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dimanche, 05 mars 2017

La carte de France de la radicalisation

Publié par Guy Jovelin le 05 mars 2017

 

vendredi, 30 septembre 2016

Une dizaine de cas de radicalisation repérés dans la gendarmerie

Publié par Guy Jovelin le 30 septembre 2016

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Le général Richard Lizurey, le nouveau directeur général de la gendarmerie nationale, a évoqué jeudi sur RTL les précautions prises par ses services pour éviter leur infiltration par des personnes malintentionnées. Il a aussi déclaré qu'une dizaine de cas de radicalisation avaient été détectée dans la gendarmerie. 

jeudi, 24 mars 2016

Il faut reconquérir Molenbeek et la Seine-Saint-Denis !

Publié par Guy Jovelin le 24 mars 2016

Tout endroit qui constitue un danger pour tous les fils et filles d’Europe doit être remis sous l’autorité vigilante de l’État.

Comme La Reynie entrant dans la cour des miracles pour disperser les nombreux truands et autres mendiants et voleurs, il convient aujourd’hui de réunir l’ensemble des forces de police sous l’égide de préfets, pour vider les foyers de djihadisme dans les villes qui en sont infestées.

Oui, il faut reconquérir Molenbeek et la Seine-Saint-Denis ! Tout endroit qui constitue un terreau pour les ennemis de la nation et un danger pour tous les fils et filles d’Europe doit être, sans ménagement, remis sous l’autorité vigilante de l’État.

On reprochait, dans une époque moins troublée, à Nicolas Sarkozy d’avoir utilisé le mot « Kärcher ». Aujourd’hui, il convient de faire montre d’une extrême fermeté avec tout trafic de drogue, toute radicalisation, tout commerce parallèle, toute mafia et tout gang qui infesteraient ces quartiers. Trop longtemps, ils ont été abandonnés au laxisme de l’État et à la domination des jeunes délinquants. On ne peut pas éternellement laisser une tumeur cancéreuse se développer en France et en Europe et la laisser s’agrandir sans y trouver un remède, en l’occurrence le bistouri, pour se débarrasser de « cette fluxion », comme dirait Cyrano de Bergerac !

Résumons : la Seine-Saint-Denis a été le repère des assassins du 13 novembre. Leur base d’opération, protégée par l’anonymat de la foule et de ses quartiers multiculturels (enfin… sans la culture dominante du pays d’accueil, évidemment). C’est également le lieu de résidence du légendaire Jawad qui, non content d’héberger des terroristes, a feint de ne pas les (re)connaître.

Molenbeek, c’est le nom du quartier d’où sont originaires les terroristes Abdeslam et consorts, où ils ont échafaudé leurs plans et là où ils se sont réfugiés pendant quatre mois après les attentats.

Bien évidemment, ce sont également des endroits où la police n’a plus aucun pouvoir puisqu’elle est enfermée dans des contraintes pénales de plus en plus strictes : en matière d’arrestation, de garde à vue et d’interrogatoire, par exemple. Il convient donc de redonner à la police son pouvoir qui lui a été arraché petit à petit, afin qu’elle retrouve une véritable efficacité.

C’est également faire œuvre de salubrité que d’effectuer ce travail-là avec la police puisque nos militaires s’empâtent chaque jour dans un plan Vigipirate qui ne devrait pas être de leur ressort, et qui leur fait adopter, de plus en plus, des attitudes de fonctionnaires. Le Vigipirate tue l’armée qui reste, pourtant, notre seul moyen de projection pour lutter contre Daech. Seul un État fort et régalien pourra défendre le pays contre le fléau de l’islam qui s’abat sur nous.

Toute tentative de relativisation des faits, en des temps de troubles, relèverait, dans un véritable temps de guerre, de haute trahison. Péguy affirmait : « Dès la déclaration de guerre, la première chose que nous ferons sera de fusiller Jaurès. Nous ne laisserons pas derrière nous un traître pour nous poignarder dans le dos. » Où sont les traîtres ?

 

Source : http://www.bvoltaire.fr/

mercredi, 09 mars 2016

Radicalisation : la police n'est pas épargnée

Publié par Guy Jovelin le 9 mars 2016

Éric Pelletier |

Les entorses à la laïcité progressent dans les commissariats. Une note confidentielle de la préfecture de police de Paris recense ces cas qui, bien que limités, inquiètent.

 
La préfecture de police de Paris recense désormais de manière hebdomadaire les « comportements de transgression du principe de laïcité ».
La préfecture de police de Paris recense désormais de manière hebdomadaire les « comportements de transgression du principe de laïcité ». (Photo d’illustration/Baptiste Fenouil/REA.)

 

Diffusion de chants religieux en patrouille, refus de participer à une minute de silence ou de protéger une synagogue, voire incitation, sur Facebook, à commettre des attentats : la police est confrontée à des actes de gravité variable, en nombre limité, mais qui illustrent une progression préoccupante du fondamentalisme religieux dans ses rangs.

C'est un fait : la Grande Maison n'est plus imperméable au communautarisme. Des comportements qui, en plus de malmener le principe de laïcité, posent de réels problèmes de sécurité. Comme leurs collègues, les fonctionnaires en voie de radicalisation sont en effet équipés d'une arme de service et ont accès à la plupart des fichiers de police.

Même s'ils restent très marginaux, ces incidents mobilisent les services de renseignement et préoccupent la préfecture de police (PP) de Paris. A tel point qu'elle recense désormais de manière hebdomadaire les « comportements de transgression du principe de laïcité ». Une note confidentielle dont nous avons eu connaissance, rédigée à la fin de l'année dernière par la Direction de la sécurité de proximité de l'agglomération, détaille 17 cas, survenus entre 2012 et 2015 avec une accélération en 2014, au sein de la PP, forte de plus de 27 000 policiers et agents de surveillance.

