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mercredi, 23 mai 2018

Chômage dans les « quartiers » : Macron demande des tests anti-discriminations dans les entreprises

Publié par Guy Jovelin le 23 mai 2018

Par  le 22/05/2018

 

Le président Emmanuel Macron a demandé mardi aux 120 plus grandes entreprises françaises de «prendre leur part» dans la lutte contre le chômage qui sévit dans les « quartiers ».

«Je veux que vous preniez votre part», a lancé le président de la République lors de la présentation de son plan pour les banlieues à l’adresse des entreprises du SBF120. Il réunira «en juillet» ces entreprises qui composent l’indice boursier regroupant les 120 principales valeurs françaises. «Vous allez m’aider et montrer à tous les esprits chagrins que quand on aide les entrepreneurs à réussir, ça peut être efficace et juste», a-t-il lancé, les appelant à une «mobilisation citoyenne».

Devant un parterre d’élus, de responsables associatifs et d’entrepreneurs, Emmanuel Macron a également annoncé que ces entreprises seraient en trois ans soumises à des «testing» (tests anonymes) pour détecter les cas de discrimination à l’embauche, au rythme de 40 par an. […]

 

Le Figaro via fdesouche

jeudi, 26 avril 2018

Chômage : la poudre de perlimpinpin égarée aux Etats-Unis

Publié par Guy Jovelin le 26 avril 2018

Rédigé par notre équipe le 25 avril 2018.

 

 
 
 
Alors que la presse française nous invite depuis deux jours à nous extasier devant l’entente cordiale entre Donald Trump et Emmanuel Macron, elle nous convie également depuis cet après-midi à nous féliciter de la décrue du chômage. Selon les chiffres officiels, le chômage aurait reculé de 1 % au premier trimestre 2018. Une (bonne) nouvelle à prendre avec des pincettes. 

Même loin de la France, Macron est omniprésent. Pour celui qui a le malheur d’ouvrir un journal ou la folie d’allumer sa radio ou sa télévision, le président français est partout. Son voyage officiel aux Etats-Unis est scénarisé jusqu’à plus soif. Chaque déplacement, chaque tenue de Brigitte, chaque parole reportée fait l’objet d’éditions spéciales. Le cirque est bien en place et la publication des chiffres du chômage peinera à sortir de ce conte de fées.

Les chômeurs : des sans-dent à la tête dure

Pourtant, le Gouvernement ne ménage pas sa peine pour transformer le livre noir de la Hollandie en conte pour enfants. Le chômage est appelé à reculer – rien de plus normal avec un Macron aux manettes. L’échec cinglant de Macron conseiller économique puis ministre de Bercy est déjà oublié. La France est en marche et les chômeurs retrouvent du travail. La vie est belle, enfin disons qu’elle s’améliore un peu pour 1 % de chômeurs de catégorie A. Quand tous les médias vous disaient que l’effet Macron serait top !

Ils ne sont plus que 3 435 900 chômeurs à se presser à Pôle emploi. Ça c’est ce que voudrait le Gouvernement car il ne s’agit là que des chômeurs de catégorie A. Les chômeurs de catégorie B et C prennent quant à eux le bouillon, mais on évite de mettre en lumière cet énième échec parce qu’avec Macron la France gagne toujours. Depuis des mois, on nous répète que les carnets de commande des entreprises sont pleins, que les embauches se multiplient et qu’avec un président aussi offensif, les investisseurs et compagnies étrangères se battent pour avoir la chance de faire du business chez nous.

Comment alors expliquer la hausse de 1,8 % des chômeurs de catégorie B et de 1,4 % de chômeurs de catégorie C ? Certainement des défaillances statistiques, des anomalies bien loin de la perfection jupitérienne. On ne dira pas non plus qu’il y a officiellement six millions de chômeurs en France sans compter Mayotte qui a la fâcheuse tendance d’alourdir plus encore les chiffres.

