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vendredi, 21 décembre 2018

Migrants : L’ONG Sea-Eye lance un nouveau bateau en Méditerranée

Publié par Guy Jovelin le 21 décembre 2018

Par  le 20/12/2018

 

Un nouveau bateau humanitaire va naviguer à partir de ce jeudi 20 décembre au large de la Libye, pour la première fois sous pavillon allemand. Il a quitté ce jeudi le sud de l’Espagne. Une initiative pilotée par l’ONG allemande Sea-Eye.

Il porte le nom d’un géographe allemand, Professeur Albrecht Penck. Arrivé au port espagnol d’Algésiras le 1er décembre, le bateau humanitaire de l’ONG Sea-Eye attendait ses 18 membres d’équipage pour partir en mer. Beaucoup sont des anciens de l’Aquarius. Pendant trois semaines, le navire va se poster au large des côtes libyennes.

« Le principal but de la mission, c’est de récolter des informations sur ce qui se passe au nord de Tripoli. Donc, nous avons des observateurs des droits humains à bord. Nous avons aussi une équipe médicale, deux médecins, un généraliste, et je suis moi-même chirurgien. Bien sûr, si une situation de sauvetage se présente, nous offrirons notre aide », nous explique Jan Ribbeck, chef de mission à bord.

jeudi, 16 novembre 2017

A diffuser en Afrique : vidéo d’immigrés vendus comme esclaves

Publié par Guy Jovelin le 16 novembre 2017

Ecrit parPierre-Alain Depauw

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La Libye est devenue la plaque tournante du marché d’esclaves. Jour après jour, des Africains qui ont quitté leur pays dans l’espoir absurde de trouver un Eldorado en Europe finissent vendus comme esclaves.

Curieusement, c’est le silence radio des associations noires, du CRAN (en France) aux Black Lives Matter (aux Etats-Unis), qui ont déployé tant d’énergie pour déboulonner des statues de personnages historiques blancs très vaguement liés à l’esclavagisme. La réalité, en 2017, c’est que des Noirs sont toujours vendus comme esclaves, mais par des arabes musulmans, exactement comme cela a déjà été le cas par le passé.

migrants-esclaves.jpg

Si on veut vraiment dissuader les Africains de continuer à tenter de rejoindre illégalement l’Europe, il faut diffuser le plus largement possible ces images à travers toute l’Afrique avec un message clair et direct :

  1. L’Europe ne veut pas de vous !
  2. Restez chez vous ou vous finirez affreusement, vendus comme esclaves par des exploiteurs !
 
 
 

lundi, 06 novembre 2017

Opération suisse pour les réfugiés en Libye?

Publié par Guy Jovelin le 06 novembre 2017

Simonetta Sommaruga envisagerait une opération de secours pour les réfugiés placés dans les centres de détention libyens.

La socialiste bernoise fait cette annonce dix jours avant une réunion du groupe de contact de la Méditerranée centrale à Berne, que la Confédération finance à hauteur de 300'000 francs, selon le quotidien alémanique.

Outre la Suisse, le groupe comprend des pays de l'UE et d'Afrique, qui sont sur les routes migratoires les plus importantes. La réunion doit permettre d'échanger des informations et d'élaborer les mesures à prendre. L'une d'entre elles est de trouver un moyen «pour évacuer les personnes particulièrement vulnérables de Libye», explique Mme Sommaruga.

Selon la SonntagsZeitung et Le Matin Dimanche, il sera également question de fonds de réinsertion pour les réfugiés prêts à rentrer chez eux.

(nxp/ats)

 

Source : 20min

lundi, 22 février 2016

Libye : un gouvernement de dilution de l’Etat – par Bernard Lugan

Publié par Guy Jovelin le 22 février 2016

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22/02/2016 – FRANCE (NOVOpress avec Bernard Lugan)

Dans une Libye disloquée par une guerre de tous contre tous, trois gouvernements s’opposent. A Tobrouk, siège la Chambre des représentants reconnue par la communauté internationale ; à Tripoli est installé le parlement de Salut national sous influence des islamistes d’Abdelhamid Belhadj et des Frères musulmans de Misrata. Quant au Gouvernement d’union nationale constitué le 19 janvier 2016 sous les pressions de l’ONU par le Conseil présidentiel de neuf membres dirigé par Fayez el-Sarraj, il n’est pas parvenu à se faire reconnaître par les Libyens. Composé de plus de trente membres, il a en effet été rejeté par les deux parlements rivaux de Tobrouk et de Tripoli.

