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dimanche, 11 mars 2018

Génération Poutine : « Contrairement aux fantasmes occidentaux, les Russes de moins de 25 ans sont parmi les groupes les plus conservateurs et pro-Poutine de la société »

Publié par Guy Jovelin le 11 mars 2018

Par  le 10/03/2018 

« Ce que l’âme russe exige, » dit Yekaterina Mamay, « c’est qu’il y ait un politicien fort dans le pays qui ressemble à un tsar. »

Lors de la prochaine élection présidentielle en Russie, l’étudiante de 20 ans, qui sait que le journalisme dans son pays n’est pas libre, votera néanmoins pour réélire Vladimir Poutine. « Le patriotisme est à la mode ».

 

Ici, où la forêt de la taïga rencontre la steppe herbeuse, la «génération Poutine» n’est pas différente qu’ailleurs dans l’immensité de la Russie. Les jeunes adultes russes d’aujourd’hui n’ont aucun souvenir de la vie avant Poutine, qui a pris le pouvoir pour la première fois il y a 18 ans. Certains sont descendus dans la rue pour protester, mais les spécialistes des sciences sociales disent que beaucoup d’autres l’ont accepté. Les sondages montrent que Poutine bénéficie d’un plus grand soutien parmi les jeunes que dans le public en général.

Pour les Occidentaux, les jeunes Russes comme Mamay qui épousent des valeurs libérales mais vénèrent Poutine vivent dans un monde de contradictions. En fait, leur empressement à accepter ces contradictions aide à expliquer l’emprise de Poutine sur la Russie.

Selon un sondage réalisé en décembre par le cabinet de sondage indépendant Levada Center, 81% des adultes approuvent Poutine comme président – dont 86% des Russes âgés de 18 à 24 ans. Parmi ce groupe d’âge, 67% ont dit à Levada qu’ils croyaient que le pays allait dans la bonne direction, comparativement à 56% du grand public.

La génération la plus connectée et internationale de l’histoire russe, ayant accès à plus d’informations que leurs aïeux, aide maintenant Poutine à consolider son autoritarisme.

« Il n’y a pas de masse critique de personnes exigeant un changement radical », écrivent les politologues Ivan Krastev et Gleb Pavlovsky ce mois-ci pour le Conseil européen des relations étrangères. « Contrairement aux fantasmes occidentaux, les Russes de moins de 25 ans sont parmi les groupes les plus conservateurs et pro-Poutine de la société ».

« Les chars sont stationnés sur nos frontières », a déclaré Rybin. « Nous avons de bonnes troupes qui défendent nos frontières, défendant notre Russie. Si nous élisons un président différent, pouvons-nous nous attendre à ce que ces choses demeurent ? »

 

(…) Washington Post via fdesouche

dimanche, 21 janvier 2018

Vladimir Poutine s’immerge trois fois dans un lac glacé pour célébrer le baptême du Christ

Publié par Guy Jovelin le 21 janvier 2018

  20 janvier 2018

Dans la nuit de jeudi à vendredi 19 janvier 2018 (théophanie orthodoxe à date fixe), Vladimir Poutine s’est plongé dans les eaux glacées du lac Saliger  (à mi-chemin entre Saint-Petersbourg et Moscou), à l’occasion de l’anniversaire du baptême de Jésus-Christ par saint Jean-Baptiste, selon la tradition orthodoxe qui a vu cette année 1,5 millions russes affronter l’eau glacée, en sacrifice traditionnel et pour la purification du corps et de l’âme. Les participants, complètement immergés, doivent tremper trois fois leur tête dans l’eau au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

«Il y avait beaucoup de fidèles et le Président a assisté à une partie de la liturgie dans la cathédrale, tout se passait donc en public. C’est la raison pour laquelle nous avons décidé de montrer les photos», a déclaré Dmitri Peskov, le porte-parole du Kremlin, ajoutant que Vladimir Poutine  plongeait «dans le trou [dans la glace] depuis plusieurs années».