Le Gouvernement affirmait qu’il commenterait les chiffres du chômage une fois par trimestre, mais que ce soit tous les mois ou tous les trois mois, quand le compte n’y est pas, les discours sonnent toujours aussi creux. Une question reste : combien de chômeurs y a-t-il vraiment en France ? Car au-delà des statistiques officielles qui sont emballées presque toujours comme il faut, les radiés, ceux qui ne rentrent dans aucune case et ceux qui ne jouent plus au jeu de Pôle emploi sont au moins aussi nombreux… Bref, rendez-vous dans trois mois pour un nouveau tour de circuit !

 

Source : 24heuresactu

mercredi, 21 mars 2018

A marche forcée vers la fin du chômage

Publié par Guy Jovelin le 21 mars 2018

Rédigé par notre équipe le 20 mars 2018.

 

Pour être élu et réélu en France, il faut prendre à bras le corps le problème du chômage. Véritable fléau depuis trente ans, aucun gouvernement n’a trouvé le moindre début de solution. De droite comme de gauche, les emplois aidés et les formations ont plu avec abondance sans autre résultat que de sortir – un temps – quelques milliers de chômeurs des statistiques officielles. Macron a une toute autre manière de procéder : la radiation nette et sans bavure. Les chômeurs vont devoir accepter le premier boulot venu s’ils ne veulent pas finir sur les listes noires d’un Etat de plus en plus autoritaire.  

La chasse aux chômeurs va bientôt s’ouvrir et en cette première saison jupitérienne le permis de tirer est quasiment illimité. Les gouvernements de droite ont souvent brandi la menace sans ne jamais rien faire. Macron, lui n’a pas peur de froisser les plus de dix millions de chômeurs. Ces exclus de la mondialisation heureuse ne constituent pas son premier marché électoral et leur mettre un coup sera un bon signe envoyé à tous les privilégiés qui ont voté Macron par conviction (oui, il en existe quelques un quand même). Les chômeurs vont devoir se retrousser les manches sinon l’Etat supprimera leurs allocations.

Chasse aux abus ou chasse aux statistiques ?

Ce discours est utile et doit être appliqué pour mettre fin aux abus, mais les contours pris par le projet du Gouvernement tend à faire de tous les chômeurs des profiteurs de la pire espèce. Ainsi, un chômeur qui délaisse une « offre raisonnable d’emploi » sera sanctionné avec un mois sans allocation. Une deuxième offre raisonnable d’emploi refusé et c’est deux mois sans allocation. Au troisième refus, c’est quatre mois sans rien. Autant dire qu’au troisième « délit », le chômeur sera envoyé presque automatiquement dans la case de ceux qui ne cherchent plus de travail. Un bon moyen de faire des économies et de sortir des cohortes de chômeurs des statistiques.

Mais qu’est-ce donc qu’une « offre raisonnable d’emploi » ? Ça c’est un peu à la tête du client. Cela dépend des critères de recherche définit lors du premier entretien avec le « conseiller » de Pôle-emploi. Salaire, distance entre le domicile et le travail, horaires, fonction, tout cela dépendra d’un simple rendez-vous avec un individu qui n’a que vingt minutes à consacrer à chaque nouveau chômeur. Un conseiller attentif et à l’écoute, ce seront des offres d’emplois raisonnables proposées qui ne sont pas déconnectées de la réalité. Mais un conseiller mal luné ou juste incompétent et c’est l’assurance de faire un tour de circuit très rapide dans l’usine à gaz qu’est Pôle-emploi.

L’administration à la carte, c’est ça le monde jupitérien. Qu’une femme de 45 ans bardée de diplômes et avec une expérience professionnelle de cadre supérieure refuse un poste de serveuse chez Starbucks et ce sera une raison suffisante pour lui sucrer ses indemnités chômage. Avec un tel système, les statistiques vont baisser à vue d’œil et faire rougir d’envie l’ancien locataire de l’Elysée. De quoi assurer une future réélection. Macron a bien appris de son échec cuisant auprès de Hollande, mais la leçon n’a été retenue qu’à son seul profit. Les Français vont quant à eux recevoir une leçon au goût bien amer, mais n’ont-ils pas voté Macron pour ses recettes si onctueuses ?

