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jeudi, 03 mai 2018

La Hongrie refuse de ratifier une déclaration euro-africaine reconnaissant « les avantages des migrations »

Publié par Guy Jovelin le 03 mai 2018 

Par  le 02/05/2018 

La Hongrie a refusé mercredi [2 mai] de ratifier une déclaration euro-africaine reconnaissant « les avantages des migrations en termes de développement » adoptée lors d’une conférence ministérielle au Maroc réunissant une soixantaine de pays d’Europe et d’Afrique.

La « déclaration politique de Marrakech » a été signée par les représentants de 55 pays (27 européens et 28 africains).

Ce texte « dépeint la migration comme un phénomène nécessairement positif (…) qui contribue au développement global, nous pensons que c’est une approche déséquilibrée et nous la désapprouvons », a déclaré le ministre hongrois des Affaires étrangères Peter Szijarto.

[…]

La Hongrie rejette « l’approche internationale actuelle (qui) se concentre sur la façon de gérer la migration », alors qu’il faudrait « stopper le flux illégal en Europe », a-t-il encore insisté.

La déclaration de Marrakech plaide pour une « approche fondée sur les droits de l’Homme », sur la « protection des migrants en situation vulnérable » et sur le développement d’une communication permettant de lutter contre « la xénophobie, le racisme et les discriminations ».

[…]

Le royaume[chérifien] doit accueillir en décembre une conférence internationale de l’ONU sur la migration qui devrait déboucher sur l’adoption d’un Pacte mondial en cours de discussion.

 

Source via fdesouche

mardi, 10 avril 2018

Victoire écrasante de Viktor Orbán en Hongrie

Publié par Guy Jovelin le 10 avril 2018

 

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 Source Visegrad Post cliquez ici

Dimanche 8 avril, Viktor Orbán et sa coalition Fidesz-KDNP ont remporté les élections générales et atteint la majorité constitutionnelle des deux-tiers du parlement. Viktor Orbán commence ainsi un troisième mandat consécutif qui durer jusqu’en 2022.

Après une campagne longue, lourde et très violente (verbalement et symboliquement), les Hongrois ont voté dimanche 8 avril pour choisir de nouveaux représentants au parlement national – monocaméral, qui élit le Premier ministre.

Malgré la réorganisation de l’opposition, les tentatives de coopération des divers partis, la mise en place de tactiques électorales visant à se désister en faveur du candidat d’opposition favori contre le Fidesz… malgré les appels de résistance à la dictature, et malgré les appels à aller voter de la part des anti-Orbán, l’opposition dans son ensemble n’a pas améliorée la somme de ses scores et son nombre de députés.

Alors que normalement, Budapest favorise les partis libéraux, le Fidesz a fait de bons résultats à Budapest : et les circonscriptions budapestoises où l’on a le plus voté sont celles gagnées par le Fidesz. En plus de cela, la forte participation a également été due à la mobilisation des petites villes de province, presque toutes acquises au Fidesz.

Résultats 

Les Hongrois ont deux votes. L’un pour un député local – dans chaque circonscription, le gagnant du tour unique devient député – et l’autre pour une liste nationale, autrement dit, un parti politique.

Pour les votes de listes, le Fidesz fait 49,51% (44,37 en 2014), et récupère 135 sièges pour le moment, dont 91 sur 106 de gagnés dans les circonscriptions). Le Jobbik, deuxième avec 19,61% des votes de liste, obtient 27 députés, alors que les socialistes du MSZP-P arrivent à 12,3% sur les listes, et gagnent 20 députés. Le DK de l’ancien Premier ministre socialiste Ferenc Gyurcsány a fait 5,55%, et gagne 9 députés et le LMP avec 6,87%, récupère 7 sièges. Le président du Jobbik, Gábor Vona, démissionne, ainsi que la direction du MSZP. Un candidat indépendant et un député de la minorité allemande entrent également au parlement, ainsi qu’un député du micro-parti libéral-libertaire Együtt (dont la direction démissionne).