Un acte révélateur

Ceux qui cèdent à la propagande occidentale riront sous cape en se disant que le président russe flatte son électorat alors qu’il est candidat à la présidence pour la deuxième fois cette année. Quels que soient les motifs qui ont poussé Vladimir Poutine à célébrer la Théophanie, le président russe ne fait que ce qu’il a toujours fait depuis 1999, année où il a été président de la fédération de Russie pour la première fois. Par ailleurs, cela démontre aussi que la foi des Russes est vive prés de 30 ans après la chute du régime athée soviétique, ce qui n’est hélas plus le cas en Occident. Si les Russes n’étaient pas sensibles aux démonstrations de foi, cette vidéo ne serait jamais parue en pleine période électorale. Et si les autorités de  la Fédération n’encourageaient pas cette foi, elle serait en déliquescence comme en Occident. On peut même constater le complet renversement de paradigme entre l’Occident et l’Europe orientale depuis la chute du régime communiste, puisque du temps de l’empire soviétique, l’Occident mettait Dieu en avant, alors que les soviétiques raillaient la foi en Dieu de l’Occident, tandis qu’aujourd’hui ce sont les anciennes républiques soviétiques d’Europe, Russie en tête, mais aussi la Pologne et la Hongrie qui se revendiquent de leur foi en Dieu à travers l’orthodoxie ou le catholicisme et qui, -en ce qui concerne les pays de l’Union européenne-, luttent pour protéger leur identité religieuse face aux attaques de Bruxelles.

Il importe donc peu de sonder les reins et le cœur du président Poutine. Même dans les meilleurs moments de la Guerre froide, jamais les chefs d’État occidentaux n’ont manifesté avec autant d’éclat ni de constance leur foi en Dieu. Celle-ci n’était manifestement qu’un argument contre leur adversaire pour flatter les chrétiens de Russie [ainsi que l’avait dénoncé Soljenitsyne, surpris de l’athéisme militant qui sévissait en Occident], on le constate bien aujourd’hui où pour continuer de faire de la Russie le faire-valoir de leurs ambitions, les oligarques occidentaux ont inversé leurs arguments contre la Russie, bien loin de se féliciter du retour officiel à la foi de celle-ci et de la fin des persécutions religieuses dans les anciens pays soviétiques.

Des Français suivent l’exemple d’1 à 2 millions de Russes qui se sont baignés dans les eaux glacées pour célébrer le baptême du Christ.

Une tradition qui fait de plus en plus d’émules en Russie chaque année.

Voir aussi:

mercredi, 27 décembre 2017

Entre chants militaires et célébration des aïeux tombés au champ d’honneur, comment Poutine a mis la jeunesse russe au garde à vous

Publié par Guy Jovelin le 27 décembre 2017

Par  le 26/12/2017 

REPORTAGE – Dans un nombre croissant d’écoles, les jeunes Russes sont éduqués de façon à devenir de fervents patriotes, entre chants militaires et célébration des aïeux tombés au champ d’honneur.

Sur les programmes présentés aux parents, la soirée de concert était consacrée aux 20 ans du Cercle musical de Ramenskoe, une école de musique de la banlieue de Moscou, comme il en existe des milliers dans le pays. La tête coiffée d’un anneau de fleurs, quatre fillettes de 7 à 12 ans montent sur scène et entonnent Maman Russie maman.

«Qu’est-ce qui fait pleurer les icônes saintes? Ce sont les dragons de l’Amérique et de l’Europe qui répandent les larmes, en Serbie, en Syrie et dans le Donbass. Est-ce qu’à Bruxelles, on ne va pas à l’école? N’avez-vous aucune pitié pour votre peuple? Vous n’obtiendrez jamais la victoire sur le champ de bataille russe», chantent les têtes blondes, en ce 7 décembre, alors que, derrière elles, défilent des images d’un clip patriotique: des avions de chasse russes zèbrent le ciel aux couleurs du drapeau tricolore, le ministre de la Défense, Sergueï Choïgou, se signe, Vladimir Poutine inspecte une parade militaire sur la place Rouge, le bâtiment du Reich flambe…

Dans la salle, les parents battent des mains et épousent le rythme. Les enfants sont aux anges. Personne, ou presque, en Russie ne songe à troubler ou mettre en cause ces événements familiaux ordinaires. Mieux, les députés de la Douma se bousculent actuellement pour ajouter leur signature à un projet de loi relatif aux «principes de la politique d’État dans la sphère de l’éducation patriotique». L’un de ses auteurs, Anatoly Vyborni, préconise notamment d’inculquer à la jeunesse «la fierté des exploits héroïques de ses pères et de ses grands-pères».