 

Source : 24heuresactu

mardi, 06 mars 2018

Chômage : les promesses du candidat Macron partent en fumée

 Publié par Guy Jovelin le 06 mars 2018

Rédigé par notre équipe le 05 mars 2018.

Avec Macron comme président, le chômage ne serait plus qu’un mauvais souvenir. Pour les quelques malheureux qui y seraient encore confrontés, l’Etat serait un prince. De quoi enthousiasmer l’électeur-gogo, mais les belles promesses ne tiennent que le temps de la campagne… Dès lors qu’il faut faire les comptes, l’élan de générosité est beaucoup moins important. Le texte présenté par Muriel Pénicaud sur l’assurance-chômage se charge de rappeler cette réalité.

On regrette déjà le temps de la campagne présidentielle. A l’époque on pouvait croire avec raison qu’un vrai vent de changement allait pousser Hollande et tous ses sbires sur la touche. C’est pourtant son protégé Macron qui a raflé la mise. Depuis, il enterre une à une les promesses qui ont pu laisser croire que demain serait mieux qu’hier. Le dernier enterrement en grande pompe concerne le chômage. Ce dernier se porte malheureusement toujours aussi bien malgré le silence assourdissant qui ponctue les publications mensuelles. L’enterrement concerne plutôt les promesses relatives à l’assurance chômage… Le hasard, certainement…

Promesses et belles paroles

« Nous permettrons à tous les travailleurs d’avoir droit à l’assurance-chômage. Les artisans, les commerçants indépendants, les entrepreneurs, les professions libérales, et les agriculteurs disposeront, comme les salariés, de cette protection ». Autrement dit, Macron dans son programme imprimé noir sur blanc et relayé avec fanatisme par les médias promettait une « assurance-chômage universelle ». Il faut croire que la réalité jupitérienne est moins attrayante que les promesses électorales puisque la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, est sortie du bois avec un texte au rabais.

Les non-salariés pourront toujours prier pour avoir le droit à une assurance-chômage digne de ce nom, car la ministre a concocté une petite potion bien indigeste. Seuls les indépendants placés en liquidation judiciaire auront le droit à une assurance-chômage. Et ce n’est pas fini, car pour y avoir droit, il aura fallu tirer un bénéfice annuel autour de 10 000 euros. Cela revient à gratifier d’une assurance-chômage quelques milliers d’indépendants. La révolution macronienne a des accents de lilliputiens.

Cela se vérifie encore avec la mesure phare qui est tellement rapiécée qu’elle pourra à peine éclairer une cave sordide qui servira de logement à une prochaine victime du macronisme. Les salariés démissionnaires pourront bénéficier une fois tous les cinq ans des droits à l’assurance chômage. Cette promesse est respectée sauf que les conditions qui lui sont associées sont si drastiques que les heureux élus seront encore une fois très peu nombreux.

Ainsi, il faudra justifier de cinq années de travail sans interruption (un petit mois sans boulot et on peut dire adieu au chômage) et avoir un « projet d’évolution professionnelle » qui devra être jugé « réel et sérieux » avant même la démission. C’est à la commission paritaire régionale compétente de dire ce qui est sérieux ou non… Quand les planqués du service public passent au crible le sérieux d’une offre privée, des cheveux vont être arrachés… Cerise sur le gâteau, il faudra que le projet réponde « raisonnablement aux besoins du marché du travail ». Le tribunal de l’Inquisition aura tout loisir de découper en rondelles les projets qu’il n’aime pas.

Les promesses macroniennes sont donc très loin d’être respectées et les jeux parlementaires finiront de détruire un texte minable au regard de l’annonce électorale. Les politiques nous ont habitué aux reniements, mais avec Macron tout devait changer… Ceux qui ont cru à cette fable ont cru toutes les belles promesses du banquier. Maintenant il va falloir compter les retournements de veste. Un travail à plein temps qui pourrait peut-être créer de l’emploi !

