré près de quatre heures.

Le mouvement de grève a débuté samedi et consiste à ce que le bâtonnier ne désigne plus d’avocat, «tant au plan civil, dans le cadre de l’aide juridictionnelle, qu’au plan pénal, au titre des commissions d’office, en toute matière». Une suspension qui concerne, notamment, l’«assistance d’un avocat en garde à vue, la défense pénale devant le procureur de la République ou en matière de comparution en reconnaissance de culpabilité(CRPC, appelée aussi «plaider coupable»), le juge d’application des peines, le tribunal pour enfants» etc. 

Les avocats fustigent un "passage en force"

Pomme de discorde avec la profession, l'article 15 du projet de loi de finances voté jeudi soir qui prévoit, entre autres, un prélèvement de cinq millions d'euros en 2016 et dix millions d'euros en 2017 sur les intérêts de fonds placés dans des caisses (Carpa) gérées par les avocats.

Les avocats, qui ont fustigé un "passage en force" de la ministre, dénoncent aussi une baisse globale des revenus des robes noires, avec une baisse du nombre d'unités de valeurs (UV) attribuées aux principaux actes comme les divorces, les prud'hommes, les gardes à vue -- qui passe par exemple de 300 euros à 180 pour 24 heures, "inférieur au Smic horaire" selon une avocate. Selon un document de travail de la chancellerie, le nombre d'UV par procédure est revu à la baisse dans près de 60% des cas.

Du côté du ministère, on assure que "les portes de la chancellerie n'ont jamais été fermées et restent ouvertes", rappelant que "40 réunions se sont tenues sur l'AJ entre décembre 2014 et début octobre 2015". Lorsque le CNB a déclaré le dialogue rompu, il y a dix jours, la chancellerie a rappelé qu'"il y avait alors des discussions en cours sur la revalorisation de l'UV socle (24,2 euros), sur le barème des actes et sur un financement de l'AJ alternatif aux fonds Carpa, sur base des propositions de la profession". En fin d'après-midi, le CNB assurait n'avoir reçu "aucune réponse de la chancellerie" à sa demande de rendez-vous.

Source : http://www.centrepresseaveyron.fr/2015/10/19/les-avocats-...

mercredi, 07 octobre 2015

Aveyron : FDSEA - pouvoirs publics : situation toujours tendue

Une banderole «FCO plan d'urgence : mais où est l'État ?» a été accrochée au mur de la préfecture./DDM, R.G.

La scène constituée, lundi soir, par la présence de trois bovins parqués devant l'entrée du conseil départemental a dû susciter, chez les rares passants cheminant place Charles-de-Gaulle, une certaine incompréhension, et chez les trois bêtes, une incompréhension certaine. Dans l'optique de leur rencontre avec des représentants des pouvoirs publics, les quelque deux cents agriculteurs qui se sont réunis à Rodez, à l'appel de la FDSEA, avaient en effet choisi d'apporter du poids à leurs arguments qui, selon eux, ne sont pas véritablement entendus.


«Il faut que l'État prenne le coût de la vaccination en charge si elle devient obligatoire. Les éleveurs ne doivent pas être les seuls à payer les pots cassés», a ajouté Valérie Imbert, présidente de la section bovine.
«Nous avons vécu un été de folie, avec des problèmes de trésorerie, un autre lié à la sécheresse, qui a eu un impact sur les quantités de fourrage, et maintenant, c'est la FCO (fièvre catarrhale ovine) qui nous tombe dessus, a déclaré, micro en main, Dominique Fayel, président de la FDSEA. Ce n'est plus possible, on ne tiendra plus, et les campagnes ne pourront pas encaisser ces coups durs plus longtemps. Le ministère a annoncé des mesures mais l'administration freine pour les appliquer. Les pouvoirs publics feraient bien de faire attention.»

«Pas rassuré»

Au travers de la rencontre qui s'est tenue de 21 h 45 à 23 h dans les locaux de la préfecture, les représentants du monde agricole ont exposé l'objet de leur courroux aux différents participants : directions des services vétérinaires, fiscaux et de ceux de la préfecture, ainsi que la direction départementale du territoire et son homologue de la cohésion sociale et de la protection des populations. à la sortie, leur sentiment était plus que mitigé.

«Il n'y a pas de nouveau protocole par rapport à la FCO, a indiqué Dominique Fayel. Les infos que l'on nous a données n'ont pas évolué. Pour ce qui est de l'exportation des broutards, l'Italie n'a pas signé d'accord, la situation est floue avec l'Algérie et en ce qui concerne la Turquie, on ne sait pas. Or, on connaît l'importance du marché turc dans le maintien du prix des bêtes. Sans lui, on sait que l'Italie les aurait baissés. Nous avons insisté pour que les choses aillent vite car plus on va attendre, plus il y aura de dégâts. Les échanges doivent redémarrer le plus vite possible mais je n'ai pas été rassuré par ce que j'ai entendu.»

Source : http://www.ladepeche.fr/article/2015/10/07/2192198-fdsea-...

vendredi, 20 février 2015

Départementales : un candidat FN exclu dans l'Aveyron pour des propos antisémites

 Publié par Guy Jovelin

Lire l'article :
Le Front National (FN) dans l'Aveyron a annoncé vendredi sur son site internet avoir procédé à «l'exclusion immédiate» d'un de ses candidats...
LEPARISIEN.FR