C’est la première fois qu’un «État réglemente la manière dont il faut aimer la patrie, observe, dubitative, la politologue Valeria Kassamara. Depuis 2016, un budget de 1,66 milliard de roubles (environ 24 millions d’euros) y est déjà consacré, courant jusqu’en 2020. Dans ce texte qui sera bientôt soumis au Parlement, recommandation est faite de «former positivement les citoyens à la défense de la nation et au service militaire».

Il est rare que cette belle unanimité soit brisée. Un jour, Irina Katine-Iartseva, mère de famille et psychologue, s’est étonnée d’apprendre de la bouche de son fils Maxim, 9 ans, qu’il venait de poser en uniforme militaire pour la photo de classe, avec une arme dans les mains. Outrée, elle a appelé la directrice, Irina Grigorievna. Agacée par sa remarque, cette dernière lui a reproché de torpiller son projet et de prendre en otage les parents favorables à cette expérimentation.

 

«J’ai été horrifiée de voir que ces derniers étaient partisans de la photo et surtout que mon fils lui-même était ravi. J’ai dû passer un temps infini à lui expliquer les dessous de ce carnaval malsain», raconte Irina, après avoir reçu quantité de messages désobligeants sur Facebook. «Vous pensez qu’il est mieux pour votre fils de se transformer en fille plutôt que d’aller à l’armée. Et s’il faut un jour défendre la patrie, vous vous cacherez dans la cave?», lui écrit une mère de famille sur le réseau social. Interrogée par Le Figaro, la directrice de l’école nous a reproché de vouloir «créer un scandale». «Vous ne trouvez pas normal de célébrer les héros de la patrie?» a-t-elle lancé avant de raccrocher.

Selon Andreï Demidov, responsable du syndicat enseignant Outchitel, à Saint-Pétersbourg, la mobilisation scolaire patriotique est orchestrée pour moitié par le pouvoir russe, notamment à travers la Société d’histoire militaire, et pour moitié par zèle, à l’initiative des directeurs d’école, des enseignants et des fonctionnaires locaux.

«Lorsqu’ils sont en petit comité, les parents reconnaissent que l’école devrait se consacrer davantage à l’apprentissage de la science qu’à la répétition des chansons militaires. Mais au bout du compte, ils choisissent de suivre le mouvement et de ne pas entrer en conflit avec l’État», constate le syndicaliste. D’autant plus que leurs enfants adorent. Ces derniers «manifestent beaucoup d’intérêt pour le service militaire et aimeraient étudier dans les forces armées. C’est très prestigieux», se félicite Pavel Pankine, directeur et professeur d’histoire à l’école moscovite No 1741.

La date favorite des bambins est le 9 mai, journée de célébration de la «grande victoire patriotique», elle-même précédée d’une compétition sportive organisée dans les écoles qui fait office d’entraînement militaire. Ce jour-là, comme au temps des komsomols, les écoles participent à la «Marche des immortels», un long cortège où chacun brandit le portrait d’un aïeul ayant sacrifié sa vie face à l’envahisseur nazi. Parmi les participants nouvellement enregistrés à cette parade, un certain Vladimir Poutine, chef des armées, surnommé Oncle Vladimir dans un clip musical tourné en son honneur par une députée russe dans lequel figurent des enfants habillés en treillis. Ses messages ont été pour la première fois diffusés dans les lycées lors de la dernière rentrée scolaire.

Pour Tamara Eidelmann, institutrice à l’école moscovite No 1765, «ces marches militaires n’ont aucun lien avec le patriotisme». Dans son établissement, cette enseignante, qui se dit «atypique», s’efforce avec ses collègues «d’échapper» aux visites des parachutistes et autres «concours idiots». Elle s’enorgueillit «d’éduquer des gens normaux» et non pas de «préparer des futurs combattants». Mais face à «la pression bureaucratique» qui ne cesse de s’accroître, elle craint de ne pouvoir résister à la vague patriotique. Dans les autres écoles, observe-t-elle, «la peur» de résister s’est imposée et ses collègues «préfèrent courber la tête».

