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dimanche, 31 décembre 2017

Chômage : pour Macron le tire-fesse plutôt que le remonte-pente !

Publié par Guy Jovelin le 31 décembre 2017

 

Jupiter est en vacances. Avec Junon, on est sur l’Olympe, mais façon people, dans la station de sports d’hiver de l’enfant élu, plus tard chouchou d’un de ses professeurs, qui aime beaucoup la montagne aussi. Et pendant qu’on affiche sans complexe sa façon de vivre « classe moyenne supérieure », sensible à la réussite, moralement libérée, mais exigeante quant au style de vie, on continue à cligner de l’oeil vers la droite, enfin vers le centre-droit, ceux que René Raymond appelait « les orléanistes », afin qu’ils rejoignent, si ce n’est déjà fait « les opportunistes », c’est-à-dire « La République en Marche ». Notre époque a trouvé son général Boulanger, mais il a été élu, contrairement à son malheureux prédécesseur. « Ni gauche, ni droite, l’intérêt national avant tout » sont des slogans affichés « en même temps » que des promesses sont lancées sans qu’on se préoccupe trop de savoir si elles sont tenues. Rarement un homme politique aura bénéficié d’un contexte plus favorable. Sur le plan international, il jouit de trois contrastes qui le mettent en lumière. C’est d’abord l’anti-Trump. Alors que celui-ci a réalisé la victoire populiste la plus marquante et continue un parcours stigmatisé par les progressistes et l’immense majorité des médias, qui lui reprochent tout, ses twitts, son golf, son style, sa prétendue connivence avec Moscou, son incorrection écologique, et sa relance économique à leurs yeux dangereuse, Macron est l’enfant sage de l’oligarchie internationale, attachée aux « progrès » sociétaux, installée chez elle dans les instances mondiales et européennes, et favorable à une économie ouverte, dégagée de tout patriotisme désuet. Inutile aussi d’évoquer les autres grands du monde qui ne figurent pas dans les rangs vraiment fréquentables des démocraties dites libérales, quand la Russie ou la Chine sont accusées de maintenir les mauvaises habitudes d’un autre camp et d’un autre temps. En Europe, enfin, les situations difficiles sur le plan politique des autres pays les plus importants jouent également en sa faveur : Angela Merkel cherche une majorité perdue. Le Brexit enveloppe le Royaume-Uni d’une brume plus tenace qu’à l’ordinaire, et Thérésa May semble accablée par la malchance au point d’en perdre la voix sans avoir trouvé celles qu’elle espérait. Rajoy reste encombré par l’insoluble question catalane. Les Italiens retournent aux urnes. Bref, si n’était l’agacement provoqué par les réticences souverainistes de l’Europe centrale, le bon élève de l’Union, le défenseur inespéré du fédéralisme, élu dans un pays qui ne s’y prêtait guère, jouit d’une situation stratégique enviable.

En digne disciple de Machiavel, il a conquis le pouvoir par la ruse, l’assume avec une force de caractère jupitérienne, qui, une fois encore, est soulignée par la médiocrité de son prédécesseur, et cerise sur le gâteau, la fortune est son complice, la chance au sens que donnait le penseur florentin à ce mot, et sans doute l’autre aussi. Cela aide quand on fait de la politique à ce niveau. Malgré les résistances syndicales, l’automne n’a pas connu les manifestations et les grèves attendues. Le droit du travail est fluidifié, la fiscalité modifiée. La droite « d’avant » a du mal à réagir puisque mobilisée par l’urgente question de son élection interne, elle est restée dans la sémantique de « la droite et des valeurs », tout en voyant avec dépit certaines mesures dont elle n’avait pas eu le courage votées sans vergogne par une majorité de centre-gauche, composée en partie de députés socialistes acharnés dans le passé à bloquer toute réforme similaire proposée par la droite au pouvoir. En cadeaux de fin d’année, une baisse du chômage et un budget 2018 sans censure du Conseil Constitutionnel, sont venus décorer la table du réveillon pour le passage à l’an nouveau.

