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dimanche, 25 février 2018

Attentats du 13-Novembre: Un médecin ORL de Libourne suspendu pour discrimination et islamophobie

Publié par Guy Jovelin le 25 février 2018

 

ORDRE DES MÉDECINS Il s’en était pris à une femme voilée dans son cabinet quelques jours après les attentats…

C.C.

 
 
Illustration d'un médecin généraliste.
Illustration d'un médecin généraliste. — VALINCO/SIPA

L’ordre des médecins ne rigole pas du tout avec ce genre d’affaire. Sa chambre disciplinaire vient de suspendre six mois (dont trois mois avec sursis) un médecin ORL de Libourne (Gironde) pour discrimination et islamophobie après les attentats du 13 novembre 2015.

« Nous sommes en guerre, il faut savoir dans quel camp vous êtes »

Selon Sud Ouest,, le praticien avait lancé à la mère d’une de ces patientes : « le foulard que vous portez est un signe de non-intégration » avant d’ajouter, « nous sommes en guerre, il faut savoir dans quel camp vous êtes ». Et il ne s’était pas arrêté là, allant jusqu’à signaler cette femme à la gendarmerie de Libourne, pour « dérive islamiste ».

Face à ce comportement, l’instance a donc décidé de le sanctionner. Il a un mois pour faire appel. L’ordre des médecins de la Gironde a relevé quelques cas comme celui-ci après les attentats du Bataclan : « C’est peu sur un total de 8.000 médecins mais déjà trop », confie son président Albert Roche à France Bleu Gironde.

 

Source : 20minutes

vendredi, 17 novembre 2017

Canada : les LGBT ont le droit d’adopter des enfants, pas les chrétiens conservateurs

Publié par Guy Jovelin le 17 novembre 2017


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Le monde à l’envers. Un couple chrétien canadien se dit victime de discrimination après avoir vu sa demande d’adoption rejetée. Le couple, qui reste anonyme, a indiqué avoir entamé une procédure judiciaire pour contrer la décision des autorités compétentes en matière d’adoption. Dans une déclaration sous serment relayée par la presse canadienne, le couple indique s’être vu refuser l’adoption pour ses croyances religieuses, définit comme «incompatibles avec le processus d’adoption» par la personne en charge de leur dossier. En effet, lors des questionnaires imposés au sujet de la sexualité, les futurs parents n’ont pas caché leurs convictions. Ils ont notamment indiqué qu’ils expliqueraient à leur enfant que la sexualité devait « se vivre et s’explorer à l’âge adulte et dans le cadre du mariage » d’après Radio Canada, ou encore que selon eux, l’homosexualité était une mauvaise chose (même s’ils reconnaissaient tous deux que le mariage homosexuel demeurait légal dans leur pays). C’est le Centre pour la justice et les libertés constitutionnelles canadien qui a demandé la révision du dossier au nom du couple.

 

Source : ndf

mardi, 07 novembre 2017

Pour l’Américaine Rochelle Gutierrez, l’enseignement des mathématiques « perpétue le privilège blanc »

Publié par Guy Jovelin le 07 novembre 2017

26 octobre 2017 17 h 30 min·

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Où va se loger le « racisme en sens contraire » ! Rochelle Gutierrez, professeur de mathématiques à l’Université d’Illinois, vient d’asséner que l’enseignement de la géométrie et de l’algèbre « perpétue le privilège blanc ». Notre pédagogue et chercheuse américaine, sous le titre verbeux « Soutenir les pratiques universitaires dans les méthodes mathématiques », écrit ceci : « Sur bien des plans, les mathématiques par elles-mêmes jouent comme un blanchisseur. Celui qui parvient à faire et développer (une pensée) mathématique, celui qui est apte aux mathématiques, et celui qui se sent membre de la communauté mathématique, est généralement perçu comme blanc. » Et d’enfoncer le clou : « Les programmes scolaires en mathématiques mettent en avant des termes tels que Théorème de Pythagore, et les chercheurs perpétuent une perception des mathématiques largement développée par les Grecs et autres Européens. » Que le Samoën Pythagore, athlète et philosophe, eût pu avoir la peau mate et les yeux foncés, nul ne le sait. Mais Mme Guttierez n’est pas à cela près.
 