Le Figaro via fdesouche

samedi, 28 octobre 2017

Poutine met en garde la jeunesse contre la submersion de l’Europe chrétienne et la disparition de son identité

Publié par Guy Jovelin le 28 octobre 2017


Lors du festival Mondial de la Jeunesse à Sotchi, Vladimir Poutine au cours d’une discussion avec les jeunes de tous les pays, souligne que le monde chrétien blanc était en train de se faire submerger par les afflux migratoires des peuples de cultures et religions extra-européennes. Non seulement il veut éviter un tel sort à la Russie, mais il a plaidé pour une vaste union des pays européens unis dans une même identité afin de préserver le poids mondial central que leur spécificité culturelle et ethnique représente pour l’avenir de l’humanité.

Traduction intégrale de l’extrait vidéo :

« Regardez seulement ce qui se passe dans le monde: l’Inde, notre voisine, a une population de 1,2 milliards d’habitants. Et la Chine une population de 1,5 milliards. Les USA continuent de recevoir de plus en plus d’immigrés et, pour autant que je puisse en juger, sa population chrétienne blanche est déjà en état d’infériorité numérique.  Vous dites « bien sûr« , mais cela a changé seulement récemment. Les Chrétiens blancs [aux USA] sont devenus une minorité, moins de 50% à présent. Ce que je suis en train de dire c’est que le monde est en train de se diriger vers un changement dramatique global. Je ne dis pas que c’est bien ou mal, je dis juste que des changements globaux se passent. Vous avez dit que la Russie est un vaste territoire et c’est un fait – de sa partie occidentale à ses frontières orientales, c’est un espace eurasiatique. Mais pour ce qui concerne sa culture, sa langue, son appartenance linguistique et son histoire, c’est indubitablement un espace européen puisqu’ il est peuplé par des gens de cette identité. Je dis ça parce que nous devons préserver tout cela si nous voulons rester une attraction importante dans le monde. Et je ne dis pas cela dans une optique militaire ou rien de cela. Nous ne devons pas nous diviser et revenir en arrière, c’est-à-dire refaire la guerre entre la France et la Russie de 1812-14, mais plutôt regarder pour l’avenir des façons de construire un futur commun et suivre ce chemin. Il s’agit de savoir comment nous pouvons préserver ce vaste espace et ces peuples en tant que centre mondial de poids pour nos relations avec les pays asiatiques et le continent américain. Si cela ne se fait pas, cela signifiera la fragmentation [du continent] entre entités quasi-nationales mineures d’États qui perdront leur poids mondiale de centre indépendant. Si on le préserve, cela sera un gros avantage pour le développement humain, parce que [l’identité européenne] est une part majeure de la culture mondiale et et doit être assurément préservée.»

Par ailleurs, au cours de ces mêmes rencontres de Sotchi, le président Poutine avait déjà mis en garde les jeunes contre les dangers des manipulations génétiques qui vont contre les lois divines.

Le Festival Mondial de la Jeunesse et des Étudiants a été créé en 1947 par les soviétiques. Le Festival de Sotchi qui a ouvert ses portes le 15 octobre 2017, en est la 19ème édition et s’est donc perpétué par-delà de la chute de l’URSS: La moitié des jeunes sont venus de l’immense empire russe, l’autre moitié venait de 150 pays du monde.

Voici un reportage d’Arte, tendancieux comme il se doit, mais qui donne des images intéressantes pour se faire une idée de la répercution que peuvent avoir dans le monde auprès des jeunes, les paroles du Président de la Fédération de Russie, des observations qui sont en rupture complète avec le langage du monde soviétique passé et du monde occidentale en pleine soviétisation actuelle:

Pour remettre la démocratie et Arte à leur place, il faut se rappeler, entre autres exemples, les pacifiques manifestants français contre le mariage gay qui ont été frappés, mis en prison par la police politique et condamnés, juste pour avoir manifesté au cours d’une manifestation autorisée …

Un reportage du festival de la Jeunesse de Sotchi paru sur le site du Kremlin:

 

Emilie Defresne

Source : medias-presse.info

mercredi, 25 octobre 2017

Vladimir Poutine sait jouer aux échecs !

Publié par Guy Jovelin le 25 octobre 2017

 
POSTÉ LE 24 OCTOBRE , 2017

monde arabe,poutine,scène internationale

Sous la présidence d’un certain François Mitterrand, avec nos amis Américains et Anglais, la France a largement participé à la déstabilisation de l’Irak. Puis, Nicolas Sarkozy, conseillé en cela par l’éminent BHL, alla semer le désordre en Libye, toujours au nom de la sacro-sainte démocratie. Enfin, François Hollande s’empressa de porter assistance à la même fratrie occidentale, cette fois levant le glaive sur la Syrie, jugeant Bachar El-Assad aussi indésirable que son confrère de Libye.