Prié de « revoir sa copie », le 14 février, Fayez el-Sarraj a présenté un nouveau gouvernement de 13 membres plus cinq secrétaires d’Etat, dans lequel, en principe, chaque grande faction libyenne est représentée. Cependant, deux des neuf membres du Conseil présidentiel se sont opposés à sa composition. Il s’agit d’Omar lassoued (Omar Al Aswad), représentant de Zenten et d’Ali Kotrani (Ali al Gatrani) de Tobrouk qui reprochent à ce gouvernement de faire la part trop belle aux Frères musulmans de Misrata et aux islamistes de Tripoli.

La composition de ce Gouvernement d’union nationale a également buté sur le portefeuille de la Défense qui était brigué à la fois par le général Haftar, le chef de l’armée de Cyrénaïque soutenu par l’Egypte, et par l’ancien bras droit de Ben Laden, Abdelhakim Belhaj, le chef du GICL (Goupe islamiste de combat de la Libye) une des plus puissantes milices islamistes de Tripoli, soutenu par la Turquie et le Qatar. Finalement, le portefeuille est revenu au colonel Mehdi Brahim Barghethi (Mahdi al-Barghati), proche du gouvernement de Tobrouk mais que certains observateurs pensent être en froid avec le général Haftar. Quant au ministère de l’Intérieur, il a été attribué à El Aref Salah Khouja (Salel al-Khoja), un lieutenant d’Abdelhakim Belhaj. Les forces de sécurité libyennes vont donc dépendre de deux chefs dont les objectifs sont à l’opposé… La coupure entre la Tripolitaine et la Cyrénaïque est donc inscrite dans les faits.

Concernant les autres ministères, chaque région, chaque grande faction a en principe obtenu d’être représentée. Dans cette dilution de l’Etat, certains sont favorisés, comme les Frères musulmans de Misrata, inconditionnellement appuyés par la Turquie et le Qatar. D’autres sont marginalisés, comme Zenten, qui détient prisonnier Saïf al Islam, le fils du colonel Kadhafi. De fait, la Tripolitaine est donc partagée entre Frères musulmans de Misrata et Milices de Tripoli apparentées à Al Qaïda. Le nouveau gouvernement devant s’installer à Tripoli, il sera donc, de fait, sous le contrôle de ces derniers, d’où d’inévitables tensions avec les forces de Cyrénaïque.

Mais peu importe ce bricolage issu d’un quasi marchandage de souk puisque la « communauté internationale » a enfin réussi à mettre en place une autorité « légale » qui va pouvoir lui demander d’intervenir contre l’Etat islamique. Une intervention refusée par l’Algérie et la Tunisie mais qui va se faire au profit des Frères musulmans et des diverticules d’Al Qaïda qui contrôlent la Tripolitaine. Tous espèrent que les forces spéciales occidentales les débarrasseront de l’Etat islamique afin qu’ils puissent reprendre ensuite leurs guerres internes et continuer à s’enrichir en acheminant des « migrants » en Europe.
Regardons en effet les choses en face : le résultat de la calamiteuse guerre décidée en 2011 par Nicolas Sarkozy et BHL est que, aujourd’hui, nous allons intervenir en Libye, certes contre l’Etat islamique, mais d’abord au profit d’une coalition rassemblant Al-Qaïda et Frères musulmans…

Bernard Lugan

mercredi, 17 février 2016

Libye : un bricolage au profit des Frères Musulmans

Publié par Guy Jovelin le 17 février 2016

Résultat de recherche d'images pour "lugan"Bernard Lugan, spécialiste du continent africain, vient de rédiger un article à propos de la situation en Libye que nous vous livrons ci-dessous.