Les mathématiques « privilège de naissance, comme le fait d’être blanc », affirme l’Américaine Gutierrez

 
Plus avant, notre professeur de mathématiques déracialisées nous enseigne que les mathématiques fonctionnent comme un privilège de naissance, « exactement comme le fait d’être blanc ». Rochelle Guttierez, une brune à la peau albâtre et aux yeux noisette, s’interroge douloureusement, dans un édifiant accès de haine de soi : « En tant que chercheurs, obtenons-nous nos crédits parce que nous nous occupons d’enseignement des mathématiques plutôt que d’études sociales ou d’anglais ? » Pour elle, se concentrer sur les aptitudes d’un élève aux mathématiques perpétue la discrimination à l’encontre des minorités, particulièrement si elles ont de moins bons résultats que leurs concurrents blancs. Elle affirme aussi que de nombreux élèves « ont subi des micro-agressions en suivant des cours de mathématiques car on y juge les gens en fonction de leur aptitude à raisonner de façon abstraite ». « Sommes-nous tellement intelligents parce que nous faisons des mathématiques ? », se demande-t-elle. A la lire, on peut effectivement en douter.
 

Pour la chercheuse Melissa Libertus, le sens des nombres est pour partie inné

 
Face à ce supposé racisme de l’enseignement, Melissa Libertus, psychologue à l’Université Johns Hopkins de Baltimore, estime que les aptitudes aux mathématiques sont d’abord liées à l’intelligence globale, un don inné. Une étude qu’elle a menée a établi que les aptitudes au raisonnement mathématique des enfants en maternelle sont liées à un « sens des nombres » congénital et primitif, dénommé « Système approximatif des nombres ». Melissa Libertus poursuit : « Des études précédentes sur des enfants plus âgés ont laissé penser que des différences dans leur expérience d’apprentissage auraient pu déterminer leurs différences dans leur sens des nombres : en d’autres termes, quelques enfants testés dans les collèges ou au lycée ont semblé démontrer un meilleur sens des nombres simplement parce qu’ils avaient reçu un meilleur enseignement mathématique ». « Pour autant, poursuit Mme Libertus, à l’inverse de ces études, la nôtre montre que le lien entre le sens des nombres et l’aptitude au raisonnement mathématique est déjà présent avant le commencement d’un enseignement formel des mathématiques. »
 
Tout cela ne signifie pas que les individus qui ne sont pas nés avec ce don ne peuvent pas devenir matheux. Les recherches montrent qu’un travail consciencieux et de bonnes études sont, en fait, les facteurs les plus importants pour améliorer l’aptitude aux mathématiques. Mais des gens comme Rochelle Gutierrez, plutôt que d’accepter que pour certains individus, blancs ou non-blancs, les mathématiques puissent exiger plus d’efforts que pour d’autres, les mathématiques sont « racistes » et l’affaire est pliée. « Si quelqu’un n’est pas considéré comme matheux, il subira toujours un sentiment d’infériorité car l’étudiant moyen ne se posera pas nécessairement la question du rôle des mathématiques dans la société », argumente-t-elle. Mais la question est-elle raciale ? Et la réduire à cela ne revient-il pas à adopter une pensée précisément de type raciste ?
 

Rochelle Guttierez propose une « vision politique » de l’enseignement des mathématiques