Cette féerie politique jouit d’une mise en scène et d’un éclairage exceptionnels de la part des médias qui ont trouvé leur homme, celui des patrons qui voient dans ce banquier un véritable collègue de travail, qui comprend les choses, et celui des journalistes, superficiels et d’esprit libertaire, qui se sentent proches de ce jeune homme brillant qui fait le travail à leur place. C’est évidemment là que le bât blesse. On ne parle jamais tant d’une information qui décrypte ou décode, que quand elle se limite le plus souvent au cirage de pompes personnel et idéologique. Il est bien, puisqu’il pense comme eux. Alors on évacue les détails. Tandis que Jupiter fait du ski sur l’Olympe avec Junon, on a tort d’oublier sa promesse de ne laisser personne dans la rue à la fin de l’année, on devrait scruter davantage les chiffres du chômage qui s’améliorent, comme dans tous les pays européens, à part l’Italie qui sortira prochainement du socialisme. Le chômage de longue durée augmente, et celui des seniors aussi sur une durée de trois mois. Or c’est à ce moment que l’on apprend l’accroissement du contrôle et de la pénalisation des chômeurs ainsi que l’annonce d’une rupture conventionnelle collective chez PSA. Le Conseil Constitutionnel a laissé passé le budget dans l’ambiance des Fêtes, alors que les mesures fiscales, la suppression partielle de l’ISF pour les valeurs mobilières, ou l’exonération de la Taxe d’Habitation jusqu’à un certain revenu, posent à l’évidence le problème de l’égalité devant l’impôt. Pour séduire l’électorat de droite, toujours sensible à l’ordre, on charge M. Collomb de renforcer le contrôle de l’immigration et l’accélération des expulsions. On ne doute pas de son empressement à mettre en oeuvre cette politique contre l’immigration illégale qui rencontre sur les bancs de la majorité moins d’enthousiasme que la chasse aux chômeurs abusifs… Ces derniers risquent de voir leurs allocations disparaître. Les immigrés reçoivent 2500 Euros pour « rentrer » chez eux, grâce à l’effort du bon M. Collomb, accompli en toute discrétion dans la torpeur du mois d’Août. Tire-fesses pour les uns, remonte-pente pour les autres, qui n’auront plus qu’à effectuer la descente vers notre accueillant pays. On attend l’éclatement de la bulle médiatique. Elle ne risque pas de se produire si l’opposition se réduit aux insoumis. On espère que la vraie droite sortira en 2018 de la léthargie où l’a plongée l’élection présidentielle.

 

Source : ndf

mercredi, 06 décembre 2017

EN 2017, LE TAUX RÉEL DU CHÔMAGE EN FRANCE N’EST PAS DE 10 %, MAIS D’AU MINIMUM 20 % !

Publié par Guy Jovelin le 06 décembre 2017

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 Marc Rousset

En France, il y a cinq catégories de personnes à Pôle emploi :
– les chômeurs de la catégorie A, des demandeurs d’emploi sans aucune activité ;
– les chômeurs de la catégorie B, des personnes exerçant une activité réduite courte de 78 h ou moins dans le mois ;
– les chômeurs de la catégorie C, des personnes en activité réduite longue (plus de 78 h dans le mois) ;
– les personnes de la catégorie D, des personnes sans emploi et non immédiatement disponibles car en formation, stage, contrat de sécurisation professionnelle, maladie ;
– les personnes de la catégorie E, des personnes non tenues de chercher un emploi car, par exemple, créations d’entreprises ou contrats aidés.

Fin octobre 2017, selon Pôle emploi, le nombre de demandeurs d’emploi (y compris les départements d’outre-mer) s’élevait à 3.742.000 personnes pour la catégorie A. Si l’on ajoute simplement les catégories A, B et C, ce nombre s’établit déjà à 5.923.200 personnes !

La population active, selon l’INSEE, en âge de travailler étant de 28,4 millions de personnes, cela donne déjà un taux de chômage minimum de 20 %, soit le double du taux annoncé et généralement retenu par les Français de 10 %.

