dimanche, 25 septembre 2016
BRUITS DE BOTTES A SARAJEVO
Publié par Guy Jovelin le 25 septembre 2016
samedi 24 septembre 2016, par
Les serbes de la Repubica Srpska se rendront aux urnes demain dimanche pour se prononcer sur le maintien du 9 janvier comme jour de Fête Nationale, une fête que la cour suprême de Bosnie-Herzégovine a jugée inconstitutionnelle le 25 novembre 2015, au regard de son caractère jugé discriminatoire. Milorad Dodic le Président de l’entité serbe de Bosnie à l’origine de cette initiative a maintenu son projet de référendum en dépit des réactions d’hostilité qu’il a déclenché en Bosnie, notamment des menaces de guerre que l’ancien commandant en chef de l’armée bosniaque pendant la guerre en Bosnie, Sefer Halilovic, a ouvertement proféré contre la RS si d’aventure a-t-il dit ce référendum devait avoir pour conséquence d’ouvrir la voix à une sécession de l’entité serbe. Des menaces qui se sont attirées la réponse sans équivoque du ministre serbe des affaires étrangères, Ivica Dacic qui a déclaré que la Serbie ne permettrait pas la destruction ou une attaque militaire contre la République serbe de Bosnie. Dans ce contexte particulièrement tendue le Président Milorad Dodic au cours des entretiens qu’il a récemment eu avec le Président russe Vladimir Poutine à Moscou s’est vu assurer du soutien de celui-ci qui lui aurait dit que chaque peuple pouvait légitimement aspirer au droit à l’autodétermination. La diplomatie l’emportera t-elle sur les menaces d’une reprise d’une guerre que certains considèrent peut-être comme inachevée mais dont en Bosnie aucune des trois communautés ne souhaite revivre les horreurs ? Les jours à venir diront si les menaces de l’ex commandant de l’armée bosno musulmane sont l’expression de ses propres fantasmes ou correspondent à l’état d’esprit qui comme le pense Dodic prévaut dans les milieux dirigeants bosno musulmans de Sarajevo. Interrogé pour savoir s’il pouvait compter sur l’aide de la Serbie et de la Russie en cas d’intervention militaire, Milorad Dodic a répondu qu’il pouvait compter d’abord sur son peuple.
Source : B92
Source : national-hebdo
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dimanche, 13 mars 2016
Une majorité de Français souhaite un référendum sur la sortie de la France de l’UE
Publié par Guy Jovelin le 13 mars 2016
12 mars 2016 par Pierrot
Il faut bien sûr se méfier des sondages mais cela traduit une tendance.
« Une majorité de Français (53 %) souhaite un référendum sur le maintien ou non de la France dans l’Union européenne (UE), à l’instar de celui prévu au Royaume-Uni le 23 juin. C’est l’une des révélations de l’enquête menée début février auprès de 8 000 électeurs dans six pays de l’Union (Allemagne, France, Pologne, Irlande, Espagne et Suède) par l’université d’Edimbourg et le cercle de réflexion allemand D/part. »
Cette étude, publiée jeudi 10 mars, est la première à rendre compte de l’état des opinions publiques européennes à l’égard du débat ouvert au Royaume-Uni. De tous les Européens interrogés, les Français sont les plus favorables à la sortie du Royaume-Uni de l’UE, et, en même temps, les plus enclins à réclamer des mesures anti-immigration.
D’ailleurs, les Français, comme les Suédois, seraient nombreux à estimer que l’économie britannique bénéficierait d’un Brexit. Tandis que les Allemands seraient 56 % à s’attendre à des effets négatifs pour les Britanniques, les Français ne seraient que 27 %.
32 % des Français seraient partisans de priver les étrangers européens de prestations sociales pendant les quatre premières années de leur séjour (23 % des Allemands et seulement 17 % des Suédois), tandis que 25 % des Français ou supposés tels défendraient le principe de droits sociaux immédiats.
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mardi, 27 mai 2014
COMMUNIQUE DE PRESSE de Carl Lang Président du Parti de la France : Après le rejet, la colère et la sanction ; Le nécessaire référendum
Publié par Guy Jovelin
Le fantôme du Non du peuple français au référendum de 2005 sur le projet de Constitution européenne vient de sortir de sa boîte. En mai 2005, 54,7% des Français refusaient la ratification d’une Constitution européenne et pourtant cette Constitution transformée pour l’occasion en Traité européen de Lisbonne se trouvait validée par le Parlement réuni en Congrès. Près de dix ans plus tard, la politique du mépris des peuples menée par la caste de Bruxelles et par les partis euro-fédéralistes vient d’être lourdement sanctionnée lors du scrutin européen d’hier.
Les dirigeants et fonctionnaires de l’Union européenne et la classe politique des partis de gouvernement en Europe n’ont pas vu venir le vote de colère et de rejet qui s’est exprimé hier dans les urnes.
En France, le ras-le-bol cumulé des échecs lamentables de la gauche, des divisions et des affaires de l’UMP ajoutés à l’inefficacité ou à la nocivité des politiques européennes ont fini par provoquer un immense écœurement de l’opinion, puis le rejet et la colère.
Le vote de rejet de l’Europe de Bruxelles et de ses politiques ainsi que le vote de colère contre les partis de gouvernement viennent de s’exprimer clairement, d’une part avec une abstention massive de près de 57% et d’autre part avec un cumul des voix anti européennes à près de 30% des suffrages exprimés.
Et maintenant, après le rejet, quel projet ?
Les Français souhaitent-ils jeter le bébé de l’idée européenne avec l’eau du bain de cette Union européenne là ? Personne, parmi les partis médiatiquement autorisés n’a défendu durant cette campagne le projet d’une grande Europe européenne des patries, des nations souveraines et des peuples libres, fière de son héritage historique, de ses frontières, de ses valeurs de civilisation, de ses racines chrétiennes, d’une Europe indépendante refusant la soumission au nouvel ordre mondial et refusant la destruction de ses identités culturelles et historiques par la politique criminelle de colonisation migratoire et islamiste. Une Europe matérialiste et nihiliste, sans identité et sans âme n’a en effet pas plus d’avenir que les nations et les peuples qui n’ont plus eux-mêmes ni mémoire, ni identité, ni fierté. Ajouter le néant historique au néant des valeurs ne constituera jamais une force.
Si le choix ne se résume plus qu’à un non choix entre l’Europe de Bruxelles et l’Europe de Bruxelles, alors, après le désastre électoral de son camp, le Président de la République se doit d’interroger le peuple français par référendum sur la question de savoir si la France doit ou non rester membre de l’Union Européenne. Les partis politiques et les citoyens assumeront ainsi clairement leurs choix et leurs responsabilités.
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