L’opposition voyait la forte mobilisation comme un signe fort d’une vague anti-Orbán : au final, il s’agit en effet du plus haut taux de participation depuis 2002. Pour le Fidesz, il s’agit d’un “soutien incontestable, et d’une légitimité énorme”. Le Fidesz récupère la majorité constitutionnelle des deux-tiers du parlement.

“Nous avons gagné,” a dit Orbàn. C’est un véritable plébiscite pour Orbàn et sa politique économique à succès et son opposition à la vision cosmopolite de Bruxelles (migrants, métissage, multiculturalisme, destruction des identités et rejet de la religion).

Dans la circonscription de Péter Márki-Zay, le candidat sans étiquette devenu maire avec le soutien de l’opposition unie, la participation a été plus forte que la moyenne et s’est soldée par une victoire écrasante du Fidesz, en élisant János Lázár.

“Une grande bataille est derrière nous,” a déclaré le Premier ministre durant son discours de victoire tout juste avant minuit. “Nous avons remporté une victoire décisive. Nous nous sommes généré la possibilité de protéger la Hongrie”. Mais le Fidesz voit plus loin et très vite, dans la presse, on entend que “cette élection ne concerne pas que la Hongrie, mais aussi toute l’Europe”.

“Aujourd’hui, la participation ne laisse aucun doute,” a-t-il dit en taclant ceux qui prophétisaient un coup dur pour le Fidesz du fait d’une importante participation.

“Aujourd’hui, la Hongrie a connu une grande victoire”, a dit Viktor Orbán, avant de rappeler, à l’issue d’une victoire à plates coutures, que “l’on doit être humble care il y a de quoi être humble”.

“J’aimerais aussi remercier ceux qui ont prié pour nous…pour moi. Soli Deo Gratia!” a conclu le Premier ministre avant d’inviter la foule à chanter la marche de Kossuth, suivie par l’hymne national.

Et maintenant ?

Avant toute chose, il faut noter que plusieurs porte-paroles de l’opposition estiment que l’élection n’a pas été libre. Des observateur de l’OSCE ont prévu pour lundi 9 avril une conférence de presse pour parler des irrégularités qu’ils ont enregistrées. Une vingtaine d’étudiants ont tenté de bloquer un carrefour de Budapest pour protester contre les résultats. Mais aucun heurt ou trouble sérieux n’est à déplorer.

Le Visegrád Post publiera dans les jours qui viennent une analyse plus poussée des perspectives de ce début de mandat. Ce qui est certain, c’est que Viktor Orbán jouit d’une légitimité incontestable et que cette victoire va démoraliser encore plus une opposition désunie, épuisée par sa lutte longue et tenace durant des mois durant, et saignée par les démissions en série suivant les résultats du 8 avril.

 

Source : synthesenationale

dimanche, 25 février 2018

Hongrie : lois sévères contre les ONG qui aident les clandestins

Publié par Guy Jovelin le 25 février 2018

clandestins,hongrie,ongLe parlement hongrois a commencé à débattre sur un ensemble de lois destinées à contrer les ONG qui offrent de l’aide aux « migrants » et aux « demandeurs d’asile ».

Les mesures, mises au point par le cabinet du premier ministre Viktor Orban, prévoient que toutes les ONG doivent s’enregistrer auprès du ministère de l’Intérieur qui pourra repousser la demande. Les ONG enregistrées devront en outre payer une taxe de 25 % sur toutes les contributions venant de l’étranger et les autorités pourront leur nier l’accès au centre de réfugiés.

« Il faut plus d’instruments légaux pour combattre contre ceux qui organisent les migrations » a déclaré au Parlement le chef de la communication du gouvernement, Bence Tuzson.

Le vote sur cet ensemble de lois n’est pas prévu avant les élections du 8 avril prochain.

Repoussé par la gauche hongroise, ce projet de lois a aussi fait les frais de nombreuses critiques internationales, signe s’il en est qu’il va dans le bon sens ! Le Bureau pour les droits humains de l’ONU a stigmatisé les « restrictions injustifiées à la liberté d’association » Amnesty International au nom de 200 organisations européennes pour les droits humains a protesté pareillement. Le ministre des Affaires Étrangères luxembourgeois, Jean Asselborn, qui ne prise pas particulièrement les idées d’Orban, a estimé cet ensemble de mesures digne d’un « dictateur ».