Des fonctionnaires assez jeunes

La plupart des incidents portent sur l'exercice de la religion musulmane au sein des commissariats, notamment lors des prières quotidiennes. Ou encore sur les signes extérieurs de religiosité, comme l'habillement. Les femmes sont impliquées dans environ un tiers des affaires et affichent souvent une détermination plus marquée que les hommes. Au moins quatre des affaires recensées concernent des convertis à l'islam.

Ces comportements sont souvent le fait de fonctionnaires assez jeunes, entrés en tant qu'adjoints de sécurité à la fin des années 2000 et qui ont ensuite réussi le concours interne. Ils sont désormais policiers à part entière, gardiens de la paix ou brigadiers. Aucun cas ne concerne les échelons supérieurs de la hiérarchie, officiers ou commissaires. Est-ce un effet générationnel ? Les plus gros dérapages ont eu lieu sur les réseaux sociaux. L'un d'eux, qui s'apparente à un appel au meurtre, a conduit l'auteur devant la justice.

Pour autant, ces exigences religieuses ne semblent pas relever d'une quelconque stratégie d'infiltration de groupes violents. Pas de « cinquième colonne islamiste » identifiée : le parquet antiterroriste n'est saisi d'aucune procédure impliquant des policiers. Ces attitudes apparaissent tout d'abord comme des prises de position individuelles, parfois en lien avec des difficultés d'ordre personnel. « Il faut être attentif aux termes employés, insiste le sociologue Farhad Khosrokhavar. La radicalisation suppose un passage à l'acte violent. C'est pourquoi je parlerais plutôt ici de fondamentalisme. Cette forme d'enfermement relève rarement d'une attitude mûrement réfléchie mais révèle une impulsivité et une fragilité mentale. En se comportant ainsi, ces personnes savent qu'elles s'exposent à une sanction et, à terme, à une exclusion. Il s'agit ni plus ni moins que d'un suicide professionnel. »

 

Source : http://www.leparisien.fr/

jeudi, 19 novembre 2015

TERRORISME La radicalisation : quelle réalité dans nos départements ?

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Depuis la mise en place d’un plan de lutte contre la radicalisation en avril 2014, quelque 4 000 signalements sont remontés au ministère de l’Intérieur. La moitié vient des préfectures, l’autre de la plateforme téléphonique nationale.

Les attentats du 13 novembre n’ont fait que confirmer ce que les attaques de janvier avaient déjà cruellement démontré : les actions terroristes perpétrées sur le sol national ces dernières années ont été menées par des équipes constituées dans leur immense majorité de ressortissants français. Au début de l’année 2014, confronté à la sidérante accélération des départs pour la Syrie de candidats au djihad, le ministère de l’Intérieur a considéré que l’action des services de renseignements (dont l’action avait par ailleurs été remise en cause par les ratés de l’affaire Merah), devait être complétée par un volet préventif. Un plan de lutte contre la radicalisation a donc été mis en place en avril 2014. Objectif : réunir dans une base centrale de données les signalements communiqués par les familles sur une plateforme téléphonique nationale (0 800 005 696) ainsi que les remontées d’informations en provenance des préfectures. Après une année de fonctionnement, ce plan national a livré ses premières données chiffrées au printemps. Le Dauphiné Libéré a pu se procurer des éléments précis, qu’il publie aujourd’hui, département par département.

« Détecter les comportements à risques »

« Depuis l’affaire Merah, nous avons changé de logiciel dans la façon d’appréhender la radicalisation », expliquait cet été le préfet Pierre N’Gahane, chargé, au ministère de l’Intérieur, du volet préventif de ce dispositif. « Parallèlement au volet judiciaire, considérablement renforcé ces derniers temps, nous avons beaucoup travaillé sur des critères de basculement dans la radicalisation. Nous avons formé des gens, notamment dans la fonction publique, à détecter les comportements à risques en amont, de façon à pouvoir les traiter avant un passage à l’acte ».

Les quelque 4 000 signalements de cas de radicalisation communiqués dans le cadre de ce plan l’ont été pour moitié par les préfectures et pour l’autre par la plate-forme téléphonique. Toutes les préfectures sont dotées d’une cellule de traitement de la question, les informations étant ensuite communiquées à l’UCLAT (Unité de coordination de la lutte anti-terroriste). De même, les informations données par les familles sur la plateforme téléphonique nationale sont ensuite analysées et, si besoin, transmises à la Direction générale de la surveillance intérieure (DGSI).

Dispositif d’accompagnement

Ces derniers éléments sont également communiqués au préfet concerné, qui alerte les parquets de son ressort. « Un certain nombre de décisions, y compris de surveillance, sont alors prises en fonction de chaque dossier », explique un bon connaisseur de l’anti-terrorisme. « L’objectif de ce plan est également d’accompagner les familles concernées, et de mettre en place une cellule de suivi pour les aider à faire sortir leur proche du piège de la radicalisation. Nous avons affaire à des familles qui se trouvent dans une détresse totale : le ciel leur tombe sur la tête et elles sont démunies. Nous tentons donc de les accompagner psychologiquement. Un important travail reste à accomplir sur ce point », explique Pierre N’Gahane.

Ces « cellules de suivi », rassemblant des acteurs « non répressifs », ont pour but de faire adhérer la personne radicalisée au dispositif d’accompagnement. « Il faut reconstruire ces personnes, les réinsérer dans un parcours normal. C’est ce que nous tentons de faire. C’est un gros travail »…