 

Source : 24heuresactu

dimanche, 28 janvier 2018

Chômage : l’effet Macron a le goût de perlimpinpin

Publié par Guy Jovelin le 28 janvier 2018 

Rédigé par notre équipe le 27 janvier 2018 

 

 

L’information ne passe pas inaperçue depuis deux jours et certains risquent de se prendre une soufflante par le locataire de l’Elysée. Malgré les promesses et les discours d’auto-persuasion et d’auto-satisfaction faisant de la France une économie fleurissante, le chômage est toujours aussi haut. La petite baisse de 2016 est encore moins marquée en 2017… Le premier bilan en la matière est terrible pour l’illusionniste jupitérien. Allez, courage ! Dorénavant, les chiffres ne seront communiqués que tous les trois mois… 

Un peu de Hollande, pas mal de Macron est le résultat pourrait faire rire s’il ne s’agissait pas de la vie de millions de personnes. L’année 2017 – celle de toutes les reprises à en croire les politiques et les médias – sera donc (aussi) celle d’une décrue lilliputienne du chômage. Selon les chiffres officiels, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle-emploi est passé de 3,467 millions à 3,451 millions entre la fin 2016 et la fin 2017. 16 000 personnes sorties du chômage en un an alors que « la reprise est là », c’est un exploit auquel les Français crédules n’étaient pas prêts. Et il ne s’agit là que des chômeurs de catégorie A recensés par Pôle emploi !

Le hollandisme fait de la résistance (et pour cause… !)

Pour un bilan mensuel et annuel plus conforme à la réalité, mieux vaut s’intéresser aux chiffres toujours aussi décapants présentés ici. En sortant du roman écrit par le pouvoir, on arrive à une hausse (+52 500) et non à une infime baisse du nombre de demandeurs d’emploi en 2017. Le coup est rude et il est utile de radiographier cet échec cinglant pour le gardien de la poudre de perlimpinpin. Pourtant beaucoup aura été fait pour assurer un premier succès à la nouvelle équipe soit disant experte sur les questions économiques. Rien qu’en décembre, plus de 310 000 personnes ont été radiées des listes de Pôle-emploi, mais les pseudo-économistes à la botte du pouvoir expliquent que l’année 2016 était en trompe l’œil et est venue casser la formidable dynamique de 2017…

Pour espérer une réélection, Hollande avait sorti des centaines de milliers de demandeurs d’emploi des statistiques à coups de radiations, de formations au rabais et d’emplois aidés. Des efforts qui avaient permis de comptabiliser près de 110 000 chômeurs en moins en 2016. Pas assez toutefois pour pouvoir se présenter. Son ancien poulain devenu président aurait été pénalisé par la fin des formations et de contrats aidés sans avenir. Des remèdes qu’il assure ne pas administrer, car ses solutions à lui sont censées être bien plus pérennes. La flexibilité est le maître-mot. Le Code du Travail a été cassé et cela permettra à tous d’avoir un emploi… La poudre de perlimpinpin a fait son temps et d’autres combines sont à trouver.

La principale déjà mise en œuvre consiste à ne plus réagir à la publication des chiffres du chômage. Ne pas parler d’une réalité signifie qu’elle n’existe pas dans le monde jupitérien. La ministre du Travail est donc invisible et à partir de 2018, ce sont carrément les statistiques qui vont disparaître pour ne revenir que sur la pointe des pieds une fois par trimestre. Cela ne fait plus que quatre mauvais moments à passer chaque année. Nul doute que les statistiques pliées dans le bon sens ainsi que les commentaires mielleux des analystes permettront de faire passer la pilule.

Au fond, Macron n’est qu’une copie de Hollande en un peu mois grotesque, car comme lui il attend simplement un retour du beau temps en gesticulant beaucoup et en mettant en place un programme européiste qui va dans le sens contraire des intérêts des Français. Après la pluie, le beau temps… Mais à force de noirceur, les embellies ponctuelles sont de moins en moins profitables. La France plonge la tête la première, mais avec une bonne dose de gôchisme, on finira peut-être par croire que le salut vient vraiment des migrants…

 

Source : 24heuresactu