Mais il se pourrait bien que ces lois destinées à mieux contrôler, si ce n’est stopper, l’invasion migratoire en Hongrie assure à Viktor Orban et à son parti Fidesz la victoire en avril prochain…

 

Francesca de Villasmundo

 

Source : medias-presse.info

 

lundi, 19 février 2018

Hongrie : une ville écartée du titre des « capitales européennes de la culture » car jugée trop blanche

Publié par Guy Jovelin le 19 février 2018

Par  le 19/02/2018

 

Selon le jury choisissant les capitales européennes de la culture, ce clip serait « de la propagande pour une Europe blanche et chrétienne. Tout le monde est heureux, blanc et danse dans les rues. » Et en conséquence, la ville de Székesfehérvár a été éliminée.

La capitale européenne de la culture est une ville désignée par l’Union européenne pour une période d’une année civile durant laquelle un programme de manifestations culturelles est organisé.

L’idée de désigner une capitale européenne de la culture a été émise en 1985 par l’actrice devenue ministre de la Culture de la Grèce Melina Mercouri et Jack Lang, ministre de la Culture français afin de rapprocher les Européens en mettant en avant la richesse et la diversité des cultures du continent. Le programme est géré par la Commission européenne et le titre attribué chaque année par le Conseil de l’Union européenne avec l’appui d’un groupe d’experts culturels chargés d’évaluer les propositions des villes candidates. Plus de 50 villes ont été ainsi désignées depuis le début du programme.

La préparation d’une capitale européenne de la culture est souvent l’occasion pour les villes désignées de mettre en place des programmes de renouvellement urbain, de mettre en avant ou changer l’image de la ville et de lui faire gagner un profil international.

 

888.hu via fdesouche

mercredi, 31 janvier 2018

Le vice-chancelier d’Autriche : « Nous devons être reconnaissants envers la Hongrie d’avoir protégé les frontières extérieures de l’Union européenne »

Publié par Guy Jovelin le 31 janvier 2018

Par  le 31/01/2018  

Vienne – Le chancelier autrichien conservateur Sebastian Kurz a dit mardi vouloir « bâtir des ponts » pour apaiser les tensions entre Est et Ouest au sein de l’UE, affichant son entente avec le Premier ministre hongrois Viktor Orban en visite à Vienne.

« J’ai fait le constat ces dernières années de tensions croissantes au sein de l’UE, particulièrement en raison de la crise migratoire. Dans ce contexte, notre ambitieux projet en Autriche est de bâtir des ponts avec les pays de Visegrad », a déclaré M. Kurz au cours d’une conférence de presse aux côtés de son homologue.

Les sujets de tensions se sont multipliés ces derniers mois entre la Commission européenne et les pays de l’alliance régionale du groupe de Visegrad (Hongrie, Slovaquie, Pologne, République tchèque). Des différends sur la politique migratoire européenne et les questions d’Etat de droit en Hongrie et en Pologne ont conduit à plusieurs passes d’armes avec Bruxelles. 

(…) Le Premier ministre hongrois avait un second rendez-vous en fin d’après-midi avec le vice-chancelier Heinz-Christian Strache, le chef du FPÖ, un parti qui a notamment fait campagne contre l’immigration musulmane.

M. Strache a loué l’attitude de la Hongrie qui avait au pic de la crise migratoire de l’été 2015 érigé des clôtures et déployé les forces de l’ordre pour stopper le passage des demandeurs d’asile.

« J’avais dit à l’époque que nous devions être reconnaissants envers la Hongrie d’avoir protégé les frontières extérieures de l’UE en restant sur le terrain du droit. Nous aurions dû coopérer plus étroitement et aider la Hongrie au lieu de la critiquer », a estimé M. Strache dans des déclarations faites aux côtés de M. Orban à l’issue de la rencontre.

 

Romandie via fdesouche