Le monde arabe est ainsi aujourd’hui totalement déstabilisé et les armes les plus meurtrières circulent désormais en toute liberté, y compris en Europe.

Celle-ci doit aussi faire face à un flot de « réfugiés ».

Pendant que la France s’englue dans un contexte qu’elle a contribué à créer, observons ce qui se passe sur la scène internationale.

Toujours considérés comme la référence mondiale, les USA ont été obligés de relever à nouveau le plafond de leur dette.

En face, l’infréquentable Vladimir Poutine qui, selon nous et nos alliés, serait à la tête d’une Russie exsangue grâce à nos redoutables sanctions, ne semble pas vraiment affecté et c’est manifestement lui qui mène désormais le jeu en Syrie.

Pourtant, à en croire nos médias, des exploits sont régulièrement réalisés par nos alliés. On se demande d’ailleurs toujours qui a bien pu armer Daech et pourquoi 30 000 à 40 000 combattants n’ont pas encore été mis à genoux par la coalition internationale !

Les USA seraient-ils devenus un monstre de papier et nos médias une entreprise d’intoxication de masse ? On n’ose l’imaginer !

L’animosité des USA à l’égard de la Russie ne date pas d’hier, comme on le vit avec l’affaire de Crimée, puis d’Ukraine.

La Russie décida, sur demande de Bachar El-Assad, de bombarder les différents fiefs de l’État islamique et, sans doute aussi, les divers opposants au régime soutenus par la coalition des Occidentaux.

Quant à nos brillantes politiques de rétorsion à l’égard de l’ancien pays des Tsars, elles ne peuvent que le conduire à se rapprocher de la Chine.

Les Chinois sont de plus en plus installés en Afrique de l’Ouest, généralement appréciés des populations, au moins pour leur efficacité commerciale – au détriment de la France.

Premier pays du monde de Louis XIII à Louis XVI, vivant toujours sur les bases sociales de sa célèbre révolution, la France n’est plus que l’ombre d’elle-même.

Son armée, à force de restrictions budgétaires, est dangereusement affaiblie et dispersée en de nombreux théâtres d’opérations.

La religion catholique se voit combattue par ceux-là mêmes qui devraient la défendre et nos églises remplacées par des parkings, et surtout des mosquées.

Hormis de glorieux faits régulièrement rapportés par des médias serviles qui trompent de moins en moins, les USA sont de plus en plus absents sur la scène internationale et, telle l’ex-URSS, vivent en partie sur le dos de leurs pays satellites, étant réduits à fabriquer du papier-monnaie pour faire illusion.

Pendant ce temps, la partie d’échecs qui se joue au Proche-Orient penche en faveur des Russes, qui vont désormais attendre l’évolution de la situation en Algérie.

Depuis la Crimée, l’Ukraine et la Turquie restent à portée immédiate de la Russie. Avec la Syrie, c’est l’ensemble du Proche-Orient. Avec l’Algérie, ce serait la France, l’Italie et l’Espagne, mais également les autres pays du Maghreb.

Cela traduit-il un besoin incessant de conquêtes ? Non, plutôt un besoin de se protéger.

En ce qui nous concerne, notre résultat n’est que le fruit de nos errements.

L’attitude à l’égard de la Russie par le dernier et l’actuel gouvernements français, est donc des plus stupides.

Rappelons-nous qu’en Sibérie la Russie détient d’énormes réserves d’énergie. Que la France est essentiellement alimentée en gaz naturel par la Russie et surtout par l’Algérie. Que l’endettement de la Russie est de l’ordre de 5 % de son PIB, alors qu’il sera bientôt de 100 % pour la France. Enfin, que le peuple russe est fier de l’être et qu’après 72 années de bolchévisme (dont la France n’est manifestement toujours pas sortie), il retrouve enfin avec ferveur sa religion orthodoxe, ne souhaitant manifestement pas être islamisé, ni devoir adopter certaines dérives morales devenues la référence américano-européenne.

De quoi faire réfléchir les plus obtus, car les Français vont devoir choisir leur camp. À suivre avec grand intérêt…

 

Source : les4verites