 
Pour répondre à cette supposée perpétuation du privilège blanc par l’enseignement des mathématiques, Rochelle Gutierrez propose aux professeurs d’adopter une « vision politique de l’enseignement » leur permettant de cibler les opportunités d’apprentissage qui fonctionnent le mieux pour chaque étudiant. En d’autres mots, au lieu d’aider les élèves à se renforcer dans les domaines où ils sont faibles, les éducateurs devraient enseigner dans les domaines où ils sont forts. Mais l’enseignement ne vise-t-il pas pourtant à développer de nouveaux talents tout en renforçant ceux qui existent ?
Malheureusement, l’université de l’Illinois ne s’inquiète pas des théories de Mme Gutierrez et de son dédain affiché pour la matière qu’elle enseigne. Son recteur par intérim, John Wilkin, se félicite qu’elle soit admirée et publiée : « Comme dans toutes nos facultés à Urbana-Champaign (ville universitaire dans le sud de l’Illinois), le professeur Gutierrez a droit à la liberté nécessaire à sa mission de recherche et d’enseignement sur des sujets importants, et à établir des conclusions même si certains ne sont pas d’accord avec elles ». Une façon pour Wilkin de souscrire aux théories de Gutierrez, d’autant qu’il ajoute que « Les enjeux pour l’équité et l’accès à l’éducation sont réels » et que « questionner les approches pédagogiques est exactement ce que doit faire une faculté, dans un établissement de classe mondiale ». Mais questionner les divagations universitaires sur la pédagogie est exactement ce que doit faire une démocratie qui se veut exemplaire.
 

Matthieu Lenoir

 

 

Source : reinformation.tv

jeudi, 20 octobre 2016

Amsterdam: Seul enfant blanc de sa classe, il est maltraité et victime d’intimidation de la part de Turcs et de Marocains

Publié par Guy Jovelin le 20 octobre 2016

blanc
 

Un garçon de 13 ans d'Amsterdam était le seul enfant blanc dans sa classe. Et cela n'a pas été facile. Il a été maltraité et victime d'intimidations. L'adolescent a tenu pendant deux mois complets mais il s'est alors effondré.

Ses camarades de classe ne parlaient que le turc et le marocain. Le garçon n'avait pas de lien et était encore seul à la cantine.

La semaine dernière, il est revenu la maison en pleurant. "L'école n'a pas pu lui offrir un environnement sûr. Nous avons alors décidé de le chercher à l'école", a déclaré Peter van der Lichte, père de l'enfant victime d'intimidation à RTL Nieuws. Les parents de l'enfant avaient choisi le Collège Waterland parce qu'il y avait un département de sport.

"Il n'a pas été dit lors de l'entrevue d'admission que Mees serait le seul garçon blanc. (...) "Mon fils a vraiment fait de son mieux, mais cela n'a pas suffi."

"Vous ne souhaitez pas utiliser le mot, mais c'est de la discrimination", ajoute la mère Trudy."

Source Traduction Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch

 

Source : lesobservateurs

lundi, 02 mai 2016

Bordeaux : Un commerçant musulman condamné pour discrimination

Publié par Guy Jovelin le 2 mai 2016

Bordeaux : Un commerçant musulman condamné pour discrimination

 

Jean-Baptiste Michalon (Yahaya de son nouveau prénom), commerçant à Bordeaux, avait en 2015 établi des jours d’ouverture différents pour les hommes et pour les femmes (voir notre article du 23 juin 2015).

Situé dans un quartier à forte proportion immigrée (Saint-Michel), le commerce avait créé la controverse après avoir apposé sur la vitrine une affichette indiquant des jours d’ouverture distincts pour « les frères » et « les sœurs ». Les femmes étaient ainsi invitées à se rendre dans le magasin uniquement les samedis et dimanche.

jean-baptiste-michalonLes propriétaires du commerce, un jeune couple converti à l’islam, s’étaient défendus en invoquant un motif religieux. « Je ne savais pas que j’étais hors-la-loi. C’est pour les gens qui sont très croyants et leur faciliter la pratique de la religion », expliquait Yahya Michalon (photo) à France 3 Aquitaine. « Cela s’adressait à un public averti, qui sait que notre pratique de la religion n’autorise pas la mixité. Ce n’est pas une obligation, chacun fait ce qu’il veut ».

Cet épicier-libraire musulman a été condamné lundi par le tribunal correctionnel de Bordeaux à deux mois de prison avec sursis et une amende de 500 euros pour discrimination dans son commerce, a indiqué mardi Me Tristram Héliot, son avocat, confirmant une information du journal Sud-Ouest.

Aujourd’hui, le commerçant, quitté par sa femme, est au RSA. « Il a tout perdu et on a un peu le sentiment d’une double peine« , estime son conseil.

 

Source : infos-bordeaux