Dans une Libye disloquée par une guerre de tous contre tous, trois gouvernements s’opposent. A Tobrouk, siège la Chambre des représentants reconnue par la communauté internationale ; à Tripoli est installé le parlement de Salut national sous influence des islamistes d’Abdelhamid Belhadj et des Frères musulmans de Misrata. Quant au Gouvernement d’union nationale constitué le 19 janvier 2016 sous les pressions de l’ONU par le Conseil présidentiel de neuf membres dirigé par Fayez el-Sarraj, il n’est pas parvenu à se faire reconnaître par les Libyens. Composé de plus de trente membres, il a en effet  été rejeté par les deux parlements rivaux de Tobrouk et de Tripoli. 

Prié de  « revoir sa copie », le 14 février, Fayez el-Sarraj a présenté un nouveau gouvernement de 13 membres plus cinq secrétaires d’Etat, dans lequel, en principe, chaque grande faction libyenne est représentée. Cependant, deux des neuf membres  du Conseil présidentiel se sont opposés à sa composition. Il s’agit d’Omar lassoued (Omar Al Aswad), représentant de Zenten et d’Ali Kotrani (Ali al Gatrani) de Tobrouk qui reprochent à ce gouvernement de faire la part trop belle aux Frères musulmans de Misrata et aux islamistes de Tripoli.

La composition de ce Gouvernement d’union nationale a également buté sur le portefeuille de la Défense qui était brigué à la fois par le général Haftar, le chef de l’armée de Cyrénaïque soutenu par l’Egypte, et par l’ancien bras droit de Ben Laden,  Abdelhakim Belhaj, le chef du GICL (Goupe islamiste de combat de la Libye) une des plus puissantes milices islamistes de Tripoli, soutenu par la Turquie et le Qatar. Finalement, le portefeuille est revenu au colonel Mehdi Brahim Barghethi (Mahdi al-Barghati), proche du gouvernement de Tobrouk mais que certains observateurs pensent être en froid avec le général Haftar. Quant au ministère de l’Intérieur, il a été attribué à El Aref Salah Khouja (Salel al-Khoja), un lieutenant d’Abdelhakim Belhaj. Les forces de sécurité libyennes vont donc dépendre de deux chefs dont les objectifs sont à l’opposé… La coupure entre la Tripolitaine et la Cyrénaïque est donc inscrite dans les faits.

Concernant les autres ministères, chaque région, chaque grande faction a en principe obtenu d’être représentée. Dans cette dilution de l’Etat, certains sont favorisés, comme les Frères musulmans de Misrata, inconditionnellement appuyés par la Turquie et le Qatar. D’autres sont marginalisés, comme Zenten, qui détient prisonnier Saïf al Islam, le fils du colonel Kadhafi. De fait, la Tripolitaine est donc partagée entre Frères musulmans de Misrata et Milices de Tripoli apparentées à Al Qaïda. Le nouveau gouvernement devant s’installer à Tripoli, il sera donc, de fait, sous le contrôle de ces derniers, d’où d’inévitables tensions avec les forces de Cyrénaïque.

Mais peu importe ce bricolage issu d’un quasi marchandage de souk puisque la « communauté internationale » a enfin réussi à mettre en place une autorité « légale » qui va pouvoir lui demander d’intervenir contre l’Etat islamique. Une intervention refusée par l’Algérie et la Tunisie mais qui va se faire au profit des Frères musulmans et des diverticules d’Al Qaïda qui contrôlent la Tripolitaine. Tous espèrent que les forces spéciales occidentales les débarrasseront de l’Etat islamique afin qu’ils puissent reprendre ensuite leurs guerres internes et continuer à s’enrichir en acheminant des « migrants » en Europe.

Regardons en effet les choses en face : le résultat de la calamiteuse guerre décidée en 2011 par Nicolas Sarkozy et BHL est que, aujourd’hui, nous allons intervenir en Libye, certes contre l’Etat islamique, mais d’abord au profit d’une coalition rassemblant Al-Qaïda et Frères musulmans…

Bernard Lugan

16/02/2016 (bernardlugan.blogspot.be)