Mais la situation est bien plus dramatique, car incorporer les 6,9 millions de fonctionnaires et agents publics dans la population concernée par le chômage minimise le taux réel du chômage. En effet, les fonctionnaires évitent le risque du chômage puisque le statut de fonctionnaire procure un emploi à vie. Ce serait comme si on rapportait le taux de cancer du sein à la population hommes et femmes. Si l’on exclut le nombre de fonctionnaires et d’agents publics, le taux réel de chômage du secteur privé salarié en France, sans même tenir compte des personnes catégories D et E, peut donc être estimé à 28 %. Et ne parlons pas du rôle d’éponge à chômeurs que joue, en France, une fonction publique pléthorique, notamment avec l’explosion des embauches dans les collectivités territoriales ces dernières années. Si l’on retire, enfin, les indépendants et professions libérales qui n’ont pas droit au chômage, on se retrouve même avec un taux de chômage du secteur privé salarié atteignant 30 % de la population active.

 
Bref, un salarié sur trois du secteur privé serait aujourd’hui effectivement au chômage.

Il importe, aussi, d’être conscient du « chômage camouflé », ce qu’ont toujours compris la plupart des gouvernements, et tout particulièrement ceux de François Hollande, qui consiste à faire passer des chômeurs de catégorie A dans les catégories D et E (stages, formations, contrats aidés).

Enfin, si l’on tient compte des auto-entrepreneurs, du grand nombre de précaires tels que les bénéficiaires du Revenu de solidarité active (RSA), de l’allocation adulte handicapé (AAH), des bénéficiaires de certaines allocations qui dépassent un certain seuil (pensions alimentaires) non inscrits à Pôle emploi, on prend encore mieux conscience du très grand nombre de personnes inactives sans que ces personnes dans un état précaire, handicapé ou inoccupé soient des chômeurs pour autant.

Il nous parait donc possible d’affirmer que le taux de chômage réel en France n’est pas de 10 % mais d’au minimum 20 % !

Or, ce déni sur les chiffres du chômage explique que certains économistes, relayés par exemple par Jean-Pierre Robin dans sa dernière chronique du Figaro du 28 novembre, ne comprennent pas pourquoi l’inflation ne repart pas. Pour eux, la courbe de Phillips, qui voudrait que l’inflation reprenne avec la diminution du chômage, ne joue plus. Elle se serait par miracle soudainement et bizarrement aplatie ! En fait, la courbe de Phillips est toujours bien là, inchangée dans sa forme courbée jouant parfaitement son rôle explicatif car le taux de chômage à regarder sur l’axe des abscisses est 20 % et non pas le taux de chômage officiel annoncé de 4,7 % aux États-Unis, de 10 % en France.

Enfin, si 42 % des chefs d’entreprise ont, dans certains secteurs, des difficultés à embaucher, ce n’est pas parce que le taux de chômage est bas, mais parce qu’il manque du personnel qualifié et compétent pour les technologies anciennes et nouvelles. En Allemagne, sur le million d’immigrés entrés par effraction, suite à la trahison de madame Merkel, un très faible pourcentage seulement a trouvé un emploi effectif, car ils sont inadaptés aux emplois proposés.

 

Source : synthesenationale

vendredi, 25 août 2017

Le chômage repart à la hausse en juillet

Publié par Guy Jovelin le 25 août 2017

Le chômage en hausse en juillet
 
 

Après une baisse de 0,7% en juin, le nombre des demandeurs d'emploi a rebondi en juillet. La France comptait à la fin du mois dernier 3,518 millions de chômeurs en catégorie A.

mercredi, 19 juillet 2017

En Allemagne, la baisse du chômage et l’islam ont fait plonger les ventes de viande de porc

Publié par Guy Jovelin le 19 juillet 2017 

 

La baisse du chômage et la croissance de la population musulmane ont un impact négatif de plus en plus sensibles sur les ventes de viande de porc en Allemagne, indiquent des chiffres de l’agence statistique Euromonitor.

L’année dernière, les Allemands ont consommé en moyenne 36,2 kilos de porc, ce qui est 1,7 kg de moins que l’année précédente. C’est la cinquième année que l’on constate cette tendance à la baisse et elle ne fera que se poursuivre, dit Tim Koch, qui analyse l’industrie de la viande pour l’Agricultural Market Information Company.

 

Koch voit deux raisons principales:

– Comme de plus en plus de gens travaillent, ils peuvent acheter de la viande plus chère et en manger plus souvent à la cantine de l’entreprise, où l’on sert du poulet et du bœuf plutôt que du cochon. Lorsque les cantines servent du porc, elles le proposent souvent avec un second type de viande pour les musulmans de l’entreprise.

– L’Allemagne compte maintenant quatre millions de musulmans, un nombre qui a augmenté depuis la crise des réfugiés.

Mais l’afflux des réfugiés n’est pas le seul facteur de réduction de la consommation de viande de porc. Les rapports sur la grippe porcine, la cruauté envers les animaux dans les élevages porcins et les mises en garde au sujet de l’impact des aliments fabriqués à base de porc sur la santé, ont aussi eu une grande influence sur les ventes de viande de cochon.

1500 types de saucisses

La consommation de porc a donc chuté de 10 % depuis 2010, mais cette viande reste extrêmement populaire en Allemagne. Dans les différentes régions du pays, on recense plus de 1500 sortes de saucisses différentes, dont la majorité est fabriquée à base de porc.

 

Source : express.live

samedi, 03 décembre 2016

Nîmes. Des tracts de l’extrême gauche en langue arabe

Publié par Guy Jovelin le 03 décembre 2016

Jordi Vives 2 décembre 2016

Nîmes. Des tracts de l’extrême gauche en langue arabe

Nîmes. Des tracts de l’extrême gauche en langue arabe

02/12/2016 – 19h10 Nîmes (Lengadoc-info.com) – A Nîmes aura lieu ce samedi 3 décembre une manifestation organisée par plusieurs mouvements d’extrême-gauche contre le chômage et la précarité. Cette « grande marche contre le chômage et la précarité » est une manifestation traditionnelle qui a lieu chaque année à la veille des fêtes de Noël. Cette année elle est organisée par la Confédération Nationale du Travail 30, Solidaires 30, l’Union Locale de la CGT Nîmes, la Confédération des Groupes Anarchiste 30, le NPA 30, les Jeunesses Communistes Nîmes, Nuit debout Nîmes, le Collectif Féministe d’Action et de Mobilisation et Alternative Libertaire 30.

Cette année, les organisateurs semblent viser un public particulier. En effet, des tracts ont été distribués dans les rues de Nîmes pour appeler la population à se joindre au cortège, des tracts rédigés en français et… en arabe.

 A noter que sur le site internet de la CNT du Gard, le tract n’a été publié que dans sa version « française ».

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Une manifestation à Nîmes contre la précarité et le chômage… mais pour l’immigration

Sur ce tract diffusé par les organisateurs, on peut lire :

« Craignant que notre colère ne se retourne contre eux, le gouvernement et les médias organisent un racisme d’état en stigmatisant les populations d’origines étrangères pourtant les plus touchées par la précarité, cherchant ainsi à créer des divisions en attisant la haine raciste »

Et si sur les huit revendications des organisateurs sept concernent le chômage et la précarité, la huitième revendication réclame, elle, la régularisation de tous les sans-papiers.

Ce discours est loin d’être une première au sein de l’extrême gauche française. A Nîmes, ces mouvements cherchent à rallier à leur cause la communauté musulmane. Ainsi en 2015, le Front de Gauche avait présenté aux élections départementales à Nîmes, un candidat,Hichame Abderrezak, qui était à l’époque porte-parole d’une mosquée connue pour avoir été fréquentée par des jihadistes. 

Photos : DR

 

Source